@Mewen ça m'arrive aussi de temps en temps, et je me demande si mon homonyme reçoit des emails qui me sont destinés...
Ça me perturbe...
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M
Membre supprimé 205317
Guest
@Barbe Bleue j’avoue que ce versant de l’affaire m’avait totalement échappé 
Ben du coup j’espère que non 
N’empêche, super la protection des données
Ben du coup j’espère que non N’empêche, super la protection des données
Ça me perturbe la manière dont je ressens certaines émotions en regardant des séries/films/livres 
Quand un personnage se trouve dans une situation de honte/gêne/humiliation, bien souvent je me retrouve à mettre la vidéo en pause car je n'arrive pas à regarder sereinement la suite car je "compatis" trop avec le perso. Si bien que ça m'arrive de prendre 15 minutes pour regarder une scène qui n'en dure que 3, en alternant quelques secondes de visionnage avec des pauses ; je navigue en général sur d'autres sites avant de relancer la vidéo.
Ce qui est curieux c'est que ce comportement est vraiment récurrent quand le personnage se trouve dans une situation d'humiliation, en difficulté face à d'autres personnages ; alors que je ne me comporte pas de cette manière avec d'autres scènes, il n'y a vraiment que sur ce sentiment de honte que ça devient trop difficile à regarder sans prendre de distance, pour relâcher la tension. Ça m'interroge cette sensibilité autour de cette émotion particulière
Et la rédaction de ce message est justement une diversion d'un visionnage de série avec une situation qui me met mal à l'aise
Quand un personnage se trouve dans une situation de honte/gêne/humiliation, bien souvent je me retrouve à mettre la vidéo en pause car je n'arrive pas à regarder sereinement la suite car je "compatis" trop avec le perso. Si bien que ça m'arrive de prendre 15 minutes pour regarder une scène qui n'en dure que 3, en alternant quelques secondes de visionnage avec des pauses ; je navigue en général sur d'autres sites avant de relancer la vidéo.
Ce qui est curieux c'est que ce comportement est vraiment récurrent quand le personnage se trouve dans une situation d'humiliation, en difficulté face à d'autres personnages ; alors que je ne me comporte pas de cette manière avec d'autres scènes, il n'y a vraiment que sur ce sentiment de honte que ça devient trop difficile à regarder sans prendre de distance, pour relâcher la tension. Ça m'interroge cette sensibilité autour de cette émotion particulière
Et la rédaction de ce message est justement une diversion d'un visionnage de série avec une situation qui me met mal à l'aise
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Whitemountain
- You see the moon is bright in that treetop night
@CeeJay Je compatis fortement, moi aussi je suis incapable de supporter les moments de gêne. J'ai vu la série dont tu parles et effectivement... 
C'est comme j'ai du mal à revoir une série que j'adore pourtant, mais les premiers épisodes de Crazy ex girlfriend me mettent dans la même situation, alors je regarde mais je suis en totale gêne et je suis obligée de zapper des passages
C'est comme j'ai du mal à revoir une série que j'adore pourtant, mais les premiers épisodes de Crazy ex girlfriend me mettent dans la même situation, alors je regarde mais je suis en totale gêne et je suis obligée de zapper des passages
@CeeJay Je déteste ça, tout comme les moments où on sait que le personnage va se mettre dans une situation embarrassante. J'ai du mal à comprendre pourquoi ce "second-hand embarrassment" dont parle @Eclaireur est aussi fréquemment utilisé dans des fictions par ailleurs plutôt comiques et légères. Est-ce pour créer une forme de catharsis ? Ou est-ce une forme de plaisir pour certains spectateurs ou spectatrices, un peu comme la peur devant les films d'horreur (plaisir que je ne partage pas non plus ) ?
) ?
@Whitemountain @Eclaireur @Lord Griffith merci pour vos retours et pour le terme de "secondhand embarrassment", c'est exactement ça !
@Lord Griffith
@Lord Griffith
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En français, le terme à utiliser est la "sympathie" je crois. C'est comme l'empathie, sauf que de seulement savoir se mettre à la place de l'autre, c'est ressentir et vivre les mêmes émotions, ce qui n'est pas toujours évident !
@CeeJay Mon copain est comme toi et ne peut regarder quasiment aucune sitcom, vu qu'une bonne partie de leurs gags reposent sur des personnages se rendant ridicules.
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Whitemountain
- You see the moon is bright in that treetop night
@Musaraigne Totalement d'accord avec toi, je fais le même métier et j'en prends un coup quand je vois la défiance qu'ont des élèves envers la profession...
Je dis pas qu'on devrait revenir à une relation "dure" comme avant mai 68 par exemple mais j'ai l'impression qu'on n'a plus aucune considération...
Je dis pas qu'on devrait revenir à une relation "dure" comme avant mai 68 par exemple mais j'ai l'impression qu'on n'a plus aucune considération...
Les récits de dispute conjugale qui se terminent par "Elle m'a envoyé dormir sur le canapé" (plus rarement "Il", j'ai jamais compris pourquoi, mais je l'ai déjà vu passer aussi) me perturbent.
