Comment je suis tombée amoureuse d'un détenu condamné à mort
- Initiateur de la discussion Melissa
- Date de début
@sinae
Comme il l'est dit dans le témoignage, on passe en fait beaucoup plus de temps ensemble qu'on pourrait le croire. Dans mon cas ça peut aller jusqu'à 12H par semaine. Et c'est 12H pendant lesquelles tu ne fais rien d'autre que parler ! Il n'y a pas la TV, pas le téléphone, pas d'éléments perturbateurs, rien. En fait, je connais peu de couples qui passent actuellement autant de temps ensemble à se parler toutes les semaines
Et aussi, bien sûr, il y a le courrier, les appels, etc. Maintenant, évidemment, il ne s'agit en rien d'une relation "classico-classique", on ne va pas se leurrer, je ne peux pas aller au cinéma avec mon mari, ou sortir boire un verre avec lui, ou même passer une folle nuit de sexe endiablé 
Après tes messages ont soulevé des questions de mon côté aussi
Qu'est-ce que tu penses qu'on doive faire d'un jeune de 18 ans qui tue quelqu'un ? Dans ton message on dirait qu'il ne devrait avoir de contact qu'avec sa famille ? Est-ce que tu penses sincèrement que toutes les familles maintiennent le contact au fil des années ? Est-ce que tu crois qu'on devrait isoler un meurtrier jusqu'à sa mort ? Sous quelles conditions tu penses qu'il pourrait être libérable (si tant est qu'il pourrait l'être un jour) ?
Comme il l'est dit dans le témoignage, on passe en fait beaucoup plus de temps ensemble qu'on pourrait le croire. Dans mon cas ça peut aller jusqu'à 12H par semaine. Et c'est 12H pendant lesquelles tu ne fais rien d'autre que parler ! Il n'y a pas la TV, pas le téléphone, pas d'éléments perturbateurs, rien. En fait, je connais peu de couples qui passent actuellement autant de temps ensemble à se parler toutes les semaines
Et aussi, bien sûr, il y a le courrier, les appels, etc. Maintenant, évidemment, il ne s'agit en rien d'une relation "classico-classique", on ne va pas se leurrer, je ne peux pas aller au cinéma avec mon mari, ou sortir boire un verre avec lui, ou même passer une folle nuit de sexe endiablé Après tes messages ont soulevé des questions de mon côté aussi
Qu'est-ce que tu penses qu'on doive faire d'un jeune de 18 ans qui tue quelqu'un ? Dans ton message on dirait qu'il ne devrait avoir de contact qu'avec sa famille ? Est-ce que tu penses sincèrement que toutes les familles maintiennent le contact au fil des années ? Est-ce que tu crois qu'on devrait isoler un meurtrier jusqu'à sa mort ? Sous quelles conditions tu penses qu'il pourrait être libérable (si tant est qu'il pourrait l'être un jour) ?
@sinae Sur tes questions de ce qui est faisable ou non en prison, ton incompréhension résulte que tu prends le système français comme référence. En france ça ne doit pas être possible car le mariage a forcément lieu à la mairie. Et déplacer un prisonnier ça coûte cher.
Aux USA tu peux te marier où tu veux tant que tu as une personne habilitée à le faire devant toi (et si j'ai bien compris les séries américaines, être habilité revient à acheter un papier le stipulant sur internet).
Pour la correspondance, ça doit être enrichissant des deux côtés, pour le civil ça permet d'entrer dans le monde carcéral et de le découvrir sans passer par les médias qui en apportent une image souvent incomplète.
Et pour le mariage il ne faut pas oublier que c'est un contrat avant d'être une déclaration d'amour. Comme l'auteure de l'article le dit à la fin: si sa mère ne peut/ne veut plus assurer l'entretien de son fils, ça sera à elle de s'en charger, elle aura une partie de son héritage et inversement si c'est elle qui décède avant lui (de manière accidentelle dans ce cas de figure). S'ils demandent un deuxième jugement, elle devra participer aux frais d'avocats etc. C'est un vrai engagement légal, qui a bien plus de valeur qu'une déclaration les yeux dans les yeux je-t-aimerais-toujours-et-ne-te-laisserai-jamais-tomber qui peut se rompre quand on veut.
