J'ai l'impression que non discussions n'étaient qu'une illusion, comme si je les avaiens rêvée, elles me paraissent loin, mais loin...
C'est étrange car nos plus beaux échanges ont eu lieu il y a un an, au printemps, et il faisait étonnement chaud, alors nous pouvions parler dehors, devant le lycée, mais je me sentais vraiment ailleurs, dans une bulle, tu me captivais, je n'avais jamais rencontré une personne si proche et si différente de moi (ou ce que je croyais être moi...?). Tu t'étais assise à même le sol, ça m'avait étonné, car tu portais une jupe très courte je crois.
Cette année on s'est parlé, brièvement, de choses tout à fait inintéressantes. On a jamais réussi à atteindre cette petite symbiose de l'an dernier (je suis sur que tu aurais adorée ce mot, comme c'était le cas pour "atome crochu"). On a jamais échangés, c'est toujours resté désespérément artificiel. En plus il faisait franchement moche, les jours où on s'est parlé, où alors le cadre était dégueulasse.
Je pense vraiment qu'en amour comme en amitié le timing compte pour beaucoup. Et qu'il y a des
moments, des vrais, où
il faut faire quelque chose, mais on a complètement foirées. J'ai l'impression d'être passée à coté de quelque chose de rare, mais je ne vais pas faire marche arrière, je ne vais pas t'envoyer de message, plus jamais. Ma meilleure amie m'a fait assez de mal comme ça. Mais je ne se suis pas sûre que je peux te considérer toi comme une amie, malgré toute l'affection que j'ai pour toi (
). Et c'est infiniment mieux comme ça, car tu peux me blesser, mais jamais me décevoir, je n'ai rien à attendre de toi, c'est beau comme ça.
En attendant j'ai mal, je me sens rejeté de tous les cotés, mais je
m'interdis de t'en vouloir, vraiment. Et ce n'est pas le cas alors tant mieux.