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Guest
@Lagertha~
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Célibattantes !
- Initiateur de la discussion Hawley
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- les essentiels
Je suis épuisée cette semaine. Tellement fatiguée. C'est l'heure d'un bilan donc. Vider un peu ma tête pour y voir plus clair.
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V
Vogel
Guest
Salut 
Bon, j'introduis ce message en vous disant que c'est super cool de vous lire. Je n'ai jamais douté que le célibat rendait les gens meilleurs et plus profonds et que les meufs célibataires étaient supérieures au reste de l'humanité, vous le confirmez juste.
Moi ? Me rassurer ? Noooon...
Pour une fois j'ai envie de partager une réflexion en rapport direct avec le sujet du topic.
Comme je suis sûrement bien partie pour rester célibataire encore un bout de temps, et bien partie pour rester très souvent chez moi (rapport au Corona, toussa), j'ai décidé de profiter de ce temps pour moi pour... me cultiver. En gros, ça fait plusieurs années où j'ai l'impression d'avoir ramolli mon cerveau, de n'avoir plus aucune exigence avec moi-même, juste de me divertir encore encore et encore. Je traîne beaucoup sur les RS, sur Youtube, je consomme pas mal de contenus abrutissants qui ne m'apprennent rien. Sauf que ça fait allez, un an, que je me rends compte que j'ai perdu une fougue que j'avais au lycée et à ma première année de fac, une soif d'apprendre, d'aller me confronter à de l'inconnu, que ce soit aller chercher des perles au fin fond de Deezer, lire des romans de tout bord ou manger des films et des films en espérant gagner en profondeur. J'avais soif de culture et l'impression d'élever un peu mon esprit en y répondant. Et alors que j'ai eu tout mon temps par la suite pour continuer sur ma lancée, hé bah j'ai un peu arrêté. Si je fais les comptes aujourd'hui, je n'écoute que de la musique très facile, je ne lis plus, je regarde bien plus de youtubeurs que de films, et ça fait un bout de temps que je n'ai pas appris une nouvelle compétence. Le divertissement facile me pollue.
J'imagine qu'on peut interpréter ces choses-là comme une fuite. Une fuite du quotidien, une fuite de la réflexion. Aller lire de la philo ou regarder une film atypique, c'est se confronter à la fois à un effort psychique, mais aussi à certaines choses de soi, à des réflexions un peu plus profondes, à des remises en question parfois intenses. Quand j'écoute Rain on me, il y a tout en moi qui a envie de danser, mais quand j'écoute Johnny Cash, il y a tout en moi qui a envie d'hurler contre la vacuité de l'existence. Et je pense que c'est le deuxième qui me fera plus avancer. Je caricature, mais c'est l'esprit de ce que je veux exprimer.
Alors du coup, je mets en place un arsenal d'attaques. Listes, bloqueurs d'applications, et simplement motivation. J'ai déjà 27 ans, le temps passe si vite. Est-ce que j'ai envie de passer mes années de vie seule à regarder McFly et Carlito faire la promo de NordVPN ? Qu'est-ce que je vais en tirer ? Qu'est-ce qui m'empêche d'aller plutôt trouver les réponses à mes questionnements existentiels dans des romans ?
Allez zou, je reprends les choses en main.
Bon, j'introduis ce message en vous disant que c'est super cool de vous lire. Je n'ai jamais douté que le célibat rendait les gens meilleurs et plus profonds et que les meufs célibataires étaient supérieures au reste de l'humanité, vous le confirmez juste.
Moi ? Me rassurer ? Noooon...
Pour une fois j'ai envie de partager une réflexion en rapport direct avec le sujet du topic.
