Bizutage, intégration et traditions étudiantes : témoignage & décryptage

18 Janvier 2014
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LIège
madiix.jimdo.com
Ici en Belgique c'est plus ou moins pareil, on appelle ça se faire baptiser. J'ai toujours détester et repousser ce genre de trucs, dès le départ. La phrase "Je crois que les rites de passage et l’appartenance à un groupe sont nécessaires au développement de l’individu" m'a vraiment bien faite rire... Perso je sais très bien me faire des amis et vivre comme une étudiante normale sans avoir à faire ces rituels. J'ai assez de confiance en moi, que pour me dire "oh je le ferais bien aussi, pour m'intégrer et avoir pleins de potes", non mais sérieux, s'intégrer à quoi exactement ? Un truc inexistant ? >_< Je suis désolée de penser comme cela, mais ceux qui font ça pour moi, n'ont soit pas assez de "caractère", en tout cas pour la plupart, soit veulent être "connu" et avoir 100000 amis. De plus, être humiliée et recevoir de ordres (même si c'est pas très sérieux) par d'autres étudiants, je saurais pas le supporter et je ne le ferais simplement jamais.
 
18 Janvier 2014
30
54
364
LIège
madiix.jimdo.com
La pression sociale peut être vraiment dure à supporter, surtout selon les âges où l'envie de faire partie d'un groupe semble primordiale. :/
Ben comme ca a déjà été dit, pour moi ceux qui se laissent entraîner comme ça, ce sont des gens vraiment faibles, sans caractère. Franchement, je les plaint. Le premier qui m'aurait "forcé" à le faire, ou dire que je serais trop nule si j'le faisais pas, je lui en aurait juste collé une dans la tronche.
 
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Réactions : LauraMarie
12 Juillet 2015
2
1
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29
Namur
J'espère que je ne suis pas hors sujet, parce que les pratiques diffèrent grandement entre les pays, mais j'aimerais apporter mon témoignage quand même, en tant que Belge, parce que je suis très liée à ce sujet et que j'ai beaucoup réfléchi à la question en raison des nombreux débats chez nous.

Beaucoup caractérisent les rites d'intégration - chez nous, on appelle ça le baptême, je suis donc "baptisée" , et les "bizuts" sont appelés les bleus - de bizutage, Ségolène Royal s'étant elle-même fendue d'une lettre ouverte à notre premier ministre afin de lui conseiller d'interdire les baptêmes. Les baptêmes prennent place dans les grandes universités du pays - la mienne est l'UCL - et durent de trois à six semaines en moyenne. Tous les baptêmes sont réglementés par une Charte en accord avec les autorités de l'université : ce n'est donc pas une pratique cachée, secrète.

Il n'y a évidemment aucune obligation de faire son baptême, et ceux qui le commencent peuvent l'arrêter à tout instant.

Je pense que le baptême, et les rites d'intégration en général, du moment qu'ils sont encadrés, sont vraiment une chose positive et ils ne doivent pas être assimilés à du bizutage.

C'est une porte d'entrée vers un folklore très riche, un folklore qu'on a tendance à ne pas montrer, à oublier. Pourtant, ce folklore a un intérêt : c'est celui de nos grands-parents, de nos parents, et personnellement, c'est celui que j'aimerais continuer à transmettre.
Il y a une richesse incomparable en chants paillards, et je trouve que ce serait dommage de passer à côté. Si on peut tout à fait s'intéresser à ce folklore sans passer de rites d'intégration, il faut avouer que c'est un moyen d'y accéder privilégié, et le fait que ce soit principalement une culture orale et qui se vit en est la principale raison.

De plus, le baptême - les rites d'initiation en général - prennent place, forcément, au début des études supérieures. C'est facile de se laisser dépasser par la grandeur d'une fac, de se sentir perdu parmis des milliers d'étudiants. Par conséquent, le baptême, même si chez nous, pendant quelques semaines, on n'est qu'un bleu parmis tant d'autres, nous permet d'établir un lien privilégié avec d'autres gens de notre fac, avec des anciens, et des gens d'autres facs également.

