Ça me blesse (et me fait chier) tout ce que tu m'as dis.
Tu t'es permise de dire des choses blessantes (qui sont sûrement vrai, certes). J'ai perdu confiance en nous, en notre amitié alors que je te considérai comme un pilier dans ma vie. Tu as fais trembler les fondations, les murs vibrent et je ne me sens plus en sécurité dans notre maison, dans notre amitié.
Tu m'as demandé ce que j'aimais chez toi. Mais peut-on réellement demander ça à son amie ? J'ai toujours cru que l'amitié (fusionnelle) était quelque chose qui ne s'expliquait pas.
"Ecouter des musiques et avoir des délires, ça on peut le faire avec la voisine". Oui j'ai bien compris tu n'as pas envie de quelqu'un de faible dans ta vie, ça risque de te faire trébucher et tu as déjà assez travaillé sur ton propre sentier pour le déblayer. Mais merde même si j'ai moins la rage que toi, au fond de moi je rêve de millions de choses, j'ai des projets pleins la tête. Je suis freinée par une force intérieure qu'il faut que j'extériorise, ok, on est d'accord.
Tu te sens investie d'une mission pour me sortir de là et m'aider mais pour l'instant je prends ça comme un rapport de force et j'accepte pas d'être réduite à "la fille qu'il faut aider et avec qui c'est pas la peine de passer de bons moments si elle arrive pas à se sortir de ses problèmes."
Tu m'as dis que tu respectais le temps que ça prendrait pour que je revienne vers toi mais j'ai peur de pas réussir à passer au-dessus de tout ça. Au fond de moi je pense qu'on est liées (malgré tout) mais je finis par douter et je me demande si t'as vraiment besoin de moi dans ta vie. Et puis tant pis pour moi, je tracerai ma route ailleurs.
J'essaye au maximum de me sortir de mes failles, de mes doutes, de mes peurs. J'estime que je fais ce que je peux, que j'avance doucement mais sûrement. Tout mes combats gagnés ne seront plus jamais perdus. Alors laisse moi du temps pour grandir et avancer. Et si tu dois sans cesse me juger sur mes réussites et mes échecs passe ton chemin.