Comment les cours d’EPS auraient pu me faire aimer le sport

Mijou

Pouet Pouet
14 Septembre 2018
1 017
7 706
1 164
Clermont-Ferrand
Après les profs et les établissements peuvent pas proposer 3000 trucs. Ce serait impossible de faire des cours à la carte :dunno: si dans une classe de trente il y a deux clampins qui veulent faire natation, 5 foot, 3 arts martiaux ect..on s'en sort pas. Et il faut un budget et des profs parce qu'un.e seul.e prof peut pas faire karaté, gym et basket en même temps :lol:

@Mijou ben si c'est de leur faute.
1) c'est pas eux qui sont en compétition mais les élèves, si tant est que compétition il y a. Que toi tu veuilles tout défoncer quand tu es en compétition, soit, mais t'as pas à exiger des élèves qu'ils aient le même esprit que toi, quand ça LES concerne.
2) tu t'adaptes à des enfants qui sont forcés d'être là :dunno: tu coaches pas pareil un sportif qui a choisi son sport et choisi de faire de la compétition, et un enfant ou ado qui est forcé de faire un sport qui l'intéresse peut être pas et qui a pas du tout envie d'affronter les autres élèves. Déjà je pense pas que gueuler "t'es un perdant ou quoi ? bouge moi ça !" ect sur un sportif marche tout le temps, avec tous les sportifs, mais gueuler sur des élèves, ça marche pas. Ca les humilie. Et quand aux profs qui abandonnent tout simplement les élèves les moins bons, autant dire qu'ils ne servent strictement à rien.
D'ailleurs s'ils aiment les défis: donner aux élèves les moins bons et les moins motivés l'envie de progresser et de se dépasser. Il y a pas de challenge à encourager des élèves déjà sportifs.

Si t'es pas capable de t'adapter à un public scolaire tu t'engages pas en tant que prof dans une école j'ai envie de dire :dunno: (je parle pas de toi, tu général)
Je me suis exprimée un peu vite, je poste souvent à ma pause dej entre deux dossiers :cretin:, le mot faute était mal choisi, ô combien.
Je voulais surtout dire que je voyais mal comment ça pouvait être autrement. Ils.elles ne sont pas tous.tes odieux.ses, et humiliant.e.s, mais ils.elles sont quasi tous.tes dur.e.s ou à défaut indifférent.e.s aux gamin.e.s qui galèrent.

L'esprit de compétition, on l'a ou on l'a pas, et quand on coache, si on y croit pas, on est mauvais (c'est pour ça que je laissais l'encadrement de "mes" gamin.e.s en compétition à mes collègues, que quelqu'un.e qui ait la gniack et l'envie de gagner les galvanise avant, ce qui est souvent nécessaire, et moi je débriefais derrière les choses à corriger pour s'améliorer en profondeur). Le problème c'est qu'on se retrouve avec l'immense majorité des profs de sport qui sont des compétiteurs.ices dans l'âme, et c'est extrêmement compliqué voire impossible de faire taire son esprit de compétition quand on l'a...

Pour moi, c'est l'enseignement du sport scolairement (et les sports proposés, la course à pied, franchement WTF !) qui pose souci : on a le corps/l'équilibre/la coordination qu'on a et pour le coup, on a beau essayer de travailler, surtout en un trimestre, on restera dans l'échec. C'est profondément injuste.
C'est pour ça que j'ai toujours adoré pratiquer et enseigner l'un des rares sports qui, avec le bon enseignant, puisse gommer les différences physiques entres les gamins, qui permettent d'éviter les mises à l'écart, et où la grosse malhabile que j'étais gamine a pu prendre sa revanche et se réconcilier avec son corps.
 
Dernière édition :
8 Octobre 2016
1 135
8 356
2 664
23
@Dalaigh
YCGJQrI.gif

tumblr_m3oj7wqmc71qe91cto6_500.gif
 
20 Mars 2019
1
9
4
26
L'EPS, une grande histoire.
Tout d'abord, replaçons les choses dans leur contexte : du haut de mes tout juste 21 ans, j'ai toujours aimé le sport. Je fais du ski alpin en club depuis l'âge de 6 ans, je suis passionnée de rando, après 8 ans de natation je suis officiellement Maître Nageur et pendant toutes ces années j'ai pu tester d'autres disciplines telles que le tennis, le VTT et la muscu.
Sans oublier que je suis maintenant en 4e année de STAPS (fac des sciences du sport pour ceux qui se le demandent), alors autant vous dire que le sport et moi, on s'aime beaucoup.

