Mais c'est tellement ça !
J'ai vécu (on a vécu) un an d'enfer quand j'ai pris la décision de quitter mon ex. En couple depuis 5 ans, énormément de vécu ensemble (il m'a suivi à Londres quand je suis partie améliorer mon anglais, il est venu s'installer à Paris quand j'y bossais... ) et surtout, surtout, une petite pitchoune de 8 mois à l'epoque.
Ca a été une décision... difficile n'est même pas le mot. Je n'étais pas heureuse, je m'éteignais complètement, il le voyait bien, on en parlait beaucoup. Ce n'était pas une surprise pour lui, je lui ai dit où j'en étais, il m'a demandé de prendre plus de temps pour réflechir, il a été aux super petits soins pour moi pendant cette période (le comble ! ), mais non, je savais au fond que ça n'irait pas, que si je restais ce serait pour de mauvaises raisons.
Il m'a aidé à faire mes cartons, il m'a soutenu moralement parce que j'étais malheureuse de perdre tout ce qu'on avait construit, chaque bibelot emballé, chaque photo, me faisait me dire "mais t'es conne ou quoi?" lui de son coté prenait le large, sortait beaucoup avec ses potes, et j'en étais d'un coté contente pour lui, et d'un autre coté j'avais envie de lui faire la morale, il dormait trop peu, il allait au taf en retard etc. Difficile de ne plus m’immiscer dans sa vie !
J'ai finalement démenager, loin de lui, par lâcheté. Et c'est là qu'il a laissé libre cours à son désespoir et que ça a été le plus dur. J'étais sa meilleure amie, sa confidente, son plus grand soutien, et c'était réciproque. Si je prenais sur moi de ne plus l'appeler sans arret, lui ne pouvait pas s'y résoudre. Il craquait, m'appelait en larmes... Sa famille, très intrusive soit dit en passant, et ses amis, tentaient de lui remonter le moral en le faisant sortir, rencontrer des filles, et en me crachant dessus le plus possible. Ca le faisait sortir de ses gonds. Son père a tenté de recuperer la garde de ma fille, il a consulté plusieurs avocats, la DDASS, bref, c'était une mauvaise période. Il a commencé à faire une belle depression, il était agressif avec son entourage, ne voulait plus aller travailler, buvait pas mal, claquait son fric (on avait encore un compte commun = grosse erreur, il faut regler ce 'detail' au plus vite), m'appelait en larmes à toute heure du jour et de la nuit. De mon coté je passais mon temps à angoisser pour lui, tout en tentant de me remettre moi même sur pieds et m'occupper de ma puce.
Il a fini par être arreté en état d’ébriété, suite à une bagarre (lui qui est la gentillesse incarnée...) et placé en institut médico psychiatrique. Son père avait demandé à ce que je ne puisse pas le joindre là bas, je suis donc restée sans nouvelles pendant 3 mois complet. Ses amis refusaient de me dire ce qu'il se passait, sa famille aussi.
Il a finalement pu recuperer son telephone et me donner des nouvelles, il était sous traitement, je ne le reconnaissait plus.
J'ai fait beaucoup d'allers retours pour lui emmener notre puce, pour lui montrer qu'il fallait se battre, qu'il avait une très bonne raison de se sortir de ça. En même temps, je me sentais tellement coupable que j'étais à 2 doigts de flancher. Il a fini par sortir de là, et est venu vivre chez moi quelques semaines, à sa demande. J'ai accepté par ce que j'avais besoin de m’occuper de lui, de l'aider à rmeonter la pente. Ca a été un drame pour son entourage, tout le monde pensait que j'allais lui faire du mal, l'achever. Mais ça nous a surtout permis de nous rendre compte que nous étions avant tout amis, et parents d'une merveilleuse princesse. Il a reprit du poil de la bête, il a progressivement diminué son traitement et est redevenu lui même.
4 ans plus tard, nous sommes toujours très très proches. Il a eu plusieurs aventures, et pour ma part je me suis remise en couple. On s'appelle tous les soirs, pour se donner des nouvelles de notre fille ou simplement pour papoter. Quand ça ne va pas, c'est lui que j'appelle. Quand il a besoin de se confier, c'est moi qu'il appelle. Il n'y a plus d'ambigüité entre nous, juste beaucoup de tendresse, de merveilleux souvenirs.
