Pour rebondir sur le sujet des élèves timides qui ne participent pas, j'aimerais juste nuancer avec l'expérience "de l'autre côté du miroir", l'expérience de la prof.
A part sans doutes des cas de profs qui ne sont pas dans une optique bienveillante, l'idée générale c'est pas de pousser à tout prix les élèves à participer pour être relou. Participer en classe ça veut dire être actif-ve, ça veut dire parfois se tromper mais donc apprendre aussi de ses erreurs, et consolider les notions travaillées, surtout pour les élèves un peu en difficulté. Et pour les élèves en réussite, ça permet aussi simplement d'être un élément moteur pour la classe, de la faire avancer par des propos pertinents. Quand tu es prof, que tu poses une question et que tu n'as que des "mauvaises" réponses (en tout cas pas celle que tu attends) parfois t'es juste dans l'attente de la réponse de cet-te élève qui l'a mais qui n'ose pas la donner, pour faire avancer ton cours.
Je sais que ce n'est pas facile, j'étais moi-même une très bonne élève timide qui ne participait que très peu, mais maintenant que je suis de l'autre côté je me retrouve aussi à encourager les élèves à participer (avec des formules valorisantes pour ne pas les brusquer et leur donner une injonction, etc.), ben parce que c'est utile pour tout le monde ! Évidemment ça dépend aussi du contexte de la classe, là je parle pas de cas où il y a harcèlement et moqueries quand l'élève timide prend la parole. Je pense que ça met en confiance aussi de donner une bonne réponse et d'être félicité-e pour cela, alors en général je vais interroger un-e élève qui a une bonne réponse et que j'ai vu écrite sur son cahier par exemple. Le but n'est pas d'humilier ou de gêner les élèves, ni de les faire chier, mais de les faire progresser et faire progresser leurs camarades grâce à leurs connaissances.
Et puis au-delà de ça on a aussi, malheureusement peut-être, des compétences orales à évaluer, donc c'est important d'essayer de mettre à l'aise les élèves et de les habituer. Ce qui implique que, alors que je haïssais ça quand j'étais enfant et ado, je me retrouve à leur faire faire de la récitation ou du théâtre, tout en sachant que c'est très compliqué pour beaucoup d'élèves. Alors on trouve des astuces pour faciliter la chose, on met en confiance, mais il faut quand même faire avec des objectifs pédagogiques d'un côté et les ressentis et personnalités des élèves de l'autre, c'est pas une tambouille facile !
A part sans doutes des cas de profs qui ne sont pas dans une optique bienveillante, l'idée générale c'est pas de pousser à tout prix les élèves à participer pour être relou. Participer en classe ça veut dire être actif-ve, ça veut dire parfois se tromper mais donc apprendre aussi de ses erreurs, et consolider les notions travaillées, surtout pour les élèves un peu en difficulté. Et pour les élèves en réussite, ça permet aussi simplement d'être un élément moteur pour la classe, de la faire avancer par des propos pertinents. Quand tu es prof, que tu poses une question et que tu n'as que des "mauvaises" réponses (en tout cas pas celle que tu attends) parfois t'es juste dans l'attente de la réponse de cet-te élève qui l'a mais qui n'ose pas la donner, pour faire avancer ton cours.
Je sais que ce n'est pas facile, j'étais moi-même une très bonne élève timide qui ne participait que très peu, mais maintenant que je suis de l'autre côté je me retrouve aussi à encourager les élèves à participer (avec des formules valorisantes pour ne pas les brusquer et leur donner une injonction, etc.), ben parce que c'est utile pour tout le monde ! Évidemment ça dépend aussi du contexte de la classe, là je parle pas de cas où il y a harcèlement et moqueries quand l'élève timide prend la parole. Je pense que ça met en confiance aussi de donner une bonne réponse et d'être félicité-e pour cela, alors en général je vais interroger un-e élève qui a une bonne réponse et que j'ai vu écrite sur son cahier par exemple. Le but n'est pas d'humilier ou de gêner les élèves, ni de les faire chier, mais de les faire progresser et faire progresser leurs camarades grâce à leurs connaissances.
Et puis au-delà de ça on a aussi, malheureusement peut-être, des compétences orales à évaluer, donc c'est important d'essayer de mettre à l'aise les élèves et de les habituer. Ce qui implique que, alors que je haïssais ça quand j'étais enfant et ado, je me retrouve à leur faire faire de la récitation ou du théâtre, tout en sachant que c'est très compliqué pour beaucoup d'élèves. Alors on trouve des astuces pour faciliter la chose, on met en confiance, mais il faut quand même faire avec des objectifs pédagogiques d'un côté et les ressentis et personnalités des élèves de l'autre, c'est pas une tambouille facile !