Je crois avoir compris pourquoi Ana tient tant à sa coccinelle de collection!
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[CED] 50 nuances de Grey.
- Initiateur de la discussion Khanae
- Date de début
Bon, je dois vous avouer que je sais pas si je vais m'y remettre. Ce livre est vraiment trop mal écrit et trop malsain.
Alors je vous voue une admiration éternelle, je reviendrai sûrement vous lire vous et biguper au passage, mais je vais fermer le pdf, je pense...
Alors je vous voue une admiration éternelle, je reviendrai sûrement vous lire vous et biguper au passage, mais je vais fermer le pdf, je pense...
Ouais, ce dernier chapitre m'a vraiment mise mal à l'aise.
Ce n'est pas le fait qu'il y aitune 18 fessées (bon, si, 18, j'ai trouvé ça un peu extrême) : pour moi, chacun fait ce qu'il veut au plumard, tant que c'est librement consenti par les deux parties. Je ne remets pas en cause le BDSM, le vrai.
Mais là. La manière dont c'est décrit.
J'ai eu l'impression d'assister à une agression sexuelle, même si Ana ne lui a pas signifié son désaccord. (Edit :ça, ça me perturbe du coup. Sa conscience n'est pas d'accord, mais comme sa *** de déesse intérieure laisse faire Cricri sans lui manifester son désaccord, je ne suis même pas certaine qu'on puisse réellement parler d'abus même si c'est clairement l'impression qui ressort. La notion de consentement est très très floue.)
Du coup je ne sais pas ce qui me dérange le plus : les abus de Cricri, ou la passivité complète d'Ana face à ces actes qui pourtant la dérangent.
Et sa volonté (en plus, entretenue par le contrat de confidentialité imposé par Cricri) de chercher à se cacher de sa meilleure amie me rappelle les histoires de femmes battues.
Dire que beaucoup lisent ça comme une introduction au sekse, une source d'inspiration... Bel exemple, vraiment : une fille qui, par amour, se force à des choses dont elle n'a pas envie -avec monsieur qui de toute façon la manipule pour lui forcer la main.
Qu'est-ce que c'est malsain, la fille qui n'ose rien dire à son mec par peur de sa réaction, et ce dernier qui passe son temps à la réprimander/lui ordonner des trucs/se vexer/contourner ses réticences, bref, qui ne cache pas sa volonté d'avoir une emprise totale sur les moindres aspects de sa vie.
Même si l'auteure veut nous dire "oooh regardez il vient en force chez elle, il tient à elle, c'est mignon elle est en train de le changer !"... Elle n'apparaît pas comme sa nana, ni comme sa soumise, mais comme sa chose.
J'enfonce des portes ouvertes mais voilà, le chapitre d'hier m'a laissé un goût amer en sachant le succès qu'a eu ce bouquin.
Ce n'est pas le fait qu'il y ait
Mais là. La manière dont c'est décrit.
J'ai eu l'impression d'assister à une agression sexuelle, même si Ana ne lui a pas signifié son désaccord. (Edit :ça, ça me perturbe du coup. Sa conscience n'est pas d'accord, mais comme sa *** de déesse intérieure laisse faire Cricri sans lui manifester son désaccord, je ne suis même pas certaine qu'on puisse réellement parler d'abus même si c'est clairement l'impression qui ressort. La notion de consentement est très très floue.)
Du coup je ne sais pas ce qui me dérange le plus : les abus de Cricri, ou la passivité complète d'Ana face à ces actes qui pourtant la dérangent.
Et sa volonté (en plus, entretenue par le contrat de confidentialité imposé par Cricri) de chercher à se cacher de sa meilleure amie me rappelle les histoires de femmes battues.
Dire que beaucoup lisent ça comme une introduction au sekse, une source d'inspiration... Bel exemple, vraiment : une fille qui, par amour, se force à des choses dont elle n'a pas envie -avec monsieur qui de toute façon la manipule pour lui forcer la main.
Qu'est-ce que c'est malsain, la fille qui n'ose rien dire à son mec par peur de sa réaction, et ce dernier qui passe son temps à la réprimander/lui ordonner des trucs/se vexer/contourner ses réticences, bref, qui ne cache pas sa volonté d'avoir une emprise totale sur les moindres aspects de sa vie.