Comme je suis sûrement bien partie pour rester célibataire encore un bout de temps, et bien partie pour rester très souvent chez moi (rapport au Corona, toussa), j'ai décidé de profiter de ce temps pour moi pour... me cultiver. En gros, ça fait plusieurs années où j'ai l'impression d'avoir ramolli mon cerveau, de n'avoir plus aucune exigence avec moi-même, juste de me divertir encore encore et encore. Je traîne beaucoup sur les RS, sur Youtube, je consomme pas mal de contenus abrutissants qui ne m'apprennent rien. Sauf que ça fait allez, un an, que je me rends compte que j'ai perdu une fougue que j'avais au lycée et à ma première année de fac, une soif d'apprendre, d'aller me confronter à de l'inconnu, que ce soit aller chercher des perles au fin fond de Deezer, lire des romans de tout bord ou manger des films et des films en espérant gagner en profondeur. J'avais soif de culture et l'impression d'élever un peu mon esprit en y répondant. Et alors que j'ai eu tout mon temps par la suite pour continuer sur ma lancée, hé bah j'ai un peu arrêté. Si je fais les comptes aujourd'hui, je n'écoute que de la musique très facile, je ne lis plus, je regarde bien plus de youtubeurs que de films, et ça fait un bout de temps que je n'ai pas appris une nouvelle compétence. Le divertissement facile me pollue.
J'imagine qu'on peut interpréter ces choses-là comme une fuite. Une fuite du quotidien, une fuite de la réflexion. Aller lire de la philo ou regarder une film atypique, c'est se confronter à la fois à un effort psychique, mais aussi à certaines choses de soi, à des réflexions un peu plus profondes, à des remises en question parfois intenses. Quand j'écoute Rain on me, il y a tout en moi qui a envie de danser, mais quand j'écoute Johnny Cash, il y a tout en moi qui a envie d'hurler contre la vacuité de l'existence. Et je pense que c'est le deuxième qui me fera plus avancer. Je caricature, mais c'est l'esprit de ce que je veux exprimer.
Alors du coup, je mets en place un arsenal d'attaques. Listes, bloqueurs d'applications, et simplement motivation. J'ai déjà 27 ans, le temps passe si vite. Est-ce que j'ai envie de passer mes années de vie seule à regarder McFly et Carlito faire la promo de NordVPN ? Qu'est-ce que je vais en tirer ? Qu'est-ce qui m'empêche d'aller plutôt trouver les réponses à mes questionnements existentiels dans des romans ?
Allez zou, je reprends les choses en main.
Bonsoir bonsoir ! =) 
Ce soir me revient le souvenir de ce forum ! Qu'il me semble loin le temps jadis où je venais découvrir les histoires de la vie quotidienne d'autres Madmoizelles ! Mais aujourd'hui, serait-ce le couvre-feu ? Serait-ce le chamboulement dans mon coeur que j'ai terriblement besoin d'exprimer, mais ne sachant à qui ? Je crois que c'est surtout une grosse frustration que j'ai du mal à digérer, une incompréhension, un état d'énervement doublé d'un gros sentiment d'impuissance, qui me font chercher des moyens d'évacuer un peu toute cette énergie.
Il y a quelques mois rencontré-je un jeune homme via Tinder, juste après le déconfinement N°1. C'était bientôt l'été, je m'apprêtais à passer deux bons mois dans les montagnes, je me sentais libre et légère, j'avais envie de me poser dans les coins verts de ma ville en bonne compagnie. Et je pense que, appelons-le Y., avait également ce genre d'envie. L'une des particularités de ma personne est de ne pas trop trop me projeter, disons à plus d'une semaine. J'aime bien ne pas me questionner sur ma potentielle destinée, car si je commence à le faire, je ne découvre que des points d'interrogation, et j'en ai donc conclu que c'était inutile.
Y. était donc très cool, on a visité une forêt pas loin avec nos vélos à la lueur de la frontale, bu une petite bière, c'était bien cool. En fait, c'était même si cool, que j'ai senti une petite pointe de "je suis bien", "c'est rare ce genre de personnes", "trop posé".
Deux mois plus tard, revenue des montagnes (j'avais un peu bataillé contre moi-même pour ne pas envoyer un message inutile à Y., à qui je pensais quelques fois), je renvoie enfin un message pour qu'on se voit.
