Célibattantes !

23 Décembre 2012
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@Heather. @Commeca Merci pour vos réponses. C'est bien d'avoir des points de vue de personnes "plus avancées" que moi sur le sujet, ça m'aide à essayer d'y voir plus clair!

@Tombétoile Trop cool, c'est la magie de ce topic vraiment de se fréquenter par message pendant des années de galère et de prises de tête pour finalement avoir une MadZ qui en a bien bavé voir un retournement de situation absolu comme le tien avec une personne qu'on n'avait pas du tout vue venir :cupidon: Continue à nous donner des nouvelles ici quand même!!

(j'en profite pour poker @Tamiat aussi d'ailleurs, je sais que le contexte de tes derniers messages ici est plus à jour du tout :cretin:)
 
23 Décembre 2012
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J'ai le moral un peu down et stressé, peut-être que ça sera plus du tout le cas demain, mais je pense que je dormirai mieux si j'en parle à quelqu'un :cretin:

Déjà, au boulot, c'était vraiment fatigant psychiquement ces derniers temps.
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Après, il y a toujours cette histoire d'université qui m'a bien préoccupée.
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Et enfin, le truc qui me stresse vraiment là avant d'aller me coucher, c'est un truc "domestique" lié à ma colocation. Bon je vous préviens c'est un récit d'accroche pas très pasionnant, mais j'avais besoin d'évacuer, quitte à me coucher super tard :cretin:
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Bref, voilà, j'ai passé une heure à écrire ce message mais je me sens mieux maintenant :cretin:
 
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Bon ben je double poste parce que j'espérais que j'aurais vu la futilité de notre dispute hier avec ma coloc après une nuit de sommeil mais non seulement je me sens pas moins stressée mais en plus je trouve encore plus injuste et gratuit qu'elle se soit énervée sur moi comme ça. Franchement, j'ai pas trouvé que ses reproches menaient à quelque chose de concret à part se défouler, et ça me blesse avec le recul, donc au final , je sais pas si c'était une bonne chose qu'on en discute (vu qu'à la base, elle comptait juste me faire la gueule en silence et c'est parce que notre autre coloc a insisté qu'elle s'est lâchée) mais en même, ça me stresse aussi que je sens toute l'hostilité d'une personne à côté de moi en mode passif agressif parce qu'elle ne dit rien mais n'en pense pas moi.
Bref, je suis toujours un peu en mode "je veux me barrer" :yawn: Mais non seulement j'aime ma maison mais en plus le marché immobilier est ultra tendu donc c'est pas facile de trouver un nouveau logement de toute façon (c'était aussi un de mes stress pour le diplôme, de me dire que je sais pas je pourrai partir si au bout de 2 ans j'en ai marre de vivre ici). Bon c'est un peu surréagir je pense, mais c'est vrai que va me pèse un peu de vivre avec des gens qui ont entre 6 et 12 ans de moins que moi (avant j'avais un coloc 5 ans plus vieux que moi aussi donc ça cobtrebalançait un peu). Après on me sort des trucs comme "on dirait ma mère" quand je fais des demandes, je passe pour une rabat-joie et je me retrouve dans des prises de tête pas très matures (je pense que beaucoup de trentenaires auraient pas vraiment pété un câble de la même manière que ma coloc de moins de 25 ans). Et je dis même pas que j'ai rien à me reprocher, mais les reproches qu'elle m'a faits je ne les comprends pas (surtout qu'elle soit persuadée que je m'en prends à elle régulièrement alors qu'au contraire, je tais ou minimise souvent mes remarques quand je sais que c'est elle comparé aux mecs!). Et je reconnais que j'ai clairement fait une erreur en réagissant sur Whatsapp au lieu de prendre sur moi après le détends-toi mais me prendre une telle litanie de reproches pendant 30 minutes, je comprends pas trop.
Bref, voilà fallait que je le redise parce que ça continue à me prendre la tête ce matin.
 
