Ta solution à mon avis est très inadaptée : au lieu de rembourser des protections hygiéniques, on rembourse toutes les pilules ?Et sinon, est-ce que rendre les pilules toutes remboursées à 100 % par la secu et informer qu'il n'y a aucun danger à la prendre en continu (et que c'est même mieux en faisant comme ça parce que il y a pas de risque d'oubli après une pause de 7 jours) afin de ne plus avoir de règles et les désagréments qui peuvent aller avec, ça ne serait pas une solution ?
Du coup on oblige les femmes pauvres à prendre la pilule ?
Et le prix du gynéco régulièrement, programmer le rendez-vous...etc ?
Et les effets secondaires, type baisse de libido ?
Donc si je résume, avec ta solution, les femmes pauvres n'ont pas le choix de leur contraception + doivent se rendre chez le gynécologue régulièrement + doivent supporter les problèmes hormonaux qu'entraînent parfois les pilules ?
Alors que le contraceptif le plus économique actuellement sur le marché c'est le DIU ? Si on regarde d'un point de vue économique, le DIU (dit anciennement stérilet) est bien plus intéressant que la pilule : pas besoin d'aller régulièrement chez le gynécologue, il n'est pas cher, et sauf problème ou inquiétude particulière, on peut se passer de gynéco au moins 5 ans. Martin Winkler a bien renseigné le sujet. Si des madz gynécologues ou sage-femmes veulent apporter leur avis informé, n'hésitez pas, je sais que Winkler est généraliste et parfois critiqué, mais pour l'instant j'ai toujours lu des trucs qui me paraissaient logiques de sa part, et fondés.
Et puis je rappelle quand même, même si la pilule revient à la mode, que prendre un comprimé tous les jours c'est du boulot et ça peut-être une souffrance : charge mentale (penser à la prendre), il faut l'avoir sur soi, ne pas vomir non plus... Personnellement je refuse de me plier à se jeu-là, et je vote DIU en cuivre, sans hormones. Parce que je déteste l'idée de devoir prendre une pilule quotidiennement. Et hors de question de modifier mes taux d'hormones sur le long terme de la sorte (choix personnel, je comprends que d'autres l'acceptent).
Faire travailler gratuitement les personnes âgées, je trouve ça moyennement sympa .Et je suis sur qu'il y aurait plus d'une asso du troisième age qui serait prête à en coudre pour la bonne cause.
Pourquoi pas faire des session dans les collèges ou chaque gamine apprend et se fabrique une serviette en tissu. Ou plus simplement un savoir à se transmettre de mère en fille. Plutôt que de vouloir encore et toujours faire du jetable, du sur-emballage et faire le jeu de la grande distribution.
Ensuite : pourquoi parler de savoir "transm[is] de mère en fille, ou d'apprentissage aux seules filles dans les collèges ? Et les garçons on leur apprend la mécanique pendant ce temps ? À la mode des années 60 ?
J'ai pas bien compris là, c'est sûrement une mauvaise formulation , parce que pourquoi exclure les hommes de ce savoir ?