Je ne suis pas parfaite, et t'avais prévenu. Cela n'est pas une excuse à offrir en réponse à cette fin pitoyable, une explication fiable à ton abandon. Pourtant je sais que tu aimais mes petits riens, ma naïveté, ma façon de marcher. Qu'encore aujourd'hui, tu aimerais que je te dise "Oui". "Yes". " 是".
J'ai relu nos messages hier, certes, et j'ai toute conscience de mon masochisme. "Tu ne devrais pas relire tout ça. J'ai imposé un choix, tu vas devoir le suivre." Mais le choix de quoi, B. ? Le choix de lâcheté, le choix d'éloigner, le choix de jeter ? Je n'ai pas à le suivre car mes pas diffèrent, je ne vais pas en ton sens. J'ai toujours besoin de toi.
Encore aujourd'hui, je ne peux aquiescer à nos derniers mots, me contenir totalement pour passer au travers de ton mur. Tu as coupé les ponts, mais...
Reviens, je t'en prie. Pas de supplications et pas de pitié, j'avais promis. Mais je jette ma parole pour l'irrespect des tiennes.
Reviens-moi.