Aux USA tu peux te marier où tu veux tant que tu as une personne habilitée à le faire devant toi (et si j'ai bien compris les séries américaines, être habilité revient à acheter un papier le stipulant sur internet).
Pour la correspondance, ça doit être enrichissant des deux côtés, pour le civil ça permet d'entrer dans le monde carcéral et de le découvrir sans passer par les médias qui en apportent une image souvent incomplète.
Et pour le mariage il ne faut pas oublier que c'est un contrat avant d'être une déclaration d'amour. Comme l'auteure de l'article le dit à la fin: si sa mère ne peut/ne veut plus assurer l'entretien de son fils, ça sera à elle de s'en charger, elle aura une partie de son héritage et inversement si c'est elle qui décède avant lui (de manière accidentelle dans ce cas de figure). S'ils demandent un deuxième jugement, elle devra participer aux frais d'avocats etc. C'est un vrai engagement légal, qui a bien plus de valeur qu'une déclaration les yeux dans les yeux je-t-aimerais-toujours-et-ne-te-laisserai-jamais-tomber qui peut se rompre quand on veut.
Tout à fait d'accord avec toi, @Bdcht, sur le fait que la société met les personnes détenues en retrait (les prisons sont d'ailleurs de plus en plus éloignées des villes, et de moins en moins visibles). J'ai tendance à penser qu'on prend le problème à l'envers quand tout ce qu'on fait c'est punir et, dans le meilleur (et plus rare) des cas, réhabiliter. A mon sens quand quelqu'un finit en prison, c'est que la société a échoué quelque part. J'ai donc du mal à me dire qu'on devrait les enfermer et jeter la clé. Je crois qu'on devrait plutôt chercher à des moyens de faire baisser la criminalité, et par là je n'entends pas en menaçant les citoyens de peines de plus en plus sévères, parce que clairement ça ne marche pas une seconde (regardez les US pour l'exemple).
Bref, c'est un très, très, très vaste sujet... Quelque chose aussi m'interpelle beaucoup, j'entends souvent des gens qui disent "mais imagine si c'était quelqu'un de ta famille ou un de tes proches amis qui se faisait tuer, tu verrais peut-être les choses très différemment" - et vous, avez-vous essayé d'imaginer ce que ça ferait, si un membre de votre famille ou un de vos amis se retrouvait en prison ?
Bref, c'est un très, très, très vaste sujet... Quelque chose aussi m'interpelle beaucoup, j'entends souvent des gens qui disent "mais imagine si c'était quelqu'un de ta famille ou un de tes proches amis qui se faisait tuer, tu verrais peut-être les choses très différemment" - et vous, avez-vous essayé d'imaginer ce que ça ferait, si un membre de votre famille ou un de vos amis se retrouvait en prison ?
@sinae
Je pense que les gens ne comprennent pas que c'est "facile" de commettre un crime, mais aussi d'aller en prison, d'être mis en garde, à vue sur écoute... Coupable ou pas. Et là je parle en tant qu'enfant d'une personne qui a "eu affaire à la justice" sans être coupable.
Après une petite recherche internet, oui, le cas de cet homme est édifiant. Il n'est sûrement pas en prison pour rien. Mais quelque que soit son crime, mérite-t'il de mourir ? Et surtout sa peine est-elle proportionnée à son acte et la situation dans laquelle il se trouvait? (on parle à l'époque d'un jeune, ayant des problèmes d'addictions et psy apparemment)
Mais surtout devrait-on exclure de la société totalement cette personne et juste lui prescrire des séances psy ? L'isolement social pousse n'importe qui à toutes les extrémités. Sans trouver d'excuses aux gens je pense qu'il serait bon d'essayer de comprendre pourquoi on commet des crimes et des délits, en toute connaissance de cause ? À cause d'une pathologie qui exclut la responsabilité ? Ou bien un entre deux qui ne justifie pas et n'enlève pas le poids ce qu'on à fait ?