Comme je le disais, pendant un certain temps, il y a donc humiliation et perte de l'identité. Mais si ces termes sont négatifs, dans l'expérience, et à la fin du baptême, ils ne le sont pas. Arrêter son baptême - et je n'ai aucun problème avec ceux qui le font, ou ceux qui ne le commencent pas, ou ceux qui détestent ça, j'ai de très bon amis comme ça -, c'est s'arrêter à ces sentiments négatifs, justement, et ne pas connaître la fierté de se relever et de dire "je l'ai fait". Et de se retrouver entouré de dizaines de personnes qui te connaissent, qui t'ont vu en chier, qui t'ont fait en chier d'ailleurs :lol:, mais qui ont donné de leurs temps pour ton intégration.

Pendant le baptême, il n'y a pas de beau, de moche, de bien fringué ou pas, pas de populaire, d'intéressant : tout le monde est dans la même merde, et de cette merde commune naît un sentiment de solidarité très fort. Les rites d'intégration cassent des pratiques sociales qui existent toujours - ce n'est jamais facile d'arriver dans un nouvel endroit - au moyen de traditions.

Le plus important à mon sens, c'est que c'est un grand jeu de rôle entre les "méchants anciens" et les "nouveaux opprimés". Il y a donc pendant la durée du baptême seulement deux groupes distincts; l'humiliation personnelle est exclue : c'est tout le monde dans le même sac, un point c'est tout. C'est après le baptême qu'on apprend à s'apprécier dans son individualité.

Mais malgré ces "on va en chier", ces humiliations et autres brimades, ces activités sont aussi des moments géniaux, où on se marre énormément, ou on apprend énormément sur soi-même et ou on apprend à se dépasser.

Quant au problème de l'alcool, il est, en tout cas chez nous, étroitement surveillé, et le bleu peut tout à fait choisir de faire son baptême à l'eau.

On ne se voile pas la face; les dérives sont bien évidemment possibles, mais j'en ai la preuve dans mon expérience personnelle, elles sont contrôlées au maximum et tout le monde fait énormément d'efforts dans ce sens, pour que ce grand jeu de rôle reste positif pour chacun.

Désolée pour ce super long post, c'est un sujet qui me tient fort à coeur :happy:
J'espère que je ne suis pas hors sujet, parce que les pratiques diffèrent grandement entre les pays, mais j'aimerais apporter mon témoignage quand même, en tant que Belge, parce que je suis très liée à ce sujet et que j'ai beaucoup réfléchi à la question en raison des nombreux débats chez nous.

Beaucoup caractérisent les rites d'intégration - chez nous, on appelle ça le baptême, je suis donc "baptisée" , et les "bizuts" sont appelés les bleus - de bizutage, Ségolène Royal s'étant elle-même fendue d'une lettre ouverte à notre premier ministre afin de lui conseiller d'interdire les baptêmes. Les baptêmes prennent place dans les grandes universités du pays - la mienne est l'UCL - et durent de trois à six semaines en moyenne. Tous les baptêmes sont réglementés par une Charte en accord avec les autorités de l'université : ce n'est donc pas une pratique cachée, secrète.

Il n'y a évidemment aucune obligation de faire son baptême, et ceux qui le commencent peuvent l'arrêter à tout instant.

Je pense que le baptême, et les rites d'intégration en général, du moment qu'ils sont encadrés, sont vraiment une chose positive et ils ne doivent pas être assimilés à du bizutage.

C'est une porte d'entrée vers un folklore très riche, un folklore qu'on a tendance à ne pas montrer, à oublier. Pourtant, ce folklore a un intérêt : c'est celui de nos grands-parents, de nos parents, et personnellement, c'est celui que j'aimerais continuer à transmettre.
Il y a une richesse incomparable en chants paillards, et je trouve que ce serait dommage de passer à côté. Si on peut tout à fait s'intéresser à ce folklore sans passer de rites d'intégration, il faut avouer que c'est un moyen d'y accéder privilégié, et le fait que ce soit principalement une culture orale et qui se vit en est la principale raison.