Et depuis, je suis dans un bon gros flou. Je crois que Y. est un peu distant, mais je crois surtout que c'est moi qui donne des gros signes de distance. Comprenez, je suis pas très sûre de moi, ai souvent peur de saouler les gens. Car voyez-vous, je ressens malheureusement ce genre de sensation parfois avec des personnes. Non pas qu'elles me saoulent, mais elles ne m'intéressent pas sur ce plan-là (le plan sentimental). Et j'aurais pas très envie que Y. pense ça de moi. Alors je fais mine de n'être pas le moins du monde intéressée.
Tout cela me fait me poser énormément de questions, j'aimerais avoir plus de courage et être plus frontale, ou m'inviter un peu plus, pousser le bouchon un peu plus loin, afin d'en savoir plus. Je ne me projette pas forcément avec lui, mais je ressens comme un sentiment de crush, et aimerait savoir si c'est réciproque. Dans le même temps, j'aurais pas envie de gâcher nos petits moments sympathiques. Peut-être dois-je juste être plus patiente, penser à autre chose, lire des livres, écouter de la musique, animer les salons discords des assos étudiantes, 'fin, prendre l'air, et y repenser une prochaine fois. Ma frustration, c'est aussi que les seules possibilités de se voir est le week-end... donc continuer à s'occuper, rester occupée, faire le ménage, etc. Garder la flamme, mais pour plein d'autres choses, et ne pas repenser en boucles à des choses qui font chavirer mon petit coeur.
Voici donc mon petit récit, au cas où quelqu'un d'autre se reconnaîtrait dans ma situation ! =) Parfois ça fait du bien de lire des interrogations semblables. Par exemple, j'ai apprécié lire le message de @Vogel sur retrouver la soif perdue de la culture et des bonnes choses ! Je me perds moi aussi dans les méandres de YT, et parfois, j'en ressors comme surprise d'avoir été plongée dans cette sorte d'endormissement...
Merci le forum d'être toujours là, merci les Madmoizelles d'être présentes ici ! C'est trop cool de savoir que ce genre de discussion est quelque part sur la toile
PS : Je viens de me relire, et plutôt que de tout réécrire, je donne ici quelques précisions afin de clarifier davantage les méandres de mon appareil psychique :
il se trouve qu'en fait, je suis pas sûre d'avoir un crush. C'est-à-dire que parfois, j'ai l'impression d'être aromantique, asentimentale, asexuelle, etc. Tout ce que j'aimerais, c'est mieux connaitre Y., car je le trouve intrigant et ai envie d'en savoir plus sur lui. Et quant au sentiment de le saouler, c'est plutôt je crois, que parfois je vais jusqu'à m'interroger sur la nature et le sens des relations sociales. N'ayant pas envie de vivre des relations sociales "névrotiques" ou faussées par les croyances de type destin , personnalité, atomes crochus ou pas... toutes ces choses qui nous enferment et nous font peur. Non, je ne veux pas avoir peur de pas être sur le bon chemin.
Dommage que ce soit si difficile à expliquer avec précision et justesse. Je sais pas si c'est de la psycho, de la philo, ou juste des trucs de comptoir.
Ce soir me revient le souvenir de ce forum ! Qu'il me semble loin le temps jadis où je venais découvrir les histoires de la vie quotidienne d'autres Madmoizelles ! Mais aujourd'hui, serait-ce le couvre-feu ? Serait-ce le chamboulement dans mon coeur que j'ai terriblement besoin d'exprimer, mais ne sachant à qui ? Je crois que c'est surtout une grosse frustration que j'ai du mal à digérer, une incompréhension, un état d'énervement doublé d'un gros sentiment d'impuissance, qui me font chercher des moyens d'évacuer un peu toute cette énergie.