Je crois que si on veut lutter contre les crimes on doit lutter contre tout ce qui mène à ça. Parce que c'est pas que des mauvais choix, c'est aussi parfois une des conséquences des troubles psy, de l'addiction, de la pauvreté, de l'exclusion etc...
Et oui je crois qu'on peut réhabiliter les gens, la prison est déjà une sentence assez lourde, pas besoin de priver les gens de contact humain. Surtout si on croit, comme moi, que ça peut pousser (indirectement) au crime en privant les gens de contact, de soutien etc...
-----
C'est un peu hors-sujet mais lire ça m'a beaucoup fait réfléchir. En tant que personne dépressive qui a tendance à tourner sa violence contre elle-même je me suis dit que moi aussi j'aurais pu me retrouver derrière les barreaux.
J'aurais pu faire de ma souffrance (racisme, pauvreté, maltraitance) quelque chose dirigé contre la société. J'aurais pu être violente avec les autres, me rebeller contre la société (délinquance, drogue). C'est un grand si mais ça aurait pu arriver. Et quand je vois le destin de certains anciens camarades j'en suis encore plus convaincue.
Bref, je pense que dans certains cas on gagnerais à faire preuve de plus de mansuétude. Voir le crime, certes, mais voir aussi la personne, son parcours et le rôle que la société (nous) avons eu là dedans, essayer de voir notre responsabilité sociale.
Je pense que les gens ne comprennent pas que c'est "facile" de commettre un crime, mais aussi d'aller en prison, d'être mis en garde, à vue sur écoute... Coupable ou pas. Et là je parle en tant qu'enfant d'une personne qui a "eu affaire à la justice" sans être coupable.
Après une petite recherche internet, oui, le cas de cet homme est édifiant. Il n'est sûrement pas en prison pour rien. Mais quelque que soit son crime, mérite-t'il de mourir ? Et surtout sa peine est-elle proportionnée à son acte et la situation dans laquelle il se trouvait? (on parle à l'époque d'un jeune, ayant des problèmes d'addictions et psy apparemment)
Mais surtout devrait-on exclure de la société totalement cette personne et juste lui prescrire des séances psy ? L'isolement social pousse n'importe qui à toutes les extrémités. Sans trouver d'excuses aux gens je pense qu'il serait bon d'essayer de comprendre pourquoi on commet des crimes et des délits, en toute connaissance de cause ? À cause d'une pathologie qui exclut la responsabilité ? Ou bien un entre deux qui ne justifie pas et n'enlève pas le poids ce qu'on à fait ?
Je crois que si on veut lutter contre les crimes on doit lutter contre tout ce qui mène à ça. Parce que c'est pas que des mauvais choix, c'est aussi parfois une des conséquences des troubles psy, de l'addiction, de la pauvreté, de l'exclusion etc...
Et oui je crois qu'on peut réhabiliter les gens, la prison est déjà une sentence assez lourde, pas besoin de priver les gens de contact humain. Surtout si on croit, comme moi, que ça peut pousser (indirectement) au crime en privant les gens de contact, de soutien etc...
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C'est un peu hors-sujet mais lire ça m'a beaucoup fait réfléchir. En tant que personne dépressive qui a tendance à tourner sa violence contre elle-même je me suis dit que moi aussi j'aurais pu me retrouver derrière les barreaux.
J'aurais pu faire de ma souffrance (racisme, pauvreté, maltraitance) quelque chose dirigé contre la société. J'aurais pu être violente avec les autres, me rebeller contre la société (délinquance, drogue). C'est un grand si mais ça aurait pu arriver. Et quand je vois le destin de certains anciens camarades j'en suis encore plus convaincue.