De plus, le baptême - les rites d'initiation en général - prennent place, forcément, au début des études supérieures. C'est facile de se laisser dépasser par la grandeur d'une fac, de se sentir perdu parmis des milliers d'étudiants. Par conséquent, le baptême, même si chez nous, pendant quelques semaines, on n'est qu'un bleu parmis tant d'autres, nous permet d'établir un lien privilégié avec d'autres gens de notre fac, avec des anciens, et des gens d'autres facs également.

Comme je le disais, pendant un certain temps, il y a donc humiliation et perte de l'identité. Mais si ces termes sont négatifs, dans l'expérience, et à la fin du baptême, ils ne le sont pas. Arrêter son baptême - et je n'ai aucun problème avec ceux qui le font, ou ceux qui ne le commencent pas, ou ceux qui détestent ça, j'ai de très bon amis comme ça -, c'est s'arrêter à ces sentiments négatifs, justement, et ne pas connaître la fierté de se relever et de dire "je l'ai fait". Et de se retrouver entouré de dizaines de personnes qui te connaissent, qui t'ont vu en chier, qui t'ont fait en chier d'ailleurs :lol:, mais qui ont donné de leurs temps pour ton intégration.

Pendant le baptême, il n'y a pas de beau, de moche, de bien fringué ou pas, pas de populaire, d'intéressant : tout le monde est dans la même merde, et de cette merde commune naît un sentiment de solidarité très fort. Les rites d'intégration cassent des pratiques sociales qui existent toujours - ce n'est jamais facile d'arriver dans un nouvel endroit - au moyen de traditions.

Le plus important à mon sens, c'est que c'est un grand jeu de rôle entre les "méchants anciens" et les "nouveaux opprimés". Il y a donc pendant la durée du baptême seulement deux groupes distincts; l'humiliation personnelle est exclue : c'est tout le monde dans le même sac, un point c'est tout. C'est après le baptême qu'on apprend à s'apprécier dans son individualité.

Mais malgré ces "on va en chier", ces humiliations et autres brimades, ces activités sont aussi des moments géniaux, où on se marre énormément, ou on apprend énormément sur soi-même et ou on apprend à se dépasser.

Quant au problème de l'alcool, il est, en tout cas chez nous, étroitement surveillé, et le bleu peut tout à fait choisir de faire son baptême à l'eau.

On ne se voile pas la face; les dérives sont bien évidemment possibles, mais j'en ai la preuve dans mon expérience personnelle, elles sont contrôlées au maximum et tout le monde fait énormément d'efforts dans ce sens, pour que ce grand jeu de rôle reste positif pour chacun.

Désolée pour ce super long post, c'est un sujet qui me tient fort à coeur :happy:

Excellent résumé !
C'est exactement la même lignée à l'UNamur ;)
C'est pour ça que je ne comprend pas pourquoi en France, on interdit au lieu de d'encadrer les activités étudiantes ...
 
B

Boetia

Guest
@Emex
Juste un détail, ce sont les bizutages qui sont interdis, pas les week end d'intégrations et autres événements étudiants.

Mon BDE et moi nous portons très bien.:taquin:
 