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Bonjour à toutes!
Je rebondis sur le thème abordé par @Slaw des vacances en tant que célibataire. C'est un des aspects de ma vie qui me pèse le plus. Je rêve de camping sauvage, de road trip en camping car, de randos en Norvège... Je suis un brin trouillarde, je n'ose pas encore me lancer dans de telles aventures seule et je n'ai pas d'amis disponible pour partager cela (tous ont d'autres priorités, leur couple, leur famille ou simplement pas les mêmes intérêts). A chacune de mes vacances, j'ai la désagréable impression de passer à côté de riches expériences que la vie pourrait m'offrir. D'autant plus que je vois ce que mon entourage vit, je les envie beaucoup dans mon coin. Je ne suis pas insatisfaite des vacances que je passe, disons que je me satisfais de peu. Je me sens très bien chez moi, je vis dans une belle région que j'explore en solo petit à petit et je lis, je fais du sport. Mais j'ai besoin de découvertes, d'expériences enrichissantes, de joie, que je ne trouve pas dans ce quotidien. Quel genre de vacances vous satisfait en tant que célibataire ? Avez-vous des conseils à ce sujet ?

En somme, je me sens stagner en ce moment, dans ma vie. Je n'arrive pas à me projeter dans le futur avec un homme, pourtant c'est ce que je souhaiterais, mais j'imagine que c'est le résultat de mes expériences relationnelles insatisfaisantes. Ainsi je m'imagine seule ces prochaines années. Et j'aimerais être une célibataire épanouie et heureuse. Je vis des choses difficiles au niveau personnel, j'ai peu de soutien, ce qui n'aide en rien mon bien-être. Je dois me débrouiller, je dois pouvoir compter sur moi seule pour retrouver ma vitalité et mon sourire. J'ai aussi besoin de me distancer des applis de rencontre, qui aspirent toute mon énergie et ne m'apportent que déception. Pour ces six prochains mois, je me donne comme objectif (même si je n'aime pas spécialement ce terme, ça me donne l'impression d'avoir des contraintes) d'assumer davantage ma solitude, de la savourer. Participer à des événements culturels. Marcher, beaucoup. Profiter de chaque occasion sociale. Ne pas me mettre en retrait.
 
17 Juillet 2016
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@Tombétoile Tellement contente de lire tes derniers posts !!! Ca me fait trop plaisir pour toi cette jolie histoire, je te souhaite le meilleur et n'hésite pas à venir nous donner des nouvelles ;)

@Tamiat Moi aussi j'attends les derniers chapitres de la saga !! J'espère que ça va quand même pour toi :)