Bref, je pense que dans certains cas on gagnerais à faire preuve de plus de mansuétude. Voir le crime, certes, mais voir aussi la personne, son parcours et le rôle que la société (nous) avons eu là dedans, essayer de voir notre responsabilité sociale.
@sinae Une petite précision parce que je ne suis pas sûre que ce soit très clair, je ne suis pas l'auteure du témoignage 
Je suis dans une situation un peu similaire, mais ce n'est pas mon histoire. Et quand je posais des questions sur ta vision du système carcéral, c'était des questions générales, rien à voir avec l'affaire du jeune homme du témoignage
Merci en tout cas de m'avoir répondu ! Je comprends mieux ta vision des choses, du coup.
Et par contre, pour ce qui est de ce que tu as dit sur le fait que les personnes détenues gardent les mêmes contacts qu'avant le crime, clairement, non. Certains se retrouvent complètement seuls, avec zéro contact avec l'extérieur, rien. Pas de famille, pas d'amis. Et je ne sais pas ce qui est du système carcéral français, mais pour ce qui est du système carcéral américain, rares sont les personnes détenues qui trouvent des ami(e)s parmi leurs co-détenus. D'abord parce qu'ils sont constamment transférés d'une unité à l'autre, mais aussi parce que les contacts peuvent être limités au maximum, et enfin parce qu'en prison, la dernière chose que tu veux c'est montrer tes failles et montrer que tu as besoin d'amis. Tu te feras des "connaissances", mais de véritables amis à qui tu peux te confier ? Très peu probable. Et dans le couloir de la mort, n'en parlons même pas. J'ai un ami qui est entré dans le couloir de la mort au début de sa vingtaine, ils étaient 26 comme lui. Aujourd'hui il a la quarantaine et ils ne sont plus que 6. Tous les autres se sont faits exécutés un par un sous ses yeux (façon de parler).
Je suis dans une situation un peu similaire, mais ce n'est pas mon histoire. Et quand je posais des questions sur ta vision du système carcéral, c'était des questions générales, rien à voir avec l'affaire du jeune homme du témoignage Merci en tout cas de m'avoir répondu ! Je comprends mieux ta vision des choses, du coup.
Et par contre, pour ce qui est de ce que tu as dit sur le fait que les personnes détenues gardent les mêmes contacts qu'avant le crime, clairement, non. Certains se retrouvent complètement seuls, avec zéro contact avec l'extérieur, rien. Pas de famille, pas d'amis. Et je ne sais pas ce qui est du système carcéral français, mais pour ce qui est du système carcéral américain, rares sont les personnes détenues qui trouvent des ami(e)s parmi leurs co-détenus. D'abord parce qu'ils sont constamment transférés d'une unité à l'autre, mais aussi parce que les contacts peuvent être limités au maximum, et enfin parce qu'en prison, la dernière chose que tu veux c'est montrer tes failles et montrer que tu as besoin d'amis. Tu te feras des "connaissances", mais de véritables amis à qui tu peux te confier ? Très peu probable. Et dans le couloir de la mort, n'en parlons même pas. J'ai un ami qui est entré dans le couloir de la mort au début de sa vingtaine, ils étaient 26 comme lui. Aujourd'hui il a la quarantaine et ils ne sont plus que 6. Tous les autres se sont faits exécutés un par un sous ses yeux (façon de parler).
@sinae Pas sûre que j'utilise le terme "bisounours" pour te définir par contre Hahahaha !
Oui j'ai dû dire "on", pour moi et mon époux, parce que j'avais dit plus haut que je n'étais pas la personne qui témoignait, je pensais que tu avais vu, au temps pour moi
Alors pour ma part, je ne connais AUCUNE personne détenue qui passe son temps à se plaindre, et pourtant j'en connais des caisses, dont certaines qui auraient de quoi, mais là n'est pas le sujet de toute manière. De longues études ont été réalisées sur le sujet et les contacts sont non seulement précieux pour les personnes détenues mais nécessaires à leur réhabilitation. Crois-moi, tu n'aurais pas envie qu'une personne détenue soit libérée après avoir passé 20 ans en prison sans contact avec le monde extérieur. C'est important non seulement pour eux et leur avenir, mais aussi pour les personnes qu'ils seront amenés à côtoyer une fois sortis.