Il y a quelques mois rencontré-je un jeune homme via Tinder, juste après le déconfinement N°1. C'était bientôt l'été, je m'apprêtais à passer deux bons mois dans les montagnes, je me sentais libre et légère, j'avais envie de me poser dans les coins verts de ma ville en bonne compagnie. Et je pense que, appelons-le Y., avait également ce genre d'envie. L'une des particularités de ma personne est de ne pas trop trop me projeter, disons à plus d'une semaine. J'aime bien ne pas me questionner sur ma potentielle destinée, car si je commence à le faire, je ne découvre que des points d'interrogation, et j'en ai donc conclu que c'était inutile.
Y. était donc très cool, on a visité une forêt pas loin avec nos vélos à la lueur de la frontale, bu une petite bière, c'était bien cool. En fait, c'était même si cool, que j'ai senti une petite pointe de "je suis bien", "c'est rare ce genre de personnes", "trop posé".
Deux mois plus tard, revenue des montagnes (j'avais un peu bataillé contre moi-même pour ne pas envoyer un message inutile à Y., à qui je pensais quelques fois), je renvoie enfin un message pour qu'on se voit.
Et depuis, je suis dans un bon gros flou. Je crois que Y. est un peu distant, mais je crois surtout que c'est moi qui donne des gros signes de distance. Comprenez, je suis pas très sûre de moi, ai souvent peur de saouler les gens. Car voyez-vous, je ressens malheureusement ce genre de sensation parfois avec des personnes. Non pas qu'elles me saoulent, mais elles ne m'intéressent pas sur ce plan-là (le plan sentimental). Et j'aurais pas très envie que Y. pense ça de moi. Alors je fais mine de n'être pas le moins du monde intéressée.
Tout cela me fait me poser énormément de questions, j'aimerais avoir plus de courage et être plus frontale, ou m'inviter un peu plus, pousser le bouchon un peu plus loin, afin d'en savoir plus. Je ne me projette pas forcément avec lui, mais je ressens comme un sentiment de crush, et aimerait savoir si c'est réciproque. Dans le même temps, j'aurais pas envie de gâcher nos petits moments sympathiques. Peut-être dois-je juste être plus patiente, penser à autre chose, lire des livres, écouter de la musique, animer les salons discords des assos étudiantes, 'fin, prendre l'air, et y repenser une prochaine fois. Ma frustration, c'est aussi que les seules possibilités de se voir est le week-end... donc continuer à s'occuper, rester occupée, faire le ménage, etc. Garder la flamme, mais pour plein d'autres choses, et ne pas repenser en boucles à des choses qui font chavirer mon petit coeur.
Voici donc mon petit récit, au cas où quelqu'un d'autre se reconnaîtrait dans ma situation ! =) Parfois ça fait du bien de lire des interrogations semblables. Par exemple, j'ai apprécié lire le message de @Vogel sur retrouver la soif perdue de la culture et des bonnes choses ! Je me perds moi aussi dans les méandres de YT, et parfois, j'en ressors comme surprise d'avoir été plongée dans cette sorte d'endormissement...
Merci le forum d'être toujours là, merci les Madmoizelles d'être présentes ici ! C'est trop cool de savoir que ce genre de discussion est quelque part sur la toile
PS : Je viens de me relire, et plutôt que de tout réécrire, je donne ici quelques précisions afin de clarifier davantage les méandres de mon appareil psychique :
il se trouve qu'en fait, je suis pas sûre d'avoir un crush. C'est-à-dire que parfois, j'ai l'impression d'être aromantique, asentimentale, asexuelle, etc. Tout ce que j'aimerais, c'est mieux connaitre Y., car je le trouve intrigant et ai envie d'en savoir plus sur lui. Et quant au sentiment de le saouler, c'est plutôt je crois, que parfois je vais jusqu'à m'interroger sur la nature et le sens des relations sociales. N'ayant pas envie de vivre des relations sociales "névrotiques" ou faussées par les croyances de type destin , personnalité, atomes crochus ou pas... toutes ces choses qui nous enferment et nous font peur. Non, je ne veux pas avoir peur de pas être sur le bon chemin.
