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@MorganeGirly Ce que tu dis sur les applis ça m'évoque un peu la façon dont le marché des applis en France était organisé il y a 10-15 ans : il y avait Meetic qui était un peu boomer mais pour les relations sérieuses, et le tout jeune Tinder qui était juste plans Q. Aujourd'hui le marché a bien évolué, il y a douze mille applis parfois très spécifiques, et n'étant plus à jour je ne saurais pas te dire laquelle est "celle des relations sérieuses"
En faisant une recherche rapide j'ai trouvé cet article qui mentionne eDarling et Parship comme applis "relations sérieuses".
Je vous rejoint un peu sur la déprime générale, moi j'approche la trentaine et j'ai l'impression d'avoir loupé le train, même à mon âge (29 ans) j'ai l'impression que sur les appli la moitié des gens sortent d'une relation sérieuse longue et n'ont pas grand chose à offrir, ne cherche pas tout de suite un truc autant prenant, était marié et sont encore au milieu du divorce, ont des enfants et pour moi c'est un gros non. Parfois j'aimerais retourner en arrière et secouer mon moi de 20 à 25 ans en lui disant "arrête tes conneries de dire que tu veux pas être en couple maintenant, c'est la tout de suite que les jeux ce font, après il restera les fonds de tiroirs et les pots brisé d'après séparation". Je pensais que ça devenait compliqué plus tard.
Mais cela dit actuellement j'ai une lueur d'espoir parce que j'ai eu deux rdv avec deux femmes qui veulent les deux un second rdv (j'arrive tellement jamais à cette étape que j'ai l'impression qu'un second rdv équivaut à un mariage presque). En plus les deux sont jolies et avec des bonnes situations donc on verra ce que ça donne. J'espère que je pourrais au moins transformer un essai
En fait je me sens pas mal perdue parce que j'ai eu deux relations de plusieurs mois avec des personnes poly mais c'est pas la même dynamique et une de un mois. J'ai l'impression de pas avoir eu d'essai sur comment on sait si c'est la bonne personne ou pas que je sais pas trop comment on doit faire D'ailleurs là ça me stresse un peu le fait que j'en ai vu deux un peu en même temps, je parlais avec les deux et la suggestion de rdv est venue en même temps donc j'ai accepté les deux en me disant que vu comme c'était d'habitude, j'avais 0.2% de chance d'avoir un second rdv avec les deux et voilà Maintenant ça me stresse de me dire que je vais devoir choisir et que peut-être j'aurais pas fait le bon choix (enfin si ça se trouve elles vont les deux choisir qu'elles veulent pas de moi on s'entend ).
@MorganeGirly J'y ai déjà pensé aux applis plus chères (genre parship) et je pense que si ma situation financière était meilleure je tenterais. J'ai juste la peur qu'en tant que lesbienne je paie pour... une personne sur l'appli, mais vu les applis actuellement je me dis que sur une application ou tout le monde doit payer et une somme quand même pas dérisoire, les gens sont motivés. @Lagertha~ J'avais lu ou vu une vidéo je ne sais plus, que maintenant plus aucune app n'est vraiment "sérieuse" ou "plan Q". Elles ont toutes essayé de se démarquer et au final les gros charots viennent quand même dessus tant que c'est gratuit. Je pense (mais je n'ai pas testé mon hypothèse) que les gens prêt à mettre une centaine de francs par mois ne font pas ça juste pour faire passer le temps et oublier leur ex ou booster leur ego
Je vous rejoins un peu, dans cette situation de : Je n'ai jamais été officiellement en couple monogame officiel (je suis dans la 1ère moitié de la trentaine).
Ce que j'ai connu, c'est les relations types sexfriend, partenaire régulier, relations poly (bon, le mieux que j'ai fait c'est 2 relations en même temps, donc je me définie plutôt comme polyacceptante).
Y a eu une personne qui a priori aurait voulu du sérieux, il y a 12 ans, mais pour le coup j'ai totalement gâché ce potentiel (et cette personne m'a au final quitté pour quelqu'un d'autre et est toujours avec actuellement. Bravo le veau )
Niveau durée j'ai eu du assez court, genre entre 2 et 3 mois. Et du long (un peu plus d'un an et demi avec mon ex-partenaire, et actuellement ça fait 2 ans que je relationne avec un ami proche).
Moi aussi j'ai pas mal l'impression d'avoir loupé le coche. Après je suis privilégiée dans le sens où j'ai plusieurs amis (surtout des femmes, mais aussi 2-3 hommes) qui sont/ont été célibataires longue durée ou n'ont jamais eu de relations. Par exemple, un d'entre eux a eu sa 1ère relation à 34 ans ^^ donc si, c'est encore possible de trouver des hommes célibataires dans la trentaine.