Et enfin, je reviens sur ce que tu as dit, sur le "comment je l'ai pas vu venir ?" - tu sais, tous les crimes sont loin d'être des actes prémédités ou pensés des années ou semaines à l'avance. Surtout ceux commis par des adolescents. C'est rarement tout blanc ou tout noir, il n'y a pas que des gentils citoyens infaillibles d'un côté et de méchants criminels de l'autre.
Hahahaha !Oui j'ai dû dire "on", pour moi et mon époux, parce que j'avais dit plus haut que je n'étais pas la personne qui témoignait, je pensais que tu avais vu, au temps pour moi
Alors pour ma part, je ne connais AUCUNE personne détenue qui passe son temps à se plaindre, et pourtant j'en connais des caisses, dont certaines qui auraient de quoi, mais là n'est pas le sujet de toute manière. De longues études ont été réalisées sur le sujet et les contacts sont non seulement précieux pour les personnes détenues mais nécessaires à leur réhabilitation. Crois-moi, tu n'aurais pas envie qu'une personne détenue soit libérée après avoir passé 20 ans en prison sans contact avec le monde extérieur. C'est important non seulement pour eux et leur avenir, mais aussi pour les personnes qu'ils seront amenés à côtoyer une fois sortis.
Et enfin, je reviens sur ce que tu as dit, sur le "comment je l'ai pas vu venir ?" - tu sais, tous les crimes sont loin d'être des actes prémédités ou pensés des années ou semaines à l'avance. Surtout ceux commis par des adolescents. C'est rarement tout blanc ou tout noir, il n'y a pas que des gentils citoyens infaillibles d'un côté et de méchants criminels de l'autre.
Pour compléter les infos données par Miss Slim Shaddy, si tu ne veux pas passer par le Courrier de Bovet pour avoir un corres francophone, et au cas où tu ne trouverais pas sur WAP, tu as aussi des annonces de détenus français sur le site de Ban Public !
Pour le Courrier de Bovet, disons que c'est bien quand on veut garder l'anonymat ! (Au passage, la cotisation à l'asso revient bien moins cher qu'une boîte postale)
Pour avoir lu tes préparatifs de mariage à l'époque, je te souhaite de pouvoir t'installer en Floride bientôt !
Sinon, pour répondre à la question, une personne en prison peut tout à fais se marier en France aussi !
En fait, il y a des exceptions au "le mariage se fait en mairie".
En particulier, si l'un.e des deux marié.es ne peut pas se déplacer (pour des raisons de santé ou parce qu'iel est incarcéré.e), c'est læ maire ou l'adjoint.e qui se déplacera pour célébrer le mariage.
Et ce n'est pas un "luxe" qu'on accorde aux détenu.es hein, c'est juste qu'iels restent des humains avec des droits (et heureusement !). D'ailleurs, en France, se marier est gratuit.
Sinon, pour répondre à la question, une personne en prison peut tout à fais se marier en France aussi !
En fait, il y a des exceptions au "le mariage se fait en mairie".
En particulier, si l'un.e des deux marié.es ne peut pas se déplacer (pour des raisons de santé ou parce qu'iel est incarcéré.e), c'est læ maire ou l'adjoint.e qui se déplacera pour célébrer le mariage.
Et ce n'est pas un "luxe" qu'on accorde aux détenu.es hein, c'est juste qu'iels restent des humains avec des droits (et heureusement !). D'ailleurs, en France, se marier est gratuit.
@harder-faster Enfin publiée! 
Re-MERCI pour ce partage extraordinaire de cette partie de toi!!