Même si l'auteure veut nous dire "oooh regardez il vient en force chez elle, il tient à elle, c'est mignon elle est en train de le changer !"... Elle n'apparaît pas comme sa nana, ni comme sa soumise, mais comme sa chose.
J'enfonce des portes ouvertes mais voilà, le chapitre d'hier m'a laissé un goût amer en sachant le succès qu'a eu ce bouquin.
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http://evene.lefigaro.fr/livres/act...-les-20-citations-les-plus-ridicu-1247242.php
Attention à certains commentaires
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Ah mais non spoil de dingue !http://evene.lefigaro.fr/livres/act...-les-20-citations-les-plus-ridicu-1247242.php
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Ah mais non spoil de dingue !
Oups
J'espère que je ne vous aurai pas gâché le plaisir de lire cette merveille littéraire ..
EDIT : Interview de l'auteur
Petit extrait :
Auteur : La plupart des livres érotiques sont écrits avec des mots vulgaires pour nommer… vous savez…
Journaliste : Les parties génitales ?
Auteur : Voilà.
Voici l'explication du "là" !
Appeler une vulve, une vulve, oh mon dieu c'est vulgaire
Alors que le style d'écriture de EL James n'est pas du tout vulgaire.
Le mythique "J'ai très envie de t'enculer", les "Bordel de merde" et "pute" à foison, et autres...
Le 17 ! Le 16 est bien malsain, tu peux passer direct au suivant je penseJ'ai pas lu mes deux chapitres d'hier, ma liseuse n'avait plus de batterie. A vous lire, je ne sais pas si je vais les rattraper ou si je vais passer direct au suivant
C'est lequel pour ce soir ?
Mais laissez-la ! C'est une fabuleuse interprétation d'un personnage vraiment très très difficile à incarner !
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Faut que je remate en boucle les épisodes de Dornan dans OUAT pour oublier ce rôle ...
@Truffinou : Il me semble que c'est le chapitre 17 ce soir.
Je mets le n° des chapitres en première page pour celles que intéressent, c'est plus facile à suivre comme ça je pense.
@Watou @kwoptyx : Pareil pour moi.
Je ne sais pas si je vais continuer aussi. J'ai de plus en plus de mal au fil des chapitres et le dernier chapitre d'hier soir m'a vraiment laissé un goût amer.
Surtout que ça entretient le gros cliché : une femme est prête à s’aplatir pour un mec riche, beau et surtout riche. Doc quand une femme est enfermée dans une relation malsaine, ça sera forcément de sa faute parce qu'elle n'a aucun caractère, elle se laisse berner, elle aime trop l'argent, la superficialité... Le cliché de l'Homme viril qui doit protéger sa petite chose qui ne connaît rien à la vie, on s'excuse auprès d'elle en lui achetant un beau machin à 14 000$.
ça se voit au fil des chapitres, qu'il débarque dans sa vie et écrase le peu de volonté qu'elle avait (oui bon le très peu mais tout de même). " Allô oui j'en parle à ton beau-père de la voiture que je veux t'acheter et il m'a donné l'autorisation ", elle ne veut plus le voir, il débarque à plusieurs reprises, il veut régir chaque pan de sa vie soit-disant en négociant, il ne cède que sur les points les moins problématiques pour lui mais l'empêche de choisir réellement.
Même il l'a fait boire pour l'empêcher de réfléchir.
ça ne choque que nous ? Son consentement n'est jamais librement donné, quand elle a besoin de réfléchir, il l'empresse, la force à pencher dans son sens.
Moi ça me fait penser à une relation abusive, je ne sais pas si j'utilise le terme correctement mais on va dire que c'est comme ça que je la décris. Ce mec ne veut qu'aucun mec ne s'approche d'elle, lui fait signer un accord de confidentialité pour l'empêcher d'en parler à des proches (moi ça me fait plus penser à une relation où il cherche à l'enfermer qu'à BSDM).
Et puis cette façon de décrire une Ana poivrotte. On a vraiment l'impression que c'est une enfant qui ne sait rien et ça rend le tout plus glauque.
D'ailleurs c'est plus facile de manipuler quelqu'un qui n'a eu aucune notion de relation/désir/d'envie avant, il peut donc la marteler d'idées fausses et elle n'aura jamais point de comparaison avec une vraie relation saine (comment le pourrait-elle elle ne doit pas en parler...).