Et dans mon cas aussi, je me demande ce qui cloche chez moi, pour que personne ne veuille vraiment s'engager avec moi...et je suis pessimiste au point de penser que même quand la vague de divorces arrivera, je louperai encore le coche
Probablement un mélange de peur de l'engagement (voir de flemme ), de pas savoir ce que je veux vraiment, de ne pas choisir les bonnes personnes/accepter certaines dynamiques relationnelles qui ne me conviennent pas réellement car persuadée de ne pas mériter mieux. Et y a peut-être aussi un côté où je ne me rends pas disponible émotionnellement, et les quelques fois où j'ai un crush, j'évite de le montrer. Et je pense que ça peut jouer, si des partenaires potentiels ont la sensation qu'on n'est pas plus intéressés que ça par une relation, je sais pas si c'est très clair (peut-être que je préciserai plus quand j'aurai plus de temps)
Bon moi je casse un peu l'ambiance pour dire à quel point c'est cool le célibat.
Du coup, je vais faire ma misandre: en vrai, la plupart des mecs se comportent comme des boulets quand ils sont en couple, quand ils ne sont pas carrément toxiques. Et j'ai l'impression qu'on est de plus en plus de femmes à refuser de baisser nos standards et à préférer rester célibataires plutôt que de se sacrifier sans cesse pour un mec, qui au final, ne te donnera même pas un dixième que ce que tu lui apportes.
Et même quand tu n'es pas en couple avec un mec, mais que tu couches avec lui, beaucoup se comportent mal, en ghostant ou en harcelant, parce qu'ils pensent qu'une fois que tu as dis oui pour coucher une fois, c'est open bar 24 h sur 24.
Bref, mieux vaut être seule que mal accompagnée.
Paradoxalement, j'apprécie davantage la compagnie des hommes depuis que j'ai quitté les applis et que j'ai cessé de rechercher activement quelqu'un. J'apprécie de pouvoir avoir des relations platoniques avec eux.
En vrai, je sais bien qu'il existe des hommes qui font des efforts et que le bonheur en couple est possible. Je pense qu'il faut garder espoir mais je ne suis pas sûre que les applis soient toujours d'une grande aide. De nos jours, on a cette impression qu'on peut commander de l'amour ou du sexe comme on commande un Uber, mais en fait c'est loin d'être simple.
Même dans le passé, je suis pas sûre que c'était aussi simple de rencontrer quelqu'un malgré les mariages arrangés. Pas sûre qu'on faisait le choix de partenaire le plus judicieux à cause de la pression familiale, sociale, le poids de la religion etc (en plus une fois mariée, c'était quasi impossible de divorcer, la bonne angoisse). Parce qu'à la fin, ce qui importe pour soi, c'est pas d'être en couple, mais d'être heureux avec son partenaire, nan ?
@Carlawn
Je comprends totalement ta perspective et que tu puisses trouver ça chouette, surtout si tu as déjà vécu les mauvais côtés des relations. Perso, il y a des aspects que j'adore dans le célibat (et c'est un peu un problème aussi parce que je pense que l'expression "célibataire endurci" ne sort pas de nulle part : quand tu as l'habitude de ne prendre en compte presque que toi dans tes choix de vie pendant très longtemps... j'imagine que ça devient difficile d'accepter de renoncer à ça) donc je vois totalement son aspect séduisant.
Par contre, quand tu dis que l'important c'est pas d'être en couple, mais d'être heureux avec son partenaire, je pense que ça dépend ce que tu attends du couple et de ta définition du "bonheur".
Sinon, j'ai oublié de dire dans mon message d'hier que ces derniers temps, je mettais Selling Sunset sur Netflix en fond et ya une des agentes immobilières qui rencontre son mec sur un site de rencontre, elle est Mexicaine aux USA et lui Britannique en Angleterre, et c'est présenté comme le big love (on voit le gars et tout donc pas un scam). Alors c'est pas la série de télé réalité la plus réaliste je pense
Mais en lisant en plus l'une d'entre vous qui disait un truc du genre oui, ya personne autour de moi pour me caser, donc je risque de rencontrer personne, ça m'a fait penser qu'en vrai, ya sûrement des gens qui me conviendraient dans le monde mais probablement pas autour de chez moi (j'habite dans une ville de taille correcte mais pas Paris non plus, et franchement, j'accroche pas des masses à la vibe des gars locaux), et c'est dommage que les applis type Tinder et Bumble se concentrent sur les gars autour de chez toi car bah en vrai, ne pas voir mon mec tous les jours, ça me dérangerait pas vu que c'est déjà le cas depuis longtemps Je veux pas quelqu'un pour m'aider à sortir les poubelles, c'est plus un partage de vie général qui m'intéresse, donc c'est pas si grave si le gars n'est pas là tous les jours voire pas là pendant des semaines, au final c'est même pas trop mal qu'on ait chacun sa vie tout en ayant un engagement mutuel.
