Mouais, pour moi,
@just_in_case tu mobilises des arguments de rhétorique anti-wokisme plus réacs qu'autre chose (désolée, hein, mais quand j'entends parler de cancel culture, c'est généralement via des arguments un peu hasardeux, jamais des preuves de son existence).
Je pense qu'il y a une différence entre avoir des plateformes qui exacerbent les critiques formulées auprès de personnalités publiques et de les cancel, c'est-à-dire les boycotter. Et franchement, désolée, mais tellement ont commis des choses affreuses sans jamais être inquiétées que HEUREUSEMENT que parfois les réseaux sociaux permettent la critique, sans ça, on aurait peut-être jamais entendu parler de Me Too.
Donc si Chris Pratt n'est pas blacklisté par les prod de ciné, les réals etc. désolée, il n'est pas victime de cancel culture. Parce qu'elle n'existe pas, cette cancel culture (ou alors, il me faut des preuves), surtout pour les mecs blancs cishet, et ouais, c'est pas des mots agréables à lire mais ils ont bénéficié de beaucoup d'impunité pendant longtemps (et encore maintenant).
Alors autant, je suis entièrement d'accord ici avec le fait que l'accusation (de maladresse hein, y en a qui sont accusés de viols qui tournent encore des films, donc on va certainement pas le cancel pour ça encore une fois) me paraît
à moi tirée par les cheveux. Autant si d'autres pensent autrement, ben ça se discute éventuellement quoi. Sur twitter notamment parce que c'est un café du commerce en ligne et que oui, des discussions, des débats y ont lieu (et ils sont pas d'un niveau plus faible que le PMU, voire au moins tu y lis des gens en dehors de ta bulle filtrante). La "twittosphère" c'est les gens dans ta rue qui ont juste un téléphone, ni plus ni moins hein. Faut arrêter de la mystifier comme ça à tout bout de champs.
Enfin vraiment, je trouve qu'agiter une cancel culture qui n'existe encore une fois pas, ici, n'a rien à voir avec la choucroute.