Et huit ans plus tard, je me surprends encore à penser à toi. Malgré tout.
Je sais bien qu'on ne se reverra pas, qu'on ne se contactera même pas. On appartient au passé. Et je n'arrive même pas à nous imaginer vivre quelque chose aujourd'hui, nous n'avons plus 15 ans, nous avons évolué et ne nous connaissons plus. Mais j'ai toujours ce sentiment pesant qui me fait croire que l'on a pas eu la fin que l'on méritait.
Finalement, c'est un peu comme si je venais de m'éveiller de huit ans de déni : je viens de comprendre que oui, je t'ai aimé. Tu as été ma première relation, mon premier amour. "Un premier amour ne s'oublie jamais", qu'ils disaient, et je leur riais au nez... Et bien apparemment, ils avaient raison.