Merci vous deux (
@Thée et
@Hey_petite! ), c'est très précieux ce que vous me dites là, (sur l'emploi du temps aussi, qui explique bien pourquoi je n'ai plus revu après le lycée mes copains qui sont parti en prépa

) parce que ne pas avoir fait de prépa - notamment en lettres - est un gros regret de ma vie, pourtant:
- Je n'aurai de toute façon pas pu être prise je pense, parce que dossier scolaire pas excellent
- Effectivement, comme vous dites, à la sortie du bac, ça peut être une bonne chose, mais après... J'ai déjà du mal à supporter un enseignement d'une école supérieure - ce que je vis actuellement, alors admettre qu'il faut se plonger corps et âme, donner tout son temps à une étude un peu générale, pour l'avenir et non pour le présent, ça devient difficile quand on devient plus âgé.
J'envie cette force de travail qu'ont des gens qui ont fait une prépa - et qui dure toute la vie à ce que je vois chez certaines personnes beaucoup plus vieilles!
Mais bon, je me dis qu'elle s'acquiert autrement.
Pourtant, je sens que chez moi, si je trouve cette force de travail là où je suis intéressée, dans d'autres matières dont j'aurai pourtant éventuellement besoin, c'est dur, voir quasi-impossible de les travailler pleinement.
Je pense qu'en prépa, on apprend à apprendre pour l'avenir. Son avenir personnel.
Mais est-ce qu'on apprend à partager l'instant présent avec les autres élèves? Faire des projets ensemble, etc.? Ce n'est jamais le but n'est ce pas? - bien que ce que tu ai dit Thée sur le fait que dans ta prépa c'était plus individualisé en deuxième année ça m'ai rassuré, surtout pour les prépas lettres, théâtres, matières que je connais plus - peut-on bien apprendre à lire sans avoir le temps de réflechir? de partager?
Ma peur est que la formation soit dans un objectif bien individualisé, est-ce le cas?
Dernière question pour Thée: tu dis "mais il fallait préparer l'ENS", c'est parce que pour toi l'ENS ne cherche pas forcément des profils qui "diffèrent"? Qu'ils cherchent plus des bêtes de connaissance? Ou tu parles simplement de la masse de travail que ça demande de préparer normale?
Et hey_petite, c'est assez triste le dernier paragraphe, malheureusement c'est comme ça souvent j'ai l'impression, surtout que j'imagine que si les élèves de prépa sortent du bac, ont une masse de travail plus haute qu'une montagne, ils sont plus facilement manipulables, non...?
Et tout cela me rappelle malgré moi l'affreuse guéguerre qu'il y avait pendant le bac entre ceux qui voulaient faire une prépa, et ceux qui voulaient tenter la fac...

Finalement, c'est tellement différent, et avec des objectifs - vous faites bien de rappeler que la prépa, mais aussi la fac, se tentent avec des
objectifs - bien différents....