V
Vogel
Guest
Bon... J'ai sauvé mes miches. J'ai eu ma psychiatre au téléphone, elle m'a dit "Vogel, on va se mettre d'accord sur une chose : vous arrêtez les sites de rencontre tout de suite". J'avais préparé un message pour dire au mec que je voulais faire une pause et le revoir plus tard. Dès que ma psychiatre m'a dit ça, je me suis dit que c'était le signal pour envoyer.
J'ai écrit que je trouvais qu'il avait mis de la distance, que je ne savais pas ce que ça voulait dire, mais que de mon côté j'avais fait le point et que je ne me sentais pas prête pour le dating en ce moment comme il l'avait sûrement ressenti. J'ai ajouté que néanmoins, j'avais passé des bons moment avec lui, et que je trouverais dommage de mettre un point final tout de suite. Alors j'ai dit que je lui proposais qu'on s'échange nos numéros et qu'on se revoit peut-être plus tard, dans un bar, qui sait.
Dès lors, je me suis sentie hyper soulagée. J'ai été honnête avec moi-même, et je me suis sauvée d'un truc pas bon du tout. Cette semaine j'ai complétement flambé, j'ai cru que je n'allais pas y survivre. J'ai des gros soucis, quoi. L'anxiété est retombée. Il m'a répondu quelques heures plus tard, me disant que cette semaine il était en train d'y réfléchir tranquillement, qu'il me comprenait, que ma tension avait été à peine palpable ahah, et qu'il voulait bien faire comme ça. Puis il a ajouté son numéro.
Voilà. Maintenant je ne sais pas ce que je vais faire. Prendre du temps pour moi. Ce gars me reste en tête, j'ai vraiment eu un petit coup de coeur pour lui. Mais j'ai besoin de prendre du recul sur moi et mes réactions. Si on avait continué, j'aurais tout fait foirer de toute manière. Je préfère encore tenter de me calmer, quitte à tout faire foirer plus tard Je ne sais pas si c'est une si bonne idée d'avoir mis juste une parenthèse, parce que ça fait que je ne peux pas totalement me concentrer sur moi en dehors de cette histoire. Mais peut-être que je vais réussir quand même, que je minimise mes capacités.
Quand j'entends que les terrasses vont rouvrir, j'ai déjà un peu de baume au coeur. Je me dis que ça va me redonner des forces de voir un peu plus mes amis, aux beaux jours, de voir de la foule. C'est ça ma vie normale.
Déjà, je vais mieux, c'est l'essentiel.
J'ai écrit que je trouvais qu'il avait mis de la distance, que je ne savais pas ce que ça voulait dire, mais que de mon côté j'avais fait le point et que je ne me sentais pas prête pour le dating en ce moment comme il l'avait sûrement ressenti. J'ai ajouté que néanmoins, j'avais passé des bons moment avec lui, et que je trouverais dommage de mettre un point final tout de suite. Alors j'ai dit que je lui proposais qu'on s'échange nos numéros et qu'on se revoit peut-être plus tard, dans un bar, qui sait.
Dès lors, je me suis sentie hyper soulagée. J'ai été honnête avec moi-même, et je me suis sauvée d'un truc pas bon du tout. Cette semaine j'ai complétement flambé, j'ai cru que je n'allais pas y survivre. J'ai des gros soucis, quoi. L'anxiété est retombée. Il m'a répondu quelques heures plus tard, me disant que cette semaine il était en train d'y réfléchir tranquillement, qu'il me comprenait, que ma tension avait été à peine palpable ahah, et qu'il voulait bien faire comme ça. Puis il a ajouté son numéro.
Voilà. Maintenant je ne sais pas ce que je vais faire. Prendre du temps pour moi. Ce gars me reste en tête, j'ai vraiment eu un petit coup de coeur pour lui. Mais j'ai besoin de prendre du recul sur moi et mes réactions. Si on avait continué, j'aurais tout fait foirer de toute manière. Je préfère encore tenter de me calmer, quitte à tout faire foirer plus tard Je ne sais pas si c'est une si bonne idée d'avoir mis juste une parenthèse, parce que ça fait que je ne peux pas totalement me concentrer sur moi en dehors de cette histoire. Mais peut-être que je vais réussir quand même, que je minimise mes capacités.
Quand j'entends que les terrasses vont rouvrir, j'ai déjà un peu de baume au coeur. Je me dis que ça va me redonner des forces de voir un peu plus mes amis, aux beaux jours, de voir de la foule. C'est ça ma vie normale.
Déjà, je vais mieux, c'est l'essentiel.