Et pourtant, je n'ai jamais été une grande fan des cours d'EPS. Malgré toutes mes activités physiques je n'était pas particulièrement douée, surtout dès lors qu'il fallait courir ou attraper un ballon. Et je ne parle même pas de la gym ou de l'acrosport... Sans avoir subit de grosses moqueries, il m'est arrivée plus d'une fois d'être la dernière choisie de l'équipe (au collège principalement).
Mis à part la natation, le rugby au lycée, le badminton, le ski et le volley à la fac, je n'ai jamais été à l'aise en cours de sport.

Concernant les profs, j'ai eu de la chance. Particulièrement au lycée, où mon prof de première était toujours là pour nous encourager. Ses appréciations sur les bulletins étaient magiques, les plus longues que j'ai jamais vu. Un petit extrait "Gaëlle est une gladiatrice incomparable, aussi se jette-t-elle corps et âme dans ce qu'elle fait. En hand elle restait malheureusement un peu trop dans le rôle de gardien de but, mais ce trimestre fut éblouissant ! Tout comme son sourire, toujours présent pour égayer la classe."

Maintenant, parlons des solutions proposées :
Mélanger le niveau est à la fois une bonne et une mauvaise idée. Je vois où vous voulez en venir, mais de mon expérience j'en tire que cela ne marche pas. Je reprends l'exemple du badminton (où j'tais toujours dans le fond), mais lorsque je devais affronter quelqu'un de plus fort que moi je me faisais tout simplement DETRUIRE. Smash sur smash, on ne pouvait pas avoir un seul échange constructif. Alors que lorsque j'étais pairée avec quelqu'un de mon niveau, on arrivait à faire de longs échanges, en testant de nouvelles choses. Certes, beaucoup de volants ont fini dehors ou dans le filet, mais j'ai bien plus progressé de cette façon que lorsque je me retrouvais avec des plus forts.
Pour ce qui est des sports co, c'est un peu plus compliqué. Le fait d'être dans une équipe à son niveau permet d'avoir une meilleure confiance en soi, et donc on va oser plus facilement à prendre la balle et aller marquer, tandis que dans une équipe avec des plus forts, ils la monopolisaient 90% du temps. (Pour remédier à ce problème, nous avons vu une solution intéressante en cours : le but vaut 10 points si c'est le premier but que marque le joueur. De cette façon, les leaders poussaient tous les membres de l'équipe à prendre la balle).
Si l'équipe était compréhensive en revanche, alors les plus forts aidaient ceux qui avaient plus de mal et les félicitaient lorsqu'il réalisaient une bonne passe. Tout dépend des élèves et du climat qu'entretien le professeur

Maintenant que je suis de l'autre côté de la barrière, je peux apporter quelques précisions.
Je ne me destine pas à être prof d'EPS, mais malgré tout nos deux premières années de fac étaient communes avec ceux que cela intéressait. Des cours sur la pédagogie, des mises en situation avec construction de séances, des stages etc. Toutes les questions que vous avez évoquées précédemment (la mixité, les niveaux, la façon d'enseigner) on en a parlé plus d'une fois. Vu comment les profs nous ont poussé à toujours nous adapter au niveau de la classe, aux difficultés que les élèves pouvaient rencontrer, à leurs caractères etc. je ne comprends pas comment certains peuvent encore se moquer des élèves et dénigrer les plus faibles. Peut être est-ce une question de générations, et la nouvelle fournée de professeurs sera plus armée pour faire face à ces problématiques... nous verrons le résultats dans quelques années. Mais j'ai confiance (peut être suis-je trop naïve ?)
 
23 Janvier 2016
30
123
689
27
L'EPS, une grande histoire.

Mélanger le niveau est à la fois une bonne et une mauvaise idée. Je vois où vous voulez en venir, mais de mon expérience j'en tire que cela ne marche pas. Je reprends l'exemple du badminton (où j'tais toujours dans le fond), mais lorsque je devais affronter quelqu'un de plus fort que moi je me faisais tout simplement DETRUIRE. Smash sur smash, on ne pouvait pas avoir un seul échange constructif. Alors que lorsque j'étais pairée avec quelqu'un de mon niveau, on arrivait à faire de longs échanges, en testant de nouvelles choses. Certes, beaucoup de volants ont fini dehors ou dans le filet, mais j'ai bien plus progressé de cette façon que lorsque je me retrouvais avec des plus forts.