ça entretient l'idée qu'il suffit d'un mec beau et très friqué pour qu'une femme se jette à corps perdu dans une relation malsaine. Son ami tente de l'agresser, elle culpabilise tout le long et et fini par lui dire qu'elle ne peut pas lui en vouloir bien longtemps. D'ailleurs encore une fois, c'est parce qu'ELLE a bu qu'elle a failli se faire agresser.
Bref ça m'a mis très mal à l'aise. Je m'arrête là désolée.
Je mets le n° des chapitres en première page pour celles que intéressent, c'est plus facile à suivre comme ça je pense.
@Watou @kwoptyx : Pareil pour moi.
Je ne sais pas si je vais continuer aussi. J'ai de plus en plus de mal au fil des chapitres et le dernier chapitre d'hier soir m'a vraiment laissé un goût amer. Surtout que ça entretient le gros cliché : une femme est prête à s’aplatir pour un mec riche, beau et surtout riche. Doc quand une femme est enfermée dans une relation malsaine, ça sera forcément de sa faute parce qu'elle n'a aucun caractère, elle se laisse berner, elle aime trop l'argent, la superficialité... Le cliché de l'Homme viril qui doit protéger sa petite chose qui ne connaît rien à la vie, on s'excuse auprès d'elle en lui achetant un beau machin à 14 000$.
ça se voit au fil des chapitres, qu'il débarque dans sa vie et écrase le peu de volonté qu'elle avait (oui bon le très peu mais tout de même). " Allô oui j'en parle à ton beau-père de la voiture que je veux t'acheter et il m'a donné l'autorisation ", elle ne veut plus le voir, il débarque à plusieurs reprises, il veut régir chaque pan de sa vie soit-disant en négociant, il ne cède que sur les points les moins problématiques pour lui mais l'empêche de choisir réellement.
Même il l'a fait boire pour l'empêcher de réfléchir.
ça ne choque que nous ? Son consentement n'est jamais librement donné, quand elle a besoin de réfléchir, il l'empresse, la force à pencher dans son sens. Moi ça me fait penser à une relation abusive, je ne sais pas si j'utilise le terme correctement mais on va dire que c'est comme ça que je la décris. Ce mec ne veut qu'aucun mec ne s'approche d'elle, lui fait signer un accord de confidentialité pour l'empêcher d'en parler à des proches (moi ça me fait plus penser à une relation où il cherche à l'enfermer qu'à BSDM).
Et puis cette façon de décrire une Ana poivrotte. On a vraiment l'impression que c'est une enfant qui ne sait rien et ça rend le tout plus glauque.
D'ailleurs c'est plus facile de manipuler quelqu'un qui n'a eu aucune notion de relation/désir/d'envie avant, il peut donc la marteler d'idées fausses et elle n'aura jamais point de comparaison avec une vraie relation saine (comment le pourrait-elle elle ne doit pas en parler...).
ça entretient l'idée qu'il suffit d'un mec beau et très friqué pour qu'une femme se jette à corps perdu dans une relation malsaine. Son ami tente de l'agresser, elle culpabilise tout le long et et fini par lui dire qu'elle ne peut pas lui en vouloir bien longtemps.
D'ailleurs encore une fois, c'est parce qu'ELLE a bu qu'elle a failli se faire agresser.Bref ça m'a mis très mal à l'aise. Je m'arrête là désolée.
Ouais, ce dernier chapitre m'a vraiment mise mal à l'aise.
Ce n'est pas le fait qu'il y aitune18 fessées (bon, si, 18, j'ai trouvé ça un peu extrême) : pour moi, chacun fait ce qu'il veut au plumard, tant que c'est librement consenti par les deux parties. Je ne remets pas en cause le BDSM, le vrai.
Mais là. La manière dont c'est décrit.
J'ai eu l'impression d'assister à une agression sexuelle, même si Ana ne lui a pas signifié son désaccord. (Edit :ça, ça me perturbe du coup. Sa conscience n'est pas d'accord, mais comme sa *** de déesse intérieure laisse faire Cricri sans lui manifester son désaccord, je ne suis même pas certaine qu'on puisse réellement parler d'abus même si c'est clairement l'impression qui ressort. La notion de consentement est très très floue.)