4 Janvier 2017
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Je pense que cet article a été remonté du fait de l'enquête ouverte sur l'école infirmière de Toulouse pour bizutage cette semaine. École dont je suis sortie cet été. J'ai vécu et fait vivre le bizutage parrainage, et je tiens à en parler ; quand nous avons vécu le parrainage en première annee, il y avait ces fameuses mains attachées, et ce fameux lancer d'aliments divers (dédicace a la soupe de poisson restée au soleil). Mais si on refusait de faire quoi que ce soit, personne ne nous y forçait ou ne subissait de ''sanction'' pour avoir refusé. C'était respectueux.
Quand nous l'avons organisé, nous avons gardé ce respect. Certains groupes proposaient même des sacs poubelle pour protéger les vêtements. Nous leur faisions se couvrir les yeux pour les protéger. Pour info, l'école était au courant les deux années et avait même aidé à faire en sorte que toute la promo soit en amphi. Quand nous l'avons organisé, la responsable d'année avait (paraît-il) prévenu la police, qui est venue, a regardé, et est repartie. (Nous avions même nettoyé au max le parc où nous étions)

Là où ça devient choquant, c'est quand ça dépasse ces limites-là et que ça devient imposé et humiliant. Comment dire que nous allons devenir infirmier, au service de l'humain et de la dignité humaine, où le respect est la valeur professionnelle la plus importante, et derrière humilier les gens ?

La frontière est mince, mais elle existe..
 
14 Décembre 2016
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1 174
34
Je n'ai pas eu la chance de faire des études supérieures mais je me connais suffisamment pour savoir comment j'aurais pu réagir...

J'aurais dit oui au week-end d'intégration, j'aurais été jusqu'au bout, mais je me serais sentie super mal... Franchement, attacher des étudiants entre-eux et leur balancer des truc dégeus dessus... Je suis très introvertie, mais j'aurais tenté ce week-end pour tenter de m'intégrer au groupe (pas évident avec mon caractère) alors l'idée d'être scotchée à un inconnu... la zone de confort totalement explosée... Avec en plus de la violence avec le jet de diverses choses... Nan vraiment ça ne serait pas passé !!!

Mais je n'aurais pas exprimé ma gène, mon malaise, ma peur... car j'aurais eu encore plus peur de ne pas "m'intégrer" car on sait tous que celui/celle qui a refusé le bizutage ne sera jamais considéré au même niveau que les autres... On le voit et on l'entend partout, même si les étudiants ces dernières années disent le contraire, le risque est trop gros...

Ok pour un weekend d'intégration, avec des jeux "potaches" pour créer du lien, mais les humiliations devraient être interdites pour de bons et que les personnes les faisant subir soient poursuivies...

Je suis désolée d'être aussi sévère, ce n'est pas dans mes habitudes, mais je me souviens de moi ado et je sais que ça aurait été un gros traumatisme que je me serais imposée pour tenter de faire partie d'un groupe. Je trouve que les personnes qui "se forcent" à faire ces intégrations sont souvent oubliées dans l'équation...

Toujours la même question du consentement ou de la zone grise...

En tout cas je sais qu'aujourd'hui si je devais aller en université, je le ferais ce week-end, mais je refuserais tout ce que j'estime humiliant ou qui sort trop de ma zone de confort. Je me respecte et j'ai la maturité pour maintenant.
 
22 Avril 2018
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Barcelone
Ben comme ca a déjà été dit, pour moi ceux qui se laissent entraîner comme ça, ce sont des gens vraiment faibles, sans caractère.
Très honnêtement je pense pas qu'il s'agisse de ça. En regardant en arrière, on a tous fait quelque chose qu'on regrette parce qu'on était entrainé par d'autres, ou parce qu'on voulait se faire bien voir/pas être exclu. Absolument tous. On est forcément entraîné par les autres (ou bien notre comportement est conditionné par la présence du groupe) plus qu'on ne le voudrait, peu importe notre force de caractère.
Ca veut pas dire que ces personnes qui se sont soumises à ce bizutages sont des faibles ou je ne sait quoi. Peut être que ces personnes auront plus de force que toi dans un autre contexte.
Selon moi le vrai problème c'est les gens qui sont à l'initiative de ce genre de rite de passage, tout sauf bienveillants. Ca sert à rien de basher les personnes qui en sont victimes, qui doivent j'imagine se trouver bien assez humiliée et merdiques comme ça sans avoir besoin qu'on le leur rappelle.

