@Onirinaute @Liluuuy Je pense que dans le cas de la stérilisation le cas de conscience peut venir du fait que c'est une mutilation (dans le sens strict du terme cad l'alteration ou l'ablation de la totalité ou d'une partie d'un organe) volontaire sans indication médicale (contrairement à une opération de l'appendicite par exemple).
Comme tout acte chirurgical tu fais courir un risque (même minime) à ta patiente que ce soit l'anesthésie générale, le risque hémorragique ou le risque infectieux. Par exemple pour ramener à mon expérience pro j'avais assisté à un congrès sur les risques encourus lors de l'extraction des dents de sagesse. Ils nous avaient présenté entre autre 2 cas (très rares) dont un avait abouti au décès du patient et l'autre à deux arrêts cardiaques consécutifs (sans antécédents médicaux chez l'un ou chez l'autre). Et la conclusion c'est qu'il fallait toujours réfléchir et justifier le fait de prescrire ou réaliser une extraction (sous AG ou pas) et pas juste le faire par habitude, facilité ou volonté du patient sans en discuter avec lui pour lui donner notre avis éclairé.
Donc voilà tout ça pour dire qu'accepter d'opérer un patient c'est d'accepter les risques que ça engendre. Dans tous les cas que la patiente signe une décharge ou quoi la responsabilité du chirurgien est engagée quand il opère. Certains seront ok pour prendre ce risque car ils considereront que le bénéfice de la patiente sera plus grand. Mais je comprends aussi que certain.e.s ne veuillent pas prendre cette responsabilité, ça reste quand même une décision personnelle du chirurgien à chaque fois qu'il opère c'est sa responsabilité qu'il engage.
Puis peut être que certain.e.s ont peur que les patientes que les patientes se retournent contre elles en cas de changement d'avis mais là j'avoue je connais pas la jurisprudence là dessus donc c'est juste une supposition.
Bref je veux pas dire que je suis d'accord ou pas avec ces chirurgien.ne.s ou gynécos c'était juste pour expliquer partiellement d'où pouvaient venir ces "cas de conscience".
Comme tout acte chirurgical tu fais courir un risque (même minime) à ta patiente que ce soit l'anesthésie générale, le risque hémorragique ou le risque infectieux. Par exemple pour ramener à mon expérience pro j'avais assisté à un congrès sur les risques encourus lors de l'extraction des dents de sagesse. Ils nous avaient présenté entre autre 2 cas (très rares) dont un avait abouti au décès du patient et l'autre à deux arrêts cardiaques consécutifs (sans antécédents médicaux chez l'un ou chez l'autre). Et la conclusion c'est qu'il fallait toujours réfléchir et justifier le fait de prescrire ou réaliser une extraction (sous AG ou pas) et pas juste le faire par habitude, facilité ou volonté du patient sans en discuter avec lui pour lui donner notre avis éclairé.
Donc voilà tout ça pour dire qu'accepter d'opérer un patient c'est d'accepter les risques que ça engendre. Dans tous les cas que la patiente signe une décharge ou quoi la responsabilité du chirurgien est engagée quand il opère. Certains seront ok pour prendre ce risque car ils considereront que le bénéfice de la patiente sera plus grand. Mais je comprends aussi que certain.e.s ne veuillent pas prendre cette responsabilité, ça reste quand même une décision personnelle du chirurgien à chaque fois qu'il opère c'est sa responsabilité qu'il engage.
Puis peut être que certain.e.s ont peur que les patientes que les patientes se retournent contre elles en cas de changement d'avis mais là j'avoue je connais pas la jurisprudence là dessus donc c'est juste une supposition.
Bref je veux pas dire que je suis d'accord ou pas avec ces chirurgien.ne.s ou gynécos c'était juste pour expliquer partiellement d'où pouvaient venir ces "cas de conscience".