Dommage que ce soit si difficile à expliquer avec précision et justesse. Je sais pas si c'est de la psycho, de la philo, ou juste des trucs de comptoir.
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courage @Lagertha~ : ce n'est pas facile mais je ne pense pas qu'il aimerait que vous restiez en contact uniquement parce que tu te sentirais trop coupable à l'idée de sortir de sa vie!
De mon côté, je partage avec vous un émoi inattendu : il a sérieusement fallu que je me serve un verre de vodka-citron-sirop d'érable pour remplir mon profil Tinder pour de vrai. Et moi qui pensais avoir tout balisé, j'ai changé des trucs : je me trouvais moche sur les photos que j'avais prévues, etc. Alors que les profils par ici sont pas ouf. Je n'ai plus l'habitude d'être sur Tinder et je me sens vulnérable.
J'ai réglé mes paramètres de telle sorte à passer à côté du profil du rustre.
Et franchement, je m'attends à un confinement prochain. C'est ma minute (?) auto-centrée mais la dernière fois que je me suis remise sur T, le confinement avait été prononcé dans la foulée. Mais bref, j'ai envie de voir.
@Vogel : super réflexion, je me reconnais beaucoup dans ce que tu racontes. A partir de là, je pars sur mes propres marottes.
Je suis souvent taraudée par "ce que je fais (divertissement) en vaut-il la peine ?", "n'est-ce pas signe d'une certaine névrose de vouloir être productive/être dans l'amélioration de soi MÊME dans les loisirs ?"
Une psy que j'avais consulté m'avait dit de plutôt réfléchir à la question "qu'est-ce que ma valeur ?" qu'à celles-là (ce qui impliquerait que j'ai une valeur distincte de la qualité de ce que je lis/fais/regarde/écoute ? Bizarre).
Quand j'étais étudiante, j'étais chaque année envahie par le soupçon selon lequel j'avais régressé intellectuellement pendant l'été et que je n'allais jamais rattraper mon retard culturel et intellectuel sur la moi du passé.
Aujourd'hui, je sais que je suis moins cultivée sur certaines choses que la moi du passé (je ne fréquente plus la presse/la radio au quotidien, je ne lis plus de philosophie ni de critique littéraire, je vais (forcément) moins au théâtre et au cinéma...) mais je sais aussi que mes goûts et mes centres d'intérêt sont plus affirmés. Pour autant, j'ai une mémoire assez naze et je ne me souviens de rien avec précision (sauf des anecdotes perso qui me foutent la honte ou la rage, au choix) (
). Du coup, à une question qui tournait sur les RS à un moment : sur quel sujet seriez-vous capable de donner un cours magistral de 30 minutes, je pense que je pourrais répondre : mes moments de SEUM. Passionnant, je sais.
En tout cas, j'ai un peu élargi mes critères de savoirs : le sport, les activités manuelles, je les compte aussi dans le rang des choses que je suis contente d'apprendre (réparer mon vélo, déboucher un évier, broder un motif floral, courir une heure -ou quatre- sans m'arrêter, me repérer à l'aide d'une carte IGN, etc). J'ai découvert cet horizon assez tardivement et il m'intéresse bien (et je le trouve assez démocratique, plus que lire de la philo, par ex).
Un truc que j'admirais chez le rustre (d'ailleurs, inutile de parler au passé pour ce point précis), c'est qu'il semblait s'occuper seul de plein de manières intelligentes et qualitatives (ou bien vues socialement // fait de traîner/errer sur @) : dessin, pratique d'un instrument de musique, construction d'instruments de musique, bricolage, observation naturaliste, photo, etc. Un geek, quoi.
Et ça me fait aussi penser à une citation de Kurt Vonnegut sur les loisirs. Je résume : l'important, ce n'est pas de maîtriser / d'être bon / d'avoir du talent pour tel loisir, c'est de prendre du plaisir à en faire. J'ai une vision assez figée de l'intelligence/du talent qui me conduit souvent à abandonner rapidement une activité si j'ai l'impression de ne pas être bonne/douée pour et j'essaie de m'en défaire.