Du coup je ne sais pas ce qui me dérange le plus : les abus de Cricri, ou la passivité complète d'Ana face à ces actes qui pourtant la dérangent.
Et sa volonté (en plus, entretenue par le contrat de confidentialité imposé par Cricri) de chercher à se cacher de sa meilleure amie me rappelle les histoires de femmes battues.
Dire que beaucoup lisent ça comme une introduction au sekse, une source d'inspiration... Bel exemple, vraiment : une fille qui, par amour, se force à des choses dont elle n'a pas envie -avec monsieur qui de toute façon la manipule pour lui forcer la main.
Qu'est-ce que c'est malsain, la fille qui n'ose rien dire à son mec par peur de sa réaction, et ce dernier qui passe son temps à la réprimander/lui ordonner des trucs/se vexer/contourner ses réticences, bref, qui ne cache pas sa volonté d'avoir une emprise totale sur les moindres aspects de sa vie.
Même si l'auteure veut nous dire "oooh regardez il vient en force chez elle, il tient à elle, c'est mignon elle est en train de le changer !"... Elle n'apparaît pas comme sa nana, ni comme sa soumise, mais comme sa chose.
J'enfonce des portes ouvertes mais voilà, le chapitre d'hier m'a laissé un goût amer en sachant le succès qu'a eu ce bouquin.
Tu as tout très bien dit, du coup j'ajouterai seulement que ce qui m'a particulièrement gênée, c'est qu'on a d'un côté un vocabulaire utilisé pour décrire les pensées et l'état d'Ana qui est clairement celui d'une agression sexuelle, que l'on peut retrouver dans des cas de la vie réelle et qui là d'un coup ferait moins fantasmer (la nana qui pleure, qui regrette, qui voit des signaux d'alarmes, qui réalise incrédule que le gars qu'elle aime l'a frappée, qui, quand il est là, a des mouvements de recul de peur qu'il la frappe à nouveau et est soulagée par un simple "pas ce soir" comme si elle était résignée...).
Mais de l'autre côté, comme tu dis la notion de consentement est hyper floue. On a beau savoir à l'heure actuelle qu'une absence de "non" ne signifie pas "oui", comme Ana ne manifeste jamais son désaccord (même si pour moi pleurer toute la soirée à cause d'un gars qui l'a frappée ça devrait compter comme un désaccord), on se retrouve face à des arguments du style "mais elle dit jamais qu'elle est pas d'accord t'as rien compris, ils sont tous les deux consentants faut arrêter, regarde t'as vu elle négocie le contrat elle sait totalement ce qu'elle fait faut se calmer là", des gens qui disent qu'il y a "respect de la femme parce qu'elle est toujours consentante" et que "ceux qui parlent de violence conjugale n'ont rien compris au livre".
Ben oui, de toute façon quand on le lit on comprend : Cricri n'est pas vraiment méchant, "il n'est pas devenu SM par plaisir" (argh toute la tournure), "il faut lire pour comprendre comment il en est arrivé là".
Je rejoins encore une fois ce que tu dis, que le comportement d'Ana rappelle les histoires de femmes battues. J'ai vraiment l'impression de voir ici un de ces témoignages où la femme a peur de son conjoint mais ne veut (peut ?) pas le quitter non plus. N'importe qui dirait "il faut que tu t'en sortes, ne te laisse pas faire, viens on t'aide", mais ici non c'est juste "romantique, une vraie histoire d'amour impossible"...
Ma mère et ma soeur ont lu le livre et l'ont trouvé pas mal, ma soeur a vu le film et d'après elle il est sympa.OMG ma mère qui vient de me sortir qu'elle voudrait peut-être aller voir cette merde au cinéma, et quand je lui explique à quel point la relation Roi des salauds/Reine des conne est malsaine, me sort: "mais non, ils sont consentants tous les deux". Ah oui, c'est vrai que traiter une femme (dont on arrive même pas à savoir si elle est vraiment consentante tellement le mec est sur son dos) en tant qu'esclave et l'interdire de voir d'autres mecs, de se masturber etc, ça respire l'amour sain. Bien joué maman
Bon malheureusement (
) c'était avant ce superbe CED, donc j'ai un peu contredit mais sans avoir les bons arguments. J'aimerais bien en débattre à nouveau avec elles maintenant que je sais à quel point c'est mauvais et malsain. 