@Avril- Tant mieux si vous ne forciez personne, vraiment, c'est le plus important. Malgré cela, je ne comprends toujours pas. Selon la définition que j'en ai, un processus d'intégration vise à mettre les gens en confiance, à leur souhaiter la bienvenue, à leur permettre de faire connaissance avec les promos au-dessus et (parfois) mettre en place un système de parrainage. En quoi lancer des trucs à la gueule des gens en public répond à cette demande? Je suis absolument sûre que celui qui se prend de la soupe de poisson en pleine gueule il trouve pas ça drôle. Ca fait juste rire ceux qui le font subir aux autres. C'est tout sauf bienveillant.

Pour apporter mon humble expérience, le week-end d'intégration auquel j'ai eu droit (et que nous avons mis en place pour les promos qui ont suivi) consistait à partir en camping tous ensemble au bord d'un lac. Devinez quoi? On a pas eu besoin de se lancer des sacs de farine à la gueule pour rigoler, pour faire connaissance, ou se filer des tuyau sur les cours. On a pas eu besoin d'être encadrés par les flics, et personne ne s'est plaint. Mettre en place en système d'intégration cool pour tout le monde, marrant et bienveillant c'est pas compliqué.
 
27 Août 2018
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Je rajoute mon témoignage. J'ai connu deux intégrations, une en prépa et une en école. Celle en prépa était carrément cool, on faisait faire un jeu en équipe aux premières années, il fallait juste aller parler aux gens dans la rue pour ramener l'objet le plus improbable possible, puis on faisait une petite soirée sur les quais. Aucune pression, on ne savait même pas qui était venu ou pas, c'était plus histoire de faire quelque chose mais j'en garde de très bons souvenirs.

Arrivée en école par contre c'était beaucoup moins sympa. L'intégration durait trois semaines, et était clôturée par un weekend d'intégration. Même si je garde de bons souvenirs de quelques trucs, la majorité du temps j'étais juste en stress total. On avait officiellement le droit de refuser de faire certains des défis, mais la pression de groupe était énorme. Un des jeux consistait à se dénuder pour faire des figures de danse, minimum en sous vêtements, dans la cour de l'école, devant tout le monde bien entendu. Ça pour moi c'était au-dessus de mes forces, je ne suis pas à l'aise avec mon corps à ce point. Une autre fille de mon groupe était dans le même cas, et comme on ne savait pas comment faire pour échapper à ça, on a fini par décider d'aller se cacher. Youpi tralala. On a le droit de ne pas faire, ce n'est pas un bizutage. Mais si on ne fait pas, on fait automatiquement partie du groupe des gens pas très fun, à qui il ne faut pas vraiment parler. Les garçons qui finissaient à poil par contre on savait d'emblée que ça allait être les plus populaires. Au final je ne me suis même pas fait d'amis pendant l'intégration, puisqu'on changeait tout le temps de groupe. C'est pendant les soirées plus tard ou tout simplement dans mes groupes de TD que j'ai rencontrés mes amis. Pour moi cette intégration n'aura franchement pas été utile, et même si je n'ai pas l'impression d'avoir été humiliée, j'en garde un souvenir mitigé. En deuxième année comme je faisais partie d'une asso j'ai été bizuteuse. L'épreuve dont je m'occupais consistait à manger des mélanges pas du tout appétissant. Les allergiques ne pouvaient pas participer, il suffisait donc de dire qu'on l'était si on voulait refuser l'épreuve sans l'annoncer officiellement. Ça a tout de suite mis une meilleure ambiance sur notre stand, puisqu'il y avait une bonne excuse pour refuser de faire.

C'est effectivement compliqué de faire un bizutage qui n'embête absolument personne, comme expliqué dans l'article. J'ai accepté de faire des choses sans être totalement consentante, ce qui me laisse ce goût un peu amer quand j'y repense. C'est vraiment ce problème de pression de groupe que je retiens de mon expérience.
 
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Réactions : Asilentio

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