Le passage sur l'affaire Grégory dans le dernier LMK (72 spécial Noël, partir de 0'52) me perturbe beaucoup.
(Je poke @AlixM et @QueenCamille, car je ne sais pas quel est le pseudo de Marie sur le forum.)
J'ai l'impression d'être une vieille réac mais entendre que le dernier docu Netflix qui en parle est "divertissant", que c'est "comme regarder une télé-réalité", ça m'a mis très mal à l'aise. Alors que par ailleurs je peux comprendre la fascination que ça provoque : j'ai aussi eu ma période Pierre Bellemare et autres émissions dans le même style. C'est fait pour toucher la zone voyeuriste de notre cerveau, on est humain et ça fonctionne, mais ça ne veut pas dire que c'est un plaisir sain pour autant. Parce qu'il n'est pas question d'une fiction, ce sont de vrais gens dont il est question ici, et même si ça a été médiatisé façon feuilletons à suspense, il me semble que c'est manquer d'empathie que de n'y voir rien de plus.
Avoir des plaisirs coupables comme la télé-réalité ou les émissions de faits divers, c'est je pense très répandu et je ne dis pas qu'il faut s'en cacher. Mais les mettre au même niveau dans une émission qui s'appelle "Laisse-moi kiffer" donc qui implique d'être enthousiaste en en parlant, comme si on avait pas conscience que c'est justement un plaisir coupable, ça me perturbe beaucoup... Merci @Mymy d'avoir eu un propos plus mesuré en restant sur le côté médiatique (qui est effectivement intéressant à analyser parce qu'il a été problématique).
Mais il est possible que je sois passé à côté de quelque chose, d'autres que moi entendront peut-être de l'empathie envers les victimes dont je n'aurais pas le souvenir ?
Hello !
Alors, je ne me souviens pas avoir dit que cette série était divertissante mais si c'est le cas, ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire.
Je la trouve troublante, haletante, passionnante, mais effectivement sur tout le côté manipulation médiatique de l'affaire.
J'ai eu énormément d'empathie pour les parents de l'enfant, projetés si jeunes dans un tourbillon d'une ampleur méconnue en France jusqu'alors.
J'ai surtout été choquée de la misogynie crasse dont a été victime la mère de Grégory.
Désolée si je me suis mal exprimée ! J'ai surtout voulu dire que je me suis retrouvée à la place des Français à l'époque, dans la fascination d'une affaire aussi mystérieuse que terrifiante.