@MorganeGirly
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V

Vogel

Guest
:hello:
Ca fait… très longtemps ! J'espère que vous allez toutes bien, qu'importe votre statut :attaque:
J'ai donc coupé tous quasiment tous mes réseaux sociaux. Je n'aimais pas ce que je devenais dessus, je n'aimais pas les émotions qu'ils me procuraient… Je suis juste repassée ici pour relire les messages que j'avais postés sur ce topic, comme une espèce de remontée au travers des (durs) mois passés. J'y ai lu des trucs intéressants, qui me donnent l'impression d'avoir fait du chemin. C'est dur de s'auto-analyser comme cela, et je ne sais pas si c'est tellement nécessaire, voire souhaitable. Mais il y a certains constats chouettes à faire, comme par exemple le fait que je sois super à l'aise avec mon corps depuis ces derniers mois comparativement à la période où des vieux complexes sur mon visage avaient resurgi. Je n'ai plus tellement de roller-coasters émotionnels non plus, même si chaque journée n'est pas simple et qu'il y a comme une mélancolie latente qui est encore là tapie dans l'ombre.
Allons à ce qui me tracasse le plus en ce moment : je fais toujours un blocage sur le dernier mec que j'ai rencontré sur Tinder. Alors que cela date de QUATRE MOIS. A chaque fois que je constate ce phénomène, j'ai l'impression d'être la pire folle obsessionnelle habitant cette planète. Qu'est-ce que je fous à ressasser cette histoire dix fois par jour ? J'essaye de travailler ça avec ma psy, de me rassurer auprès de mes amies qui m'expliquent que je ne suis pas du tout frappée et que ça leur est arrivé plusieurs fois elles aussi, d'utiliser des techniques bien bobos du développement personnel du genre acceptez vos pensées et imaginez les comme des bulles de savon qui s'envolent vers le ciel et éclatent au gré du vent et respirez mais putain en fait aujourd'hui je me sens juste épuisée et lassée. J'en ai vraiment ras-le-bol d'avoir l'impression de subir le film alors qu'il n'y a plus rien à en tirer, et que je n'ai d'ailleurs même pas (consciemment ?) envie d'en faire quelque chose. Je veux juste retourner à cette période après ma rupture d'il y a deux ans où j'étais bien dans mes basques, sans ruminations, sans obsessions, à prendre les choses comme elles venaient.
Je ne sais pas si vous vous souvenez de la période où j'ai rompu avec une très très très bonne amie. Et bien je fais quasiment chaque jour le constat de combien cela m'a fait du bien et a transformé ma vie positivement. Je connais dans mes relations amicales et familiales un espèce de lâcher-prise que je ne trouvais plus depuis des années, ou même que je n'avais peut-être jamais connu. Cette fille avait aggravé chez moi tous mes soucis de dépréciation, de culpabilité, d'avoir l'impression de mal faire les choses, de déranger, de faire du tort. Et là je suis entrée dans une espèce de confiance en mes amis, ma famille, l'avenir, sur le fait que mon job dans mes relations sociales, c'est simplement d'être moi-même, et que les autres me le rendront bien. Cela va dans les deux sens : j'ai beaucoup moins d'attentes envers les autres. J'essaie d'adopter une attitude où je n'ai pas vraiment d'objectifs dans mes relations, pas de contrat, pas de choses à donner foncièrement et réciproquement. Et je crois que j'ai connu le must de cette nouvelle approche il y a quelques jours, au mariage d'une amie. L'alcool et l'ambiance aidants, au milieu d'amies que j'aime mais vraiment très profondément et très respectueusement, j'ai totalement lâché les vannes et vécu une soirée inoubliable à simplement rire, danser, être moi-même d'une façon que j'aime, gratuite, et assez libérée. J'en ai les larmes un peu d'écrire ça, mais cette soirée que j'ai vécue, c'est presque mon objectif de vie. Juste me sentir moi, affranchie du jugement des autres et surtout du jugement que je porte sur moi-même.
Et c'est ce que m'a dit ma psy récemment quand j'ai exposé tout ça et que je concluais en bémol qu'avec les mecs et les relations sentimentales ça ne le faisait toujours pas, que j'intellectualisais encore tout, ressassais, attendais trop, calculais, culpabilisais autant l'autre que moi-même. Elle m'a répondu que pourtant j'expliquais bien que j'avais atteint un équilibre auprès de mes amis et mes collègues. On a conclu que j'avais un rapport très particulier au masculin, aux stéréotypes masculins, aux émotions et attitudes typiquement masculines. Que mon travail (entourée de femmes, dans le soin, le "care"), mes amies (pour la plupart très à l'écoute, attentives, gentilles) m'apportaient une sécurité et une aisance, mais que les hommes que je laissais entrer m'apportaient au contraire beaucoup