Et j'ai mis du temps à en arriver là : je ne suis pas bonne en course à pied mais courir me procure d'agréables sensations (enfin, je travaille sur ce point afin que ce soit de nouveau le cas). Pareil pour le yoga. Difficile d'évaluer son aptitude en marche à pied et tant mieux. Je suis contente d'apprendre des choses au fil de mes lectures, ou simplement de m'évader. En impro, l'idée, c'est de rater avec joie et panache. En loisirs créatifs (tricot, broderie ecm), il y a vraiment de la satisfaction à mettre en ordre une matière, la transformer. Pareil en cuisine. Etc.
Pour ma part, je sais que je marche bien par objectif. Et le fait d'avoir un nombre de livres à lire sur Goodreads (pas encore fixé cette année), de participer sur le forum (bon, je devais faire un bilan ce WE) (
) au challenge cuisine/lecture/ de jeter un œil à élargissons nous horizons de lecture géographiques, voire peut-être de participer au challenge ciné (j'ai une pratique du cinéma ou je me montre exigeante envers moi-même quand je sors au cinéma et où la plupart des mes (re)visionnages maison se rangent dans le registre du réconfort, ce qui marche moyennement bien ces temps-ci niveau découverte), ça me donne des cases précises à cocher et le fait de voir que j'y arrive me motive d'autant plus.
En tout cas, l'idée qu'on rende compte ici de nos lectures, activités culturelles-manuelles-créatives, découvertes... me plaît beaucoup!
Je voulais m'intéresser au bricolage, cette année : j'ai zéro expérience, connaissance ou outil, mais ça me semble être une compétence nécessaire pour être une célibataire épanouie et autonome. J'avais emprunté un ouvrage sur le sujet mais ça se lit moins bien que les livres de recettes.
De mon côté, je partage avec vous un émoi inattendu : il a sérieusement fallu que je me serve un verre de vodka-citron-sirop d'érable pour remplir mon profil Tinder pour de vrai. Et moi qui pensais avoir tout balisé, j'ai changé des trucs : je me trouvais moche sur les photos que j'avais prévues, etc. Alors que les profils par ici sont pas ouf. Je n'ai plus l'habitude d'être sur Tinder et je me sens vulnérable.
J'ai réglé mes paramètres de telle sorte à passer à côté du profil du rustre.
Et franchement, je m'attends à un confinement prochain. C'est ma minute (?) auto-centrée mais la dernière fois que je me suis remise sur T, le confinement avait été prononcé dans la foulée. Mais bref, j'ai envie de voir.
@Vogel : super réflexion, je me reconnais beaucoup dans ce que tu racontes. A partir de là, je pars sur mes propres marottes.
Je suis souvent taraudée par "ce que je fais (divertissement) en vaut-il la peine ?", "n'est-ce pas signe d'une certaine névrose de vouloir être productive/être dans l'amélioration de soi MÊME dans les loisirs ?"
Une psy que j'avais consulté m'avait dit de plutôt réfléchir à la question "qu'est-ce que ma valeur ?" qu'à celles-là (ce qui impliquerait que j'ai une valeur distincte de la qualité de ce que je lis/fais/regarde/écoute ? Bizarre).
Quand j'étais étudiante, j'étais chaque année envahie par le soupçon selon lequel j'avais régressé intellectuellement pendant l'été et que je n'allais jamais rattraper mon retard culturel et intellectuel sur la moi du passé.