(et en passant, fuck tous les potes que j'ai perdu suite à notre rupture, ceux qui me traitaient de salope, celles qui ont tenté de ruiner l'amitié que j'avais avec lui... )
(pardon du roman, j'en avais jamais parlé ! ma famille a vecu ça 'de loin', mes nouveaux potes s'emerveillent de la super relation qu'on a sû garder mais n'en savent pas plus)
J'ai vécu (on a vécu) un an d'enfer quand j'ai pris la décision de quitter mon ex. En couple depuis 5 ans, énormément de vécu ensemble (il m'a suivi à Londres quand je suis partie améliorer mon anglais, il est venu s'installer à Paris quand j'y bossais... ) et surtout, surtout, une petite pitchoune de 8 mois à l'epoque.
Ca a été une décision... difficile n'est même pas le mot. Je n'étais pas heureuse, je m'éteignais complètement, il le voyait bien, on en parlait beaucoup. Ce n'était pas une surprise pour lui, je lui ai dit où j'en étais, il m'a demandé de prendre plus de temps pour réflechir, il a été aux super petits soins pour moi pendant cette période (le comble ! ), mais non, je savais au fond que ça n'irait pas, que si je restais ce serait pour de mauvaises raisons.
Il m'a aidé à faire mes cartons, il m'a soutenu moralement parce que j'étais malheureuse de perdre tout ce qu'on avait construit, chaque bibelot emballé, chaque photo, me faisait me dire "mais t'es conne ou quoi?" lui de son coté prenait le large, sortait beaucoup avec ses potes, et j'en étais d'un coté contente pour lui, et d'un autre coté j'avais envie de lui faire la morale, il dormait trop peu, il allait au taf en retard etc. Difficile de ne plus m’immiscer dans sa vie !
J'ai finalement démenager, loin de lui, par lâcheté. Et c'est là qu'il a laissé libre cours à son désespoir et que ça a été le plus dur. J'étais sa meilleure amie, sa confidente, son plus grand soutien, et c'était réciproque. Si je prenais sur moi de ne plus l'appeler sans arret, lui ne pouvait pas s'y résoudre. Il craquait, m'appelait en larmes... Sa famille, très intrusive soit dit en passant, et ses amis, tentaient de lui remonter le moral en le faisant sortir, rencontrer des filles, et en me crachant dessus le plus possible. Ca le faisait sortir de ses gonds. Son père a tenté de recuperer la garde de ma fille, il a consulté plusieurs avocats, la DDASS, bref, c'était une mauvaise période. Il a commencé à faire une belle depression, il était agressif avec son entourage, ne voulait plus aller travailler, buvait pas mal, claquait son fric (on avait encore un compte commun = grosse erreur, il faut regler ce 'detail' au plus vite), m'appelait en larmes à toute heure du jour et de la nuit. De mon coté je passais mon temps à angoisser pour lui, tout en tentant de me remettre moi même sur pieds et m'occupper de ma puce.
Il a fini par être arreté en état d’ébriété, suite à une bagarre (lui qui est la gentillesse incarnée...) et placé en institut médico psychiatrique. Son père avait demandé à ce que je ne puisse pas le joindre là bas, je suis donc restée sans nouvelles pendant 3 mois complet. Ses amis refusaient de me dire ce qu'il se passait, sa famille aussi.
Il a finalement pu recuperer son telephone et me donner des nouvelles, il était sous traitement, je ne le reconnaissait plus.
J'ai fait beaucoup d'allers retours pour lui emmener notre puce, pour lui montrer qu'il fallait se battre, qu'il avait une très bonne raison de se sortir de ça. En même temps, je me sentais tellement coupable que j'étais à 2 doigts de flancher. Il a fini par sortir de là, et est venu vivre chez moi quelques semaines, à sa demande. J'ai accepté par ce que j'avais besoin de m’occuper de lui, de l'aider à rmeonter la pente. Ca a été un drame pour son entourage, tout le monde pensait que j'allais lui faire du mal, l'achever. Mais ça nous a surtout permis de nous rendre compte que nous étions avant tout amis, et parents d'une merveilleuse princesse. Il a reprit du poil de la bête, il a progressivement diminué son traitement et est redevenu lui même.
4 ans plus tard, nous sommes toujours très très proches. Il a eu plusieurs aventures, et pour ma part je me suis remise en couple. On s'appelle tous les soirs, pour se donner des nouvelles de notre fille ou simplement pour papoter. Quand ça ne va pas, c'est lui que j'appelle. Quand il a besoin de se confier, c'est moi qu'il appelle. Il n'y a plus d'ambigüité entre nous, juste beaucoup de tendresse, de merveilleux souvenirs.
(et en passant, fuck tous les potes que j'ai perdu suite à notre rupture, ceux qui me traitaient de salope, celles qui ont tenté de ruiner l'amitié que j'avais avec lui... )
(pardon du roman, j'en avais jamais parlé ! ma famille a vecu ça 'de loin', mes nouveaux potes s'emerveillent de la super relation qu'on a sû garder mais n'en savent pas plus)