d'angoisses, ainsi que les caractéristiques "masculines" (physiques ou mentales) que je trouvais chez eux et même chez moi. C'est plus complexe que cela, bien entendu, car j'ai bien eu beaucoup de soucis avec mon ancienne amie, mais c'est une part de la réflexion importante que je résume ici. J'ai un souci avec la plupart des hommes et leurs caractéristiques typiques. Et j'ai donc conclu que je cherchais chez mon futur possible partenaire ces caractéristiques "féminines" avec lesquelles je me sens à l'aise : le care, la bienveillance, le soin, et même ce qui est typiquement critiqué chez les femmes : le manque de franchise, le ménagement des sentiments… Quand certaines cherchent chez l'autre leur père, moi je crois que je cherche une mère. (On est d'accord que ce sont des stéréotypes, mais dans mon fonctionnement beh, c'est comme ça, je vois bien que je réagis différemment aux hommes et aux femmes, même si c'est peut-être regrettable).
La séduction, donc. La recherche de partenaire, toussa. Et bien j'ai arrêté une bonne partie de mes quêtes complètement excessives et envahissantes. J'ai arrêté les sites de rencontre (sauf pour stalker et alimenter la personne obsessionnelle que je deviens). J'essaye de provoquer un peu les choses IRL : j'ai toujours des vues sur un mec qui fait du bénévolat avec moi et l'impression qu'il m'aime bien, mais rien ne presse et surtout, rien n'est sûr. Je me rends bien compte que mon envie irrépressible de combler mes failles affectives et narcissiques m'aliène, dans le sens où elle me trompe, me coupe de mes vrais désirs, me pousse vers des gens que je n'aime même pas vraiment, des relations qui ne me correspondent pas, des faux sentiments. Alors j'attends un peu de colmater mes failles pour éviter ces rapports complètement niqués aux hommes. Je sais que je suis le genre de personne capable de me mettre en couple avec peut-être pas le premier venu, heureusement, mais du moins des hommes qui pourraient me faire du mal et me détruire, juste pour gratter le sacro-saint statut du couple et le semblant d'attention qu'il me donnerait. Bon bah ça, j'en fais le pacte avec moi-même, Vogel, juré craché, que ça n'arrivera pas, et que je préfère endurer mes névroses seule qu'avec des ersatz de relation.
Autre lien avec un message que j'avais posté ici : j'arrête enfin de m'abrutir et de perdre mon temps sur tout et n'importe quoi, youtube, insta, et j'en passe. Je lis, enfin ! De la socio, de la philo, des trucs qui m'ont vachement fait peur, et qui sont durs, exigeants, mais qui je ne sais pas... m'élèvent ? Je regarde des films. Au pire, si je m'abrutis, j'essaye que ce soit au moins avec un peu de classe. Mais j'essaye vraiment d'arrêter de perdre (mal) mon temps. J'ai l'impression que tout aujourd'hui nous pousse à perdre notre temps de la mauvaise manière : un travail dur, éprouvant, long, qu'on ramène à la maison, qui nous pousse à foutre les pieds sur la table basse devant le premier truc morne et bête venu. J'essaye de créer un peu aussi. J'écris dans un journal, j'ai créé une mélodie au piano. Et puis des fois je ne fais rien. J'ai encore du mal à bien perdre mon temps (car je pense qu'on peut perdre correctement son temps), à être réellement oisive, mais j'essaye.
Cet été j'ai bien rempli mon emploi du temps et j'ai fait ce petit "road-trip" de deux jours à vélo avec une copine. On a dormi dans un gîte, dans la nature, avec des gens de ce socio-type ultra alternatif, anciens de la ville qui font maintenant de l'agriculture bio et vivent au ralenti, qu'on aime qualifier de bobo, toussa. Bah bobo ou pas, ça m'a vraiment remuée de l'intérieur, d'épuiser mon corps sur ce vélo, d'arriver chez eux et de partager avec eux leur temporalité que je connais pas, la temporalité des saisons, des animaux, des légumes, du soleil, le silence tout autour, et puis ces routes que j'ai empruntées à vélo, qui m'ont permis de redécouvrir ma ville d'une nouvelle perspective : les arbres, le fleuve, la vitesse, la force de mes jambes, l'emploi du temps vide, juste rouler et voir où je m'arrête. Je ne sais pas ce que ça a produit en moi et j'aimerais dépasser ce cliché du "hé ho la vie c'est la nature la ville et internet c'est caca" et en faire vraiment quelque chose : militer ? Je crois que je prends ce pendant avec ma liste de livres à lire sur la gauche radicale, l'écologie, bref, toutes ces théories à découvrir qui pourraient alimenter des opinions que j'ai déjà sur lesquelles je ne sais simplement pas encore poser de mots savants.
Wow, j'arrive à la fin de mon déversoir. Comme d'habitude je vais sûrement modifier des choses, corriger, ajouter, supprimer… Corriger les éventuelles fautes :sweatdrop:

Portez-vous toutes bien, qu'importe ce qui nous attend ensuite. En ce moment je lis de la philosophie stoïcienne, vous savez ces gars qui ont théorisé cette idée "facile" qui est celle de changer ce qu'ils peuvent changer et se désintéresser de ce qu'ils ne peuvent pas changer, et de maîtriser ainsi leurs émotions (en grossissant les traits). Cet aprem j'ai eu une boule au ventre en étant chez mes parents et en imaginant que j'aurais pu avoir un amoureux avec qui partager cette belle journée d'été dans le jardin. Et bien j'ai "accepté" mon émotion bien sûr, comme je l'ai pu, car c'est toujours bien plus facile à dire qu'à faire, et puis je me dis : à quoi bon ? Qu'est-ce que je peux y faire de mon célibat, là, maintenant ? C'est une partie de ma vie à accepter aussi. Et à utiliser. Marre de m'en faire pour des choses face auxquelles je suis impuissante, ou du moins face auxquelles je dois juste être patiente.

C'est confus, comme ces pensées que j'ai tout le temps. Mais c'est comme ça. C'est moi.

:jv:
 
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@Chromatic Alors moi, je suis une spécialiste des vacances seules :cretin:
Personnellement, il y a des périodes où me retrouver seule en vacances a pu me déprimer, en mode "je suis un cas déséspéré qui n'a personne avec qui partager des moments chouettes", et d'autres moments où ça m'a carrément revigoré d'être seule. Faire des vacances seule, ça peut vraiment avoir des côtés magiques parce que tu vis complètement à ton rythme, tu te recentres sur tes envies, tes centres d'intérêt, ce qui te rend curieuse, et tu fais tes propres expériences. Il y a des côtés très contemplatifs et des moments où tu es super fière de toi, et perso j'adore. Je vais au restaurant seule, je savoure mon verre de fin et mon repas, je me vautre dans mon lit d'hôtel avec la télé rien que pour moi, je fais toutes le visites et les activités que j'ai envie, je m'arrête aussi longtemps ou aussi peu que je veux devant les paysages.
Je comprends qu'on soit un peu "trouillarde" comme tu dis. Perso, j'ai souvent un petit coup de panique avant de partir pour une nouvelle destination, mais si c'est juste un peu, je trouve qu'on en ressort encore plus satisfait quand on se dit "allez, j'y vais quand même!". Il ne faut juste pas faire un truc trop radical si on est inquiète pour ne pas non plus ressortir traumatisée, mais on peut oser des trucs qui nous font envie. Moi, perso, ça a commencé un peu comme ça. Je rêvais de certaines destinations, personne n'était vraiment dispo et j'avais pas l'intention d'attendre le bon vouloir des autres, donc j'y allais!
Il y a des vacances où je suis restée assez seule, mais il y a différentes manières de quand même rencontrer du monde, voire des gens pour t'accompagner. Par exemple, les auberges de jeunesse sont idéales car les gens se parlent super facilement, sont régulièrement solos aussi, cherchent des potes pour visiter et trouvent tout à fait normal que tu leur adresses la parole de nulle part. Il faut parfois un peu se bousculer pour faire la conversation, mais une fois qu'on est lancés, ça roule tout seul. La moyenne d'âge est plutôt dans la vingtaine, dans la trentaine dans des destinations moins "faciles" ou perçues comme "moins faciles", mais si tu es plus âgée que la vingtaine, tu pourras aussi apprécier les bed and breakfasts et maisons d'hôtes. Bon, c'est beaucoup des couples qui y vont donc ça peut un peu déprimer en tant que célibataire, mais il y a aussi une sorte de culture du partage et de l'échange, au minimum avec les hôtes, donc même si tu traines pas forcément avec les gens que tu côtoies, tu bavardes avec eux un minimum dans ta journée.
Pour un côté plus encadré, tu peux choisir un club de vacances. Selon le club, tu vas avoir beaucoup de familles et de couples, ou plus des groupes d'amis, mais il y a toujours des gens plus ou moins célibataires ou solos, et souvent les couples ou les familles aiment bien aussi former des petits groupes de vacanciers où tu peux te greffer. En général, plus le club est bon marché, plus tu vas avoir des gens dans la vingtaine, et plus le club est cher, plus la moyenne d'âge augmente, donc en fonction de ton âge et de tes moyens, tu sais ce que tu peux choisir! Dans les clubs, tu peux souvent pratiquer du sport, faire des visites en circuits organisés, faire un peu la fête, participer à des activités rigolotes.
Il y aussi les circuits organisés avec certains circuits qui favorisent la convivialité dans le groupe, ce qui permet de faire des visites et activités où on te prend par la main de A à Z si tu n'es pas à l'aise autrement.