Aujourd'hui, je sais que je suis moins cultivée sur certaines choses que la moi du passé (je ne fréquente plus la presse/la radio au quotidien, je ne lis plus de philosophie ni de critique littéraire, je vais (forcément) moins au théâtre et au cinéma...) mais je sais aussi que mes goûts et mes centres d'intérêt sont plus affirmés. Pour autant, j'ai une mémoire assez naze et je ne me souviens de rien avec précision (sauf des anecdotes perso qui me foutent la honte ou la rage, au choix) (
). Du coup, à une question qui tournait sur les RS à un moment : sur quel sujet seriez-vous capable de donner un cours magistral de 30 minutes, je pense que je pourrais répondre : mes moments de SEUM. Passionnant, je sais.En tout cas, j'ai un peu élargi mes critères de savoirs : le sport, les activités manuelles, je les compte aussi dans le rang des choses que je suis contente d'apprendre (réparer mon vélo, déboucher un évier, broder un motif floral, courir une heure -ou quatre- sans m'arrêter, me repérer à l'aide d'une carte IGN, etc). J'ai découvert cet horizon assez tardivement et il m'intéresse bien (et je le trouve assez démocratique, plus que lire de la philo, par ex).
Un truc que j'admirais chez le rustre (d'ailleurs, inutile de parler au passé pour ce point précis), c'est qu'il semblait s'occuper seul de plein de manières intelligentes et qualitatives (ou bien vues socialement // fait de traîner/errer sur @) : dessin, pratique d'un instrument de musique, construction d'instruments de musique, bricolage, observation naturaliste, photo, etc. Un geek, quoi.
Et ça me fait aussi penser à une citation de Kurt Vonnegut sur les loisirs. Je résume : l'important, ce n'est pas de maîtriser / d'être bon / d'avoir du talent pour tel loisir, c'est de prendre du plaisir à en faire. J'ai une vision assez figée de l'intelligence/du talent qui me conduit souvent à abandonner rapidement une activité si j'ai l'impression de ne pas être bonne/douée pour et j'essaie de m'en défaire.
Et j'ai mis du temps à en arriver là : je ne suis pas bonne en course à pied mais courir me procure d'agréables sensations (enfin, je travaille sur ce point afin que ce soit de nouveau le cas). Pareil pour le yoga. Difficile d'évaluer son aptitude en marche à pied et tant mieux. Je suis contente d'apprendre des choses au fil de mes lectures, ou simplement de m'évader. En impro, l'idée, c'est de rater avec joie et panache. En loisirs créatifs (tricot, broderie ecm), il y a vraiment de la satisfaction à mettre en ordre une matière, la transformer. Pareil en cuisine. Etc.
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Pour ma part, je sais que je marche bien par objectif. Et le fait d'avoir un nombre de livres à lire sur Goodreads (pas encore fixé cette année), de participer sur le forum (bon, je devais faire un bilan ce WE) (
) au challenge cuisine/lecture/ de jeter un œil à élargissons nous horizons de lecture géographiques, voire peut-être de participer au challenge ciné (j'ai une pratique du cinéma ou je me montre exigeante envers moi-même quand je sors au cinéma et où la plupart des mes (re)visionnages maison se rangent dans le registre du réconfort, ce qui marche moyennement bien ces temps-ci niveau découverte), ça me donne des cases précises à cocher et le fait de voir que j'y arrive me motive d'autant plus.En tout cas, l'idée qu'on rende compte ici de nos lectures, activités culturelles-manuelles-créatives, découvertes... me plaît beaucoup!
Je voulais m'intéresser au bricolage, cette année : j'ai zéro expérience, connaissance ou outil, mais ça me semble être une compétence nécessaire pour être une célibataire épanouie et autonome. J'avais emprunté un ouvrage sur le sujet mais ça se lit moins bien que les livres de recettes.
Dernière édition :
Les posts récents sur "que fais-je de mes journées, à trainer sur YT, est-ce que j'apprends quelque chose ou est-ce que je perds juste mon temps ?" me parlent bcp. Je me rappelle avoir pensé quelques fois, face à des gens plus cultivés, que j'avais rien à raconter. Souvent, je peux commencer mes phrases par "j'ai vu une vidéo YT où un youtubeur disait...", ou "j'ai lu un article qui disait..." Mais souvent ce sera soit un témoignage perso, soit du contenu jeux vidéos, donc pour la plupart des gens pas très intéressant.
