2010 a été une année de chamboulements, de rebondissements incessants.
Tout d'abord, professionnellement : en Janvier, la perte de ma première entreprise, la fin d'un calvaire, d'un harcèlement moral que je vivais tous les jours depuis 4 mois. Mais une angoisse de savoir si j'allais ou non pouvoir continuer mon bts en alternance. Puis une nouvelle entreprise en Mars. Tout se passait bien jusqu'à ce coup de poignard, cette rupture à l'amiable qu'on m'a forcée à signer en Octobre. Une rupture qui fout ma reprise d'étude en l'air, à 6 mois de l'examen final. Mais j'ai enfin réussi à me défendre, à croire au fait que moi aussi, je peux avoir le droit d'être écoutée et prise au sérieux. J'ai donc mis mon dernier employeur aux Prud'hommes. Après cet échec, une petite période de vide mais j'ai vite rebondi avec un petit boulot à mi-temps pour cette fin d'année et de nouveaux projets.
Niveau santé, le début de l'année a été catastrophique par le commencement de mon traitement hormonal qui m'a fait sortir toute mon acné. Je me sentais très mal dans ma peau, moche, observée, j'étais à fleur de peau constamment, beaucoup trop sensible et je pense que mes échecs professionnels ont, en partie, été à cause de ça. J'ai été énormément jugée et montrée du doigt. Puis depuis Mars/Avril, une certaine délivrance psychologique, avec cette acné qui est partie, enfin partie. Mes kystes ovariens ont eux aussi disparus. Cependant, l'angoisse s'étant installée au plus profond de moi, elle me provoque infections, herpès et j'en passe.
Niveau familial, la rupture avec ma mère au début de l'année a été très très violente, on s'est longtemps ignorée, elle m'en voulait, je lui en voulais mais au final on ne se comprenait pas forcément et on en souffrait beaucoup. Je l'ai compris longtemps après. Et puis il y a eu ce décès violent et tragique il y a un mois maintenant de celui qui a été mon papa de coeur pendant plus de 10 ans et qui est le papa biologique de mon petit frère. Ce décès m'a ouvert les yeux sur une réalité qu'on ne connais pas tant qu'elle n'est pas vécue : nos proches ne sont pas éternels, il faut profiter d'eux et mettre nos rancoeurs de côté. J'ai vécu aussi mon premier enterrement de quelqu'un de proche et ma première souffrance liée à un décès.
Côté sentimental, j'ai appris à encore mieux connaître mon copain, on a appris à s'accepter l'un l'autre et à se comprendre surtout. J'ai arrêté d'avoir peur de l'abandon. On s'est énormément rapprochés. Ce terrible IVG est derrière nous maintenant et on essaye petit à petit de ne plus culpabiliser. On a réussi à comprendre qu'on avait fait ce qui était le mieux pour le bébé car un an avant nous étions tous les deux sans travail, aux Assédics, on était chez nos parents, j'avais mes projets de BTS, lui ses projets professionnels... et puis surtout on était moins sûrs de notre amour. Mais j'en pleure toujours et lui en souffre encore.
Côté finances, j'ai signé le plus gros engagement en 24 ans de vie : mon premier crédit pour ma première voiture. 1500? sur 2 ans. Je suis fière d'avoir fait ce projet et, même si je galère à rembourser, j'ai pu avoir une voiture ce qui est vraiment, quand on y pense, un luxe dont tout le monde ne peut pas se permettre.
Pour 2011, j'aimerai une année zen, toujours autant pleine de projets mais qui se réalisent vraiment. Tout d'abord prendre mon envol pour de vrai, (les 3 ans en cité u ne comptent pas), avoir donc un petit studio, essayer de concrétiser ce projet de concours de la fonction publique, vivre un amour toujours aussi passionnel et fougueux avec l'Amoureux, réaliser quelques uns de nos projets, pourquoi pas commencer par un voyage...
Tout d'abord, professionnellement : en Janvier, la perte de ma première entreprise, la fin d'un calvaire, d'un harcèlement moral que je vivais tous les jours depuis 4 mois. Mais une angoisse de savoir si j'allais ou non pouvoir continuer mon bts en alternance. Puis une nouvelle entreprise en Mars. Tout se passait bien jusqu'à ce coup de poignard, cette rupture à l'amiable qu'on m'a forcée à signer en Octobre. Une rupture qui fout ma reprise d'étude en l'air, à 6 mois de l'examen final. Mais j'ai enfin réussi à me défendre, à croire au fait que moi aussi, je peux avoir le droit d'être écoutée et prise au sérieux. J'ai donc mis mon dernier employeur aux Prud'hommes. Après cet échec, une petite période de vide mais j'ai vite rebondi avec un petit boulot à mi-temps pour cette fin d'année et de nouveaux projets.
Niveau santé, le début de l'année a été catastrophique par le commencement de mon traitement hormonal qui m'a fait sortir toute mon acné. Je me sentais très mal dans ma peau, moche, observée, j'étais à fleur de peau constamment, beaucoup trop sensible et je pense que mes échecs professionnels ont, en partie, été à cause de ça. J'ai été énormément jugée et montrée du doigt. Puis depuis Mars/Avril, une certaine délivrance psychologique, avec cette acné qui est partie, enfin partie. Mes kystes ovariens ont eux aussi disparus. Cependant, l'angoisse s'étant installée au plus profond de moi, elle me provoque infections, herpès et j'en passe.
Niveau familial, la rupture avec ma mère au début de l'année a été très très violente, on s'est longtemps ignorée, elle m'en voulait, je lui en voulais mais au final on ne se comprenait pas forcément et on en souffrait beaucoup. Je l'ai compris longtemps après. Et puis il y a eu ce décès violent et tragique il y a un mois maintenant de celui qui a été mon papa de coeur pendant plus de 10 ans et qui est le papa biologique de mon petit frère. Ce décès m'a ouvert les yeux sur une réalité qu'on ne connais pas tant qu'elle n'est pas vécue : nos proches ne sont pas éternels, il faut profiter d'eux et mettre nos rancoeurs de côté. J'ai vécu aussi mon premier enterrement de quelqu'un de proche et ma première souffrance liée à un décès.
Côté sentimental, j'ai appris à encore mieux connaître mon copain, on a appris à s'accepter l'un l'autre et à se comprendre surtout. J'ai arrêté d'avoir peur de l'abandon. On s'est énormément rapprochés. Ce terrible IVG est derrière nous maintenant et on essaye petit à petit de ne plus culpabiliser. On a réussi à comprendre qu'on avait fait ce qui était le mieux pour le bébé car un an avant nous étions tous les deux sans travail, aux Assédics, on était chez nos parents, j'avais mes projets de BTS, lui ses projets professionnels... et puis surtout on était moins sûrs de notre amour. Mais j'en pleure toujours et lui en souffre encore.
Côté finances, j'ai signé le plus gros engagement en 24 ans de vie : mon premier crédit pour ma première voiture. 1500? sur 2 ans. Je suis fière d'avoir fait ce projet et, même si je galère à rembourser, j'ai pu avoir une voiture ce qui est vraiment, quand on y pense, un luxe dont tout le monde ne peut pas se permettre.
Pour 2011, j'aimerai une année zen, toujours autant pleine de projets mais qui se réalisent vraiment. Tout d'abord prendre mon envol pour de vrai, (les 3 ans en cité u ne comptent pas), avoir donc un petit studio, essayer de concrétiser ce projet de concours de la fonction publique, vivre un amour toujours aussi passionnel et fougueux avec l'Amoureux, réaliser quelques uns de nos projets, pourquoi pas commencer par un voyage...