Dans tous les cas, c'est sûr que c'est toujours un peu impressionnant de se dire "j'y vais seule". On a toujours peur de se retrouver seule. Mais déjà, même si tu ne rencontres personne, ta compagnie EST agréable et tu peux faire des tas d'activités et de découvertes par toi-même ou via un prestataire. Ensuite, quand on se lance, on est souvent surpris.
Par exemple, le dernier gros voyage que j'ai fait, c'était pour un gros événement sportif à l'étranger. J'en rêvais depuis des années, mais j'étais un peu hésitante, car j'avais vraiment peur que ce soit triste toute seule dans un stade avec personne avec qui partager ça. J'ai demandé à un pote qui est abonné au PSG et n'a pas d'amis dans son cas, et qui va donc seul aux matchs, comment il le vivait. Il m'a dit que même si c'était pas tout à fait le même contexte, même seul tu es dans l'ambiance et tu partages des choses avec les gens autour de toi. Bon, j'en rêvais donc j'y suis allée, mais sans trop savoir à quoi m'attendre. Hé bah le premier match de l'événement auquel j'ai assisté est un de mes meilleurs souvenirs. Je n'ai pas eu de conversation avec les gens autour, je ne me suis pas fait d'amis ou quoi, mais j'ai trouvé l'ambiance magique, et je ressentais une connivence avec les gens autour de moi, quand ils me regardaient avec un petit hochement de tête approbateur à un moment clé ou se tournait vers moi en criant "ouais!!!!" avec une victoire par exemple. Après, j'ai aussi sympathisé avec des gens pendant ce voyage!
Pour être honnête, si je devais faire mon top 10 de mes meilleures vacances, je pense que beaucoup seraient des moments où j'étais partie seule! J'ai des merveilleux souvenirs avec mes amis aussi, mais il y a quelque chose d'incomparable dans le fait de partir seul et de découvrir les choses par soi-même.
Cela ne veut pas dire bien sûr que je ne trouverais pas chouette aussi de partir en couple ou que ça ne manque jamais d'avoir des amis avec moi quand je suis seule - il y a des moments où on s'ennuie pas mal, et puis si l'avantage c'est qu'on peut faire ce qu'on veut, le désavantage, c'est que quand on sait pas quoi faire, on est le seul à pouvoir trouver une idée, donc on peut perdre beaucoup de temps à chercher comment s'occuper alors qu'un pote pourrait dire "bah moi je tenterais bien ça" ou juste aller se poser au café pour parler, ça serait une activité, et puis évidemment qu'il y a des choses qu'on ose pas trop tout seul et qu'on ferait peut-être plus facilement avec quelqu'un, mais de manière générale, je trouve que l'expérience vacances seule est très chouette quand on choisit quelque chose qui nous plait et dans lequel on se sent bien!