Je regarde souvent les mêmes films, les mêmes séries, les mêmes vidéos, donc au final je les connais par coeur et donc je peux en parler dans le détail... mais ça n'intéresse personne autour de moi. Mais ça peut se solutionner en créant un blog
Pour contrer cela, et surtout pour donner un sens à ma vie (je ne dis pas ça en l'air, si je n'ai pas de projet avec un grand P, je n'ai aucun intérêt à vivre/rester en vie), je réfléchis à ce que je veux, je suis en train de mettre au point mon prochain Projet, avec la liste des actions que je dois faire pour y aboutir. Ca passe par beaucoup de formation, d'apprentissage, et ça me force maintenant sur YT à regarder des vidéos uniquement sur les sujets qui ont un rapport avec mon Projet (non non ça fait pas macron). Je me suis mise à lire un livre aussi (que j'ai acheté il y a des mois sans le lire). Et je me sens mieux, en sachant que j'avance vers le Projet.
bon après ça dépend des jours, ces derniers temps, je régresse et regarde du loisir sur YT.
Je regarde souvent les mêmes films, les mêmes séries, les mêmes vidéos, donc au final je les connais par coeur et donc je peux en parler dans le détail... mais ça n'intéresse personne autour de moi. Mais ça peut se solutionner en créant un blog
Pour contrer cela, et surtout pour donner un sens à ma vie (je ne dis pas ça en l'air, si je n'ai pas de projet avec un grand P, je n'ai aucun intérêt à vivre/rester en vie), je réfléchis à ce que je veux, je suis en train de mettre au point mon prochain Projet, avec la liste des actions que je dois faire pour y aboutir. Ca passe par beaucoup de formation, d'apprentissage, et ça me force maintenant sur YT à regarder des vidéos uniquement sur les sujets qui ont un rapport avec mon Projet (non non ça fait pas macron). Je me suis mise à lire un livre aussi (que j'ai acheté il y a des mois sans le lire). Et je me sens mieux, en sachant que j'avance vers le Projet.
bon après ça dépend des jours, ces derniers temps, je régresse et regarde du loisir sur YT.
Coucouuu 
Je me sens un peu honteuse de redébarquer sur Mad tout les 6 mois juste quand j’ai un truc qui ne va pas
Mais j’ai toujours trouvé tellement de soutien et de richesse dans ce forum que c’est ce qui me vient en tête à chaque fois..
Édit : je me relis et je me dis qu’en fait je suis trop en manque de lien social en ce moment, je suis au chômage technique depuis novembre alors clairement ma vie et mes relations sociales sont au ralenti, je sais plus comment me comporter avec les gens jcrois
Je me sens un peu honteuse de redébarquer sur Mad tout les 6 mois juste quand j’ai un truc qui ne va pas Mais j’ai toujours trouvé tellement de soutien et de richesse dans ce forum que c’est ce qui me vient en tête à chaque fois..
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Édit : je me relis et je me dis qu’en fait je suis trop en manque de lien social en ce moment, je suis au chômage technique depuis novembre alors clairement ma vie et mes relations sociales sont au ralenti, je sais plus comment me comporter avec les gens jcrois
Dernière édition :
@Lhéon : si tu vis un peu à côté de la nature, une ballade ? ou alors une ballade en centre ville, si le temps s'y prête, ça peut être un chouette moment
Oui il peut y avoir moyen de se balader.. J’y ai pensé parce qu’il est très nature donc je suis quasi sur que ça lui plairait.@Lhéon : si tu vis un peu à côté de la nature, une ballade ? ou alors une ballade en centre ville, si le temps s'y prête, ça peut être un chouette moment
En fait j’ai du mal à m’imaginer rencontrer quelqu’un pour la première fois et pas l’avoir face à moi pour discuter et « l’analyser ». Je me rends compte que c’est un peu idiot, au final c’est que ça me demande de sortir de la zone de confort du premier date où tu bois un verre en terrasse et c’est « facile ». Donc effectivement je pourrais peut être lui proposer une balade..
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Dernière édition :
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