Je me suis exprimée un peu vite, je poste souvent à ma pause dej entre deux dossiers , le mot faute était mal choisi, ô combien.Après les profs et les établissements peuvent pas proposer 3000 trucs. Ce serait impossible de faire des cours à la carte si dans une classe de trente il y a deux clampins qui veulent faire natation, 5 foot, 3 arts martiaux ect..on s'en sort pas. Et il faut un budget et des profs parce qu'un.e seul.e prof peut pas faire karaté, gym et basket en même temps
@Mijou ben si c'est de leur faute.
1) c'est pas eux qui sont en compétition mais les élèves, si tant est que compétition il y a. Que toi tu veuilles tout défoncer quand tu es en compétition, soit, mais t'as pas à exiger des élèves qu'ils aient le même esprit que toi, quand ça LES concerne.
2) tu t'adaptes à des enfants qui sont forcés d'être là tu coaches pas pareil un sportif qui a choisi son sport et choisi de faire de la compétition, et un enfant ou ado qui est forcé de faire un sport qui l'intéresse peut être pas et qui a pas du tout envie d'affronter les autres élèves. Déjà je pense pas que gueuler "t'es un perdant ou quoi ? bouge moi ça !" ect sur un sportif marche tout le temps, avec tous les sportifs, mais gueuler sur des élèves, ça marche pas. Ca les humilie. Et quand aux profs qui abandonnent tout simplement les élèves les moins bons, autant dire qu'ils ne servent strictement à rien.
D'ailleurs s'ils aiment les défis: donner aux élèves les moins bons et les moins motivés l'envie de progresser et de se dépasser. Il y a pas de challenge à encourager des élèves déjà sportifs.
Si t'es pas capable de t'adapter à un public scolaire tu t'engages pas en tant que prof dans une école j'ai envie de dire (je parle pas de toi, tu général)
Je voulais surtout dire que je voyais mal comment ça pouvait être autrement. Ils.elles ne sont pas tous.tes odieux.ses, et humiliant.e.s, mais ils.elles sont quasi tous.tes dur.e.s ou à défaut indifférent.e.s aux gamin.e.s qui galèrent.
L'esprit de compétition, on l'a ou on l'a pas, et quand on coache, si on y croit pas, on est mauvais (c'est pour ça que je laissais l'encadrement de "mes" gamin.e.s en compétition à mes collègues, que quelqu'un.e qui ait la gniack et l'envie de gagner les galvanise avant, ce qui est souvent nécessaire, et moi je débriefais derrière les choses à corriger pour s'améliorer en profondeur). Le problème c'est qu'on se retrouve avec l'immense majorité des profs de sport qui sont des compétiteurs.ices dans l'âme, et c'est extrêmement compliqué voire impossible de faire taire son esprit de compétition quand on l'a...
Pour moi, c'est l'enseignement du sport scolairement (et les sports proposés, la course à pied, franchement WTF !) qui pose souci : on a le corps/l'équilibre/la coordination qu'on a et pour le coup, on a beau essayer de travailler, surtout en un trimestre, on restera dans l'échec. C'est profondément injuste.
C'est pour ça que j'ai toujours adoré pratiquer et enseigner l'un des rares sports qui, avec le bon enseignant, puisse gommer les différences physiques entres les gamins, qui permettent d'éviter les mises à l'écart, et où la grosse malhabile que j'étais gamine a pu prendre sa revanche et se réconcilier avec son corps.
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