Tu sais déjà ce que je vous souhaite à tous les deux. ^^
(Merci @Melissa également, c'est un témoignage vraiment original avec une madz juste belle et humaine)
Re-MERCI pour ce partage extraordinaire de cette partie de toi!!
Tu sais déjà ce que je vous souhaite à tous les deux. ^^
(Merci @Melissa également, c'est un témoignage vraiment original avec une madz juste belle et humaine
)
C'est absolument fascinant. Pas le fait de "ouaaah elle s'est mariée avec un condamné a mort", mais plutôt la tournure que peuvent prendre nos vies à partir d'un simple clic sur un profil.
Quant à la question de "tomber amoureuse d'un meurtrier" ... Je dirais que (et ça n'engage que moi) les gens changent.
Il y a peu on a hebergé un ami d'ami chez nous, une semaine, pour dépanner. Et quand il est parti, il a avoué qu'il était sorti de prison il y a peu, il y était resté pour 5 ans, apparement pour avoir sequestré une fille (lui dit qu'il était juste en coloc avec elle, mais elle venait de Russie oú elle était recherchée, et ils l'ont accusé à tort, c'est ce qu'il dit, vrai ou faux j'en sais rien). Le seul truc que je sais c'est que (c'est con à dire mais) je l'aurais jamais deviné. Le mec était super sympa, très respectueux, une volonté incroyable de ne pas déranger et de dire merci tous les jours pour le laisser dormir sur un matelas au sol (j'en ai hebergé d'autres qui ne sortaient pas de prison et qui me laissaient la cuisine sans dessus dessous et qui se servaient directement dans mon armoire parce qu'ils n'avaient pas de pyjama). Bref un mec bien sous tout rapport.
Bref, le mari en question, je ne le connais pas, mais d'après l'article ça a l'air d'être un gars qui a pas mal travaillé sur lui et a reglé ses problèmes, au point de vouloir construire une relation en sachant tout ce que ça impliquait, inquiet pour sa femme et prêt à faire des sacrifices pour s'en sortir, moi je dis banco. Félicitations pour votre courage à tous les deux, à toi pour ton ouverture d'esprit et ta volonté d'améliorer un peu le quotidien de ces gens qui n'ont plus grand chose à esperer de la vie, en espérant que tout aille pour le mieux pour vos projets.
Quant à la question de "tomber amoureuse d'un meurtrier" ... Je dirais que (et ça n'engage que moi) les gens changent.
Il y a peu on a hebergé un ami d'ami chez nous, une semaine, pour dépanner. Et quand il est parti, il a avoué qu'il était sorti de prison il y a peu, il y était resté pour 5 ans, apparement pour avoir sequestré une fille (lui dit qu'il était juste en coloc avec elle, mais elle venait de Russie oú elle était recherchée, et ils l'ont accusé à tort, c'est ce qu'il dit, vrai ou faux j'en sais rien). Le seul truc que je sais c'est que (c'est con à dire mais) je l'aurais jamais deviné. Le mec était super sympa, très respectueux, une volonté incroyable de ne pas déranger et de dire merci tous les jours pour le laisser dormir sur un matelas au sol (j'en ai hebergé d'autres qui ne sortaient pas de prison et qui me laissaient la cuisine sans dessus dessous et qui se servaient directement dans mon armoire parce qu'ils n'avaient pas de pyjama). Bref un mec bien sous tout rapport.
Bref, le mari en question, je ne le connais pas, mais d'après l'article ça a l'air d'être un gars qui a pas mal travaillé sur lui et a reglé ses problèmes, au point de vouloir construire une relation en sachant tout ce que ça impliquait, inquiet pour sa femme et prêt à faire des sacrifices pour s'en sortir, moi je dis banco. Félicitations pour votre courage à tous les deux, à toi pour ton ouverture d'esprit et ta volonté d'améliorer un peu le quotidien de ces gens qui n'ont plus grand chose à esperer de la vie, en espérant que tout aille pour le mieux pour vos projets.
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