Donc j'ai commencé à regarder un peu sur Internet des trucs du genre "appli pour trouver quelqu'un qui veut des enfants", et je suis tombée sur cette appli, Reddi, qui dit qu'en gros, tu peux rentrer en contact avec des gens à l'international, et il y a une partie entremetteur, et ton profil doit être sélectionné etc. Les services sont pas donnés mais franchement, ça me dérange pas des masses de payer 300 euros pour "tenter le tout pour le tout" (le service matchmaking c'est plutôt 7000 euros par contre donc ça non) , j'ai déjà payé 50 euros pour Bumble pendant un mois, alors pourquoi pas essayer plus haut de gamme.
Donc j'étais là ah ben parfait. Je me suis inscrite du coup, et bah apparemment cette appli a tellement de succès depuis quelques mois, que c'était encore un truc confidentiel l'an dernier et là je suis genre à la position 35 000 sur la liste d'attente et depuis mon inscription hier soir, ya déjà 800 personnes de plus dans la file derrière moi
Je vais peut-être écrire aux gens de l'appli pour avoir plus d'infos, ils ont l'air réactifs et je me demande si ya pas plus de choses d'être acceptée selon sa région géographique. En gros, ils disent qu'ils veulent garder l'expérience utile pour leurs utilisateurs donc ils ne brassent pas toute la zone au filet comme Tinder, mais donc je ne sais pas si dans les grandes villes c'est déjà saturé ou l'inverse.
Voilà, je vous tiendrai au courant de mon expérience d'avancement sur la liste d'attente et je regarderai ce qui existe d'autres. Une de mes potes de fac avait trouvé son mari à Londres avec un site de rencontres un peu chicos où tu rentres sur référence (genre une pote déjà inscrite te recommande). A l'époque je m'étais dit "je ne suis pas assez BG pour ça", mais en vrai, je ne pense pas que ça ait de rapport.
Vu qu'on parle beaucoup des apps, comment ça se passait véritablement avant internet (on compte pas le minitel hein) pour rencontrer qqn selon vous ? Est-ce que les gens demandaient beaaaucoup plus le numéro de téléphone de qqn ?
ou proposaient un café dans la foulée dans la file d'attente de la poste genre ?
ou interceptaient une jolie personne qui sortait d'une cabine téléphonique ?
ou parlaient à son voisin de navette pour l'aéroport avant de partir en voyage ?
ou alors on comptait énormément sur les rencontres basiques sur le lieu de travail/à des soirées d'amis ?
J'aimerais tellement revenir à cette époque-là. J'utilise pas les applis, mais leur simple existence me crée quand même des problèmes je crois, pcq si ce que j'ai écrit au-dessus est vrai, cela signifie que les gens osent moins faire tout ça IRL aujourd'hui, pcq, bah suffit de swiper le soir en rentrant !
@Théa-Lou
J'imagine que c'était surtout par "bouche à oreille" ? Si tu étais célibataire tes connaissances te présentaient leurs amis dans le même cas. Alors que maintenant j'ai l'impression que tes amis vont plus t'encourager à t'inscrire sur les sites de rencontres, te donner des conseils pour les photos / remplir les profils...
Sinon il y avait les classiques : rencontres au travail, en cours, en soirée... etc.
Ou alors aussi vieux que l'invention du journal : les petites annonces par correspondances !
C'est globalement l'ancêtre du site de rencontre...