@Leah P. Merci beaucoup pour ton message. Déjà, ça m'a quand même fait du bien d'avoir quelqu'un pour me comprendre et me rassurer sur cette histoire de prise de tête avec ma coloc, parce que j'avais vraiment pas le moral ce matin, j'ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux, etc. Là, ça va mieux mais je pense honnêtement qu'en parler ici et lire ton message à contribuer à me réconforter!
En fait, j'avais vraiment envie d'en parler à quelqu'un, mais je pouvais pas en parler à mes colocs car déjà, on se confie pas à mort, et puis surtout bah c'est pas trop mon genre d'aller me plaindre à quelqu'un d'une personne avec qui on est au même niveau de relation (genre je peux me plaindre d'une amie à des amies qui sont pas très proches d'elle, mais si on fait partie du même groupe, je vais éviter). Et en fait, c'est vrai que ça fait longtemps que j'ai plus l'habitude d'appeler mes amis comme ça, à l'improviste, d'autant plus avec la distance. On doit toujours s'organiser à l'avance, prévoir une heure et un jour dans l'agenda, blablabla, et avec certaines personnes ça fait des mois qu'on essaye de trouver une date et ça matche pas. Donc quand on a un coup de blues comme ça, bah c'est pas idéal quoi :yawn: A l'époque de Romain, j'appelais ma "meilleure amie", mais non seulement j'ai pris des distances depuis sur le côté "pansement émotionnel" de notre relation, mais en plus, elle qui n'a pas vraiment de boulot depuis des années (pas par handicap je précise hein, plus ou moins par manque de motiv) et n'a pas grand-chose de concret comme activité quotidienne a tendance du coup à avoir l'impression que ses journées sont déjà hyper remplies quand elle doit éplucher des pommes ET prendre l'apéro avec le voisin, et du coup, quand on doit s'appeler, elle ne cesse de changer d'heure et de date, et d'avoir toujours un truc "important" de dernière minute à faire, qui fait que je me retrouve à poireauter, donc bref, pas non plus idéal dans ma situation.
Du coup, bah je voyais que mes parents que je pouvais appeler comme ça pour chouiner et qui seraient hyper ravis de me parler immédiatement! Hé bah quand je les ai appelés, ils étaient même pas dispos :yawn:
Bref, j'étais un peu déprimée quoi et ça m'a fait du bien d'en parler ici!

En fait ma coloc est vraiment bien située si je fais le diplôme car je suis près de mon boulot (quand on reviendra au bureau) ET de la gare pour l'université, du coup ça réduit un peu mes recherches. Mais oui, je peux rester aux aguets des offres existantes. Je ne déteste pas ma coloc du tout en plus, même si matin je pensais "c'est la pire colocation que j'ai jamais eu!!!" :yawn: Alors que bon, c'est un peu injuste quand même, j'aime vraiment bien mes colocs :yawn:

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Purée, ça y est maintenant j'ai tellement peur de passer pour la grosse relou insupportable que j'ose pas écrire à mon coloc qui fume que je sens sa clope jusque dans ma chambre à l'étage du dessous et s'il pourrait faire en sorte de bien bien se pencher à sa fenêtre, car j'ai déjà ouvert la fenêtre dans les escaliers entre nous pour aérer et ça suffit pas... pourtant je m'étais "la prochaine fois je lui dis" et là, c'est la troisième vague d'odeur d'après-boulot que je sens, il se lâche de plus en plus :crying:
 

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