En fait je ne comprends pas du tout - hors cas où les torts sont évidents (du type découverte d'adultère) ou problème de santé incompatible avec une nuit sur un canapé - pourquoi ce n'est pas la personne qui prend l'initiative de ne pas dormir ensemble à cause de la dispute qui va dormir sur le canapé, et pourquoi la personne chassée du lit a toujours l'air de l'accepter sans broncher Je peux comprendre le fait d'être dégoûté.e à l'idée de dormir avec quelqu'un contre qui on est très en colère, mais je n'arrive pas du tout à m'imaginer décider unilatéralement dans un tel cas que c'est forcément moi qui reste dans le lit...
En fait je ne comprends pas du tout - hors cas où les torts sont évidents (du type découverte d'adultère) ou problème de santé incompatible avec une nuit sur un canapé - pourquoi ce n'est pas la personne qui prend l'initiative de ne pas dormir ensemble à cause de la dispute qui va dormir sur le canapé, et pourquoi la personne chassée du lit a toujours l'air de l'accepter sans broncher
Je peux comprendre le fait d'être dégoûté.e à l'idée de dormir avec quelqu'un contre qui on est très en colère, mais je n'arrive pas du tout à m'imaginer décider unilatéralement dans un tel cas que c'est forcément moi qui reste dans le lit...
Dernière édition :
Ca me perturbe mais j'ai l'impression que pour se faire de nouveaux amis il faut avoir déjà des amis (ou au moins des potes) ou alors être en couple. Je m'en rends compte au boulot lorsque je discute avec mes collègue, il n'y a pas une conversation où chaque participant va caser plusieurs "j'ai un pote qui fait tel truc" "je suis allé dans telle ville pour y voir une amie et j'en ai profité pour faire ça et ça" "j'ai un ami qui vit dans tel pays et là bas blablabla" "mon mec il a un collègue qui...". Ce qui fait que j'ai du mal à participer aux conversations car je n'ai pas d'amis ni de potes et je suis célibataire ce qui fait que je ne peux parler que de trucs que j'ai fait moi. Sauf que je n'ai pas beaucoup d'argent donc je sors peu et voyage peu, je n'ai personne avec qui partager les frais pour aller quelque part ; ce qui fait que mes sujets de conversations sont très restreints par rapport aux autres qui eux font des trucs avec leurs amis ou vont les voir dans d'autres villes. En plus comme j'ai des centres d'intérêts pas ouf (lecture, jeux vidéo, séries...mais pas forcément ce qui est à la mode) mes interventions se résument à des "j'ai lu tel truc l'autre jour qui expliquait que" ou "ah oui c'est comme dans tel film qui parle de" ce qui donne l'impression que je suis une "miss je sais tout" chiante, égoïste et un peu à côté de la plaque qui ne vit pas vraiment sa vie.
D'ailleurs je remarque aussi que le fait de parler sans cesse de ses potes et de son mec/meuf qui font tel ou tel truc ou avec qui on fait ça et ça comme activité ou voyage ça passe crème alors que si on parle de ses parents (sa mère surtout) ou de ses frères/sœurs c'est pas super bien vu. Ca fait assez enfant qui n'arrive pas à couper le cordon et qui a été tellement étouffé par sa famille qu'elle n'en arrive pas à s'en détacher (alors qu'en ce qui me concerne c'est faux, je me suis rapprochée de ma mère en voyant que les "potes" que j'avais quand j'étais plus jeune me prenaient surtout pour leur bouche-trou).
Pour terminer mon pavé je remarque que quand je dis que je n'ai pas d'amis car je me suis éloignée des "amis" que j'avais (because circonstances de la vie et affirmation de ma personnalité) j'ai l'impression que les gens compatissent. Sauf qu'en apprenant à me connaître j'ai l'impression qu'ils finissent par me trouver pénible et chiante et qu'ils doivent commencer à se dire que c'est pour ça que mes "amis" se sont éloignés et que je n'ai pas réussi à m'en faire de nouveaux.
D'ailleurs je remarque aussi que le fait de parler sans cesse de ses potes et de son mec/meuf qui font tel ou tel truc ou avec qui on fait ça et ça comme activité ou voyage ça passe crème alors que si on parle de ses parents (sa mère surtout) ou de ses frères/sœurs c'est pas super bien vu. Ca fait assez enfant qui n'arrive pas à couper le cordon et qui a été tellement étouffé par sa famille qu'elle n'en arrive pas à s'en détacher (alors qu'en ce qui me concerne c'est faux, je me suis rapprochée de ma mère en voyant que les "potes" que j'avais quand j'étais plus jeune me prenaient surtout pour leur bouche-trou).
Pour terminer mon pavé je remarque que quand je dis que je n'ai pas d'amis car je me suis éloignée des "amis" que j'avais (because circonstances de la vie et affirmation de ma personnalité) j'ai l'impression que les gens compatissent. Sauf qu'en apprenant à me connaître j'ai l'impression qu'ils finissent par me trouver pénible et chiante et qu'ils doivent commencer à se dire que c'est pour ça que mes "amis" se sont éloignés et que je n'ai pas réussi à m'en faire de nouveaux.
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