Je me reconnais tellement dans ton récit, @Océanite Tempête ! Moi non plus; je ne veux ni enfants, ni exclusivité, ni cohabitation. J'aime beaucoup ce que tu dis : l'amour pur, débarrassé de tout son tralala. C'est paradoxal : je rêve de pouvoir le vivre un jour et au fond j'ai l'intuition que c'est possible, pourtant je me demande si je ne me situe pas quelque part sur le spectre de l'asexualité et de l'aromantisme. J'aimerais connaître ça un jour mais en même temps, aujourd'hui, je suis super bien solo et je n'arrive pas à me projeter avec quelqu'un à mes côtés. Je n'en ai même pas envie: j'ai une énergie relationnelle basse (hors de mon travail) et mes moments de solitude (même nombreux!) sont sacrés. Je n'abaisserai plus jamais mes exigences, comme je l'ai maintes fois fait par le passé. Comme l'a dit @Océanite Tempête, je ne peux pas faire autrement : pour la première fois de ma vie, je me sens alignée avec ce que je suis (difficile à décrire), malgré la pression de l'entourage et toute la société qui me fait bien comprendre que je ne suis pas dans les clous. Et parfois, je me dis que ce serait quand même plus facile d'être comme tout le monde : j'aurais moins à me battre pour qu'on m'accepte ou pour que moi-même j'accepte certaines parts de moi (je pense notamment à ma potentielle pansexualité - je suis sortie avec une femme l'année passée, ma crainte du regard des autres a été très dure). Ce qui me fait rebondir sur un des derniers post de @MorganeGirly; j'en avais parlé ici; après n'être sortie qu'avec des hommes, en 2022 j'ai ressenti un truc tout à fait particulier et intense pour une femme; une attirance que je qualifie d'"énergétique", pas sexuelle mais comme hypnotisante. J'avais déjà vécu quelque chose comme cela mais plus fugacement, vers 18 ans. Une femme croisée dans la rue. Depuis l'année passée, ça m'a fait pas mal réfléchir, et entre autres je pense qu'on est potentiellement tous bi/pansexuels mais qu'on ne le sait pas forcément et qu'on a pas forcément l'opportunité de le découvrir, ou l'ouverture, surtout dans cette société patriarcale hétéronormée où dès l'enfance, on a déjà bien intériorisé les normes sociales. Quand on est attiré par quelqu'un, ça peut être très physique bien sûr, mais quand même, souvent j'ai l'impression que c'est bien plus et c'est ça dont je parle: pour moi ce "bien plus" n'est pas lié au genre.
Sinon je fréquente brièvement quelqu'un platoniquement (à ma demande et c'est ok pour lui, une première pour moi de respecter mes non-envies, de le verbaliser et d'être acceptée ainsi!). Ce mec est "solo poly", c'est une forme de polyamour où il n'y a pas de hiérarchie relationnelle et la personne a un mode de vie solo (pas de cohabitation). Quand j'ai découvert ça, c'était l'extase, je pensais que ça conviendrait parfaitement à ce dont j'ai besoin. Aujourd'hui je ne suis plus si sûre. Pourtant, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire ma propre expérience : il est mon seul "partenaire", si on peut appeler ça comme ça. Il me raconte son mode de vie et ses relations : il a de nombreuses relations de toute nature dans tout le pays voire à l'étranger et il est vraiment chou, je ne doute pas qu'il entretient une relation sincère avec chacun.e de ses partenaires. A l'écouter, je pense de plus en plus que ce n'est pas pour moi : déjà je n'ai pas cette énergie relationnelle, et d'autre part je crois quand même avoir envie d'un lien privilégié, complice avec quelqu'un.e. Donc voilà; childfree- pansexuelle- vie solo - possiblement asexuelle- non-exclusive et en perpétuel questionnement et découverte de nouvelle facette - ça risque d'être compliqué; mais pour l'instant je m'en fou, alors ça va.
Courage à toutes!
@MorganeGirly Alors je comprends, j'habite à l'étranger, loin de ma famille et de mes amis d'enfance, et j'ai longtemps ressenti ça aussi, le besoin d'être en couple pour avoir une personne en cas de soutien. Mais ce que j'ai appris, c'est que même si tu es en couple avec quelqu'un, ce n'est pas pour autant que ton partenaire va réussir à te soutenir dans certaines épreuves, surtout quand ton partenaire est un homme D'ailleurs, je pense que c'est mauvais de trop se reposer sur une seule personne, et même en couple, je pense qu'il ne faut pas hésiter à avoir plusieurs personnes ressources en cas de coups durs. Car ton partenaire peut te quitter à tout moment, ou être ou devenir la source de ton mal être donc il est préférable de ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier.
Je préfère aussi arrêter de vouloir me mettre avec quelqu'un par peur de XY (la liste de mes angoisses est trop longue ) et plutôt parce que j'en ai envie.
Après pour le partenariat de vie, je pense que c'est très lié à des critères économiques et au désir d'avoir des enfants.
c'est toujours la loose du célibat par ici
j'ai eu un date hier avec une fille, sauf qu'elle me plaisait pas... sur les photos je la trouvais très jolie mais son visage ne correspondait pas complètement aux photos et donc j'étais un peu déçue, parce que je pense qu'elle aurait été d'accord pour faire des câlins, mais de mon côté je n'avais pas d'attirance... Je suis toujours sur la jungle des applis. Et je suis tellement mais tellement saoulée des hommes, j'ai aucune envie d'avoir des rapports avec eux. Je recherche juste une meuf mignonne, parce qu'à 27 ans, j'ai jamais exploré ma sexualité avec une femme et c'est un truc qui me pèse pas mal au quotidien... pitié déesse des gouines fait que je puisse passé un bel été
Je ne sais pas trop comment aborder les séances avec ma psy. Elle me reparle tout le temps de mes parents, on dirait qu'elle pense vraiment que c'est la source logique de schémas que je pourrais avoir donc elle me redemande toujours si telle pensée que j'ai ça me vient de mes parents. A chaque fois en plus, je vois pas trop quoi dire.
Elle me dit des trucs du genre "votre mère vous dénigrait comme ça dans votre enfance?" et je suis en mode "hum... une fois quand j'avais huit ou neuf j'avais renversé du sel et elle a dit "que tu es maladroite" et j'avais pas trouvé ça très sympa, mais après on est passé à autre chose et elle m'a plus jamais redit ça". Enfin j'ai vraiment pas l'impression que le comportement de mes parents ait généré des traumas ou des schémas de survie ou je ne sais quoi, mais à chaque fois, elle creuse du côté de mes parents. Donc je cherche un truc à dire et je lui ressors des vieilles anecdotes franchement pas très impressionnantes.
Et au bout d'un moment, je trouve ça gênant de passer tellement de temps à expliquer que mes parents étaient vraiment des gens bien qui m'ont bien élevée, je finis par me demander si ça ne va pas me faire fermer les yeux sur des trucs (alors que je ne les trouve pas parfaits mais je ne pense pas qu'ils soient problématiques non plus).
Mais je crois que les 4 psys que j'ai vues ont toutes fait un gros focus sur les traumas liés à mes parents alors que bah j'en ai pas selon moi. Enfin, je sais pas si c'est normal d'avoir l'impression de revenir toujours sur les mêmes sujets, de reparler toujours des mêmes supposées causes. Peut-être qu'au bout d'un moment, ça fait un déclic, je sais pas.
A un moment, j'essayais de lui expliquer que j'avais l'impression de ne plus rien ressentir pour aucun mec et que je me disais que c'était plus simple et relaxant de ne plus avoir de dramas amoureux. Elle m'a répondu un truc du genre "oui mais on doit bien prendre des risques pour vivre une relation". Et j'étais en mode "oui je sais, c'est pour ça que je vais chez le psy pour parler de ça". Enfin je sais pas trop quoi dire, c'est pas la première fois qu'on me sort un truc comme ça chez le psy, mais je sais que c'est "pas bien" de se fermer aux relations si on veut une relation mdr. Enfin bref, peut-être que leurs commentaires ont un sens que je comprendrai plus tard.
Au moins, je me sens moins frustrée qu'avec les autres psys, mais je sais pas si c'est très utile. J'ai l'impression de lui dire des choses que j'ai déjà raconté plein de fois à des gens ou ici, et en plus ces derniers temps, je n'ai pas du tout pleuré en séance, alors que j'ai beaucoup pleuré les premières fois que j'y suis allée, donc pour moi c'est un peu un signe que je lui raconte des histoires sur moi avec distance plutôt que de creuser dans l'intime. Je ne sais pas combien de temps je dois attendre pour savoir si ça me sert à quelque chose.
Sinon, pour le site de rencontre auquel je me suis inscrite, je suis toujours sur liste d'attente, je ne sais pas si ça avancera un jour mais peut-être que je pourrais trouver un autre site dans le genre.
Je ne sais pas si j'en avais parlé ici aussi mais même si je suis assez indifférente aux mecs autour de moi depuis un moment, il y a quelques mois, j'ai un trouvé un mec incroyablement beau et séduisant dans un endroit public (même si je crois qu'il avait une alliance), et depuis j'y repense de temps en temps. Je l'ai raconté à une de mes potes et elle m'a dit "mais tu n'es pas allé lui parler?". Et j'ai réalisé que je n'avais surtout pas voulu lui parler en fait, je m'étais presque enfuie à la fin de l'interaction. Je pense déjà parce qu'il avait une alliance, mais je n'étais pas 100% sûre, et puis même sans l'alliance, je me suis dit que c'était juste complètement extravagant de penser qu'une attirance de ce genre avec un quasi inconnu puisse mener à quoi que ce soit, je suis trop mal fringuée, il doit avoir 50 filles plus dans son genre, etc. Bref, dans ma tête c'est comme si j'avais parlé avec Tom Holland alors que je récurais mes poubelles en tablier à fleurs limite. Je ne pense pas du tout que j'aurais raisonné comme ça à une époque de ma vie.