Pour le badminthon, j'étais toujours pairé avec des gens de mon niveau, ceux du dernier terrain, ceux qui n'arrive pas à renvoyer un volant avant le début de la dernière séance. Alors les amorties, tout ça, on en parle même pas. Maintenant, ce qui faisait que l'on n'y arrivait pas c'est que l'on ne savait pas viser. Du coup, en seconde, j'ai demandé au prof de m'autoriser à faire les exercices avec des personnes des terrains supérieurs. Là j'ai enfin progressé. L'exo était de faire des échanges en faisant un max d'amortis. Donc, la personne en face de moi faisait en sorte de m'envoyer des amortis sur moi et se débroullait pour attraper les miens. Elle a progressé en précision et moi j'ai appris à enfin renvoyer cet abrutis de volant !

Pour les équipes de sport co, par contre là je n'ai jamais eu la balle à part quand il y a avait la règle, si toute l'équipe n'a pas eu la balle au moins une fois dans les 10 dernières minutes le point ne compte pas. Mais ça n'est pas arrivé souvent... J'ai souvent été évalué uniquement sur ma capacité à défendre ou à faire goal. Le reste, je pouvais être super bien placée, démarquée etc, on préférait toujours faire la passe au gars trop fort, loin, marqué par trois joueurs, au risque de perdre la balle !

Par contre j'ai souvent eu des profs qui faisait au moins les échauffements avec nous et qui faisait les démos des exos.

Sinon maintenant j'ai rencontré un super prof d'EPS en école d'ingé, grâce à qui je progresse en rugby, et grâce à qui je me suis même mise à ne plus raler quand il faut faire de l'athlé. Il y a 5 ans, je n'aurais jamais imaginé aller faire de l'athlé volontairement !
 
26 Mars 2016
135
574
1 664
26
Limoges
Pour moi, l'EPS ne devrait tout simplement pas être une matière notée. La laisser, pourquoi pas, l'activité physique c'est important, mais dans ces cas là l'adapter, parce que clairement, on est plus nombreux à en garder de très mauvais souvenir que l'inverse (j'ai fait piscine au bac pour la terminale. J'ai mis deux ans à oser retourner dans l'eau après ça). Mais la noter, non. Parce que toute ma scolarité, j'ai aussi eu l'impression que le sport n'était pas fait pour te faire progresser. Le prof de sport n'était pas là pour t'aider à identifier tes point faibles dans telle ou telle discipline et t'aider à travailler dessus, mais pour te faire faire un truc en te laissant te démerder dans ton coin. Dans tous les cours d'EPS que j'ai eu, jamais je n'ai compris le but pédagogique derrière (y en a-t-il un d'ailleurs? C'est quoi en vrai l'objectif d'un prof de sport pendant ses cours?).

Et comme beaucoup, je suis assez mitigée sur le fait de mélangés les niveaux dans certains sports, parce que pour beaucoup l'entraide va dépendre de l'ambiance générale de la classe et de la patience de la personne...Cela dit, ce soucis pourrait peut-être être résolu si ont arrêtait justement de noter cette matière et qu'à la place on décidait de valoriser l'entraide et le fait de simplement se défouler dans ce qui, pour moi, ne devrait pas être plus qu'un jeu ou une activité physique.
 
5 Juillet 2011
106
1 172
4 804
Paris
J'ai aussi beaucoup souffert des cours de sport au collège et au lycée mais j'ose espérer que ça change. En discutant avec des jeunes collègues d'EPS à l'ESPE (l'école des profs) j'ai eu le sentiment qu'ils étaient très attentifs à cette question de l'humiliation, de l'impuissance etc. Ils réfléchissaient à des exercices fondés sur l'entraide plutôt que sur la compétition, ou alors ils valorisent la progression personnelle plutôt que de classer les élèves ; de plus en plus de profs d'EPS proposent aux élèves un rendu écrit ou une partie "artistique" (en danse, en acrosport) ce qui permet de valoriser aussi des élèves plus en difficulté en terme de performance physique. Bref je suis peut-être un peu optimiste mais je pense que la nouvelle génération de professeurs d'EPS est majoritairement consciente de ces enjeux.
Surtout que l'article dit quelque chose d'intéressant au détour d'une phrase : les cours de maths non plus ne sont pas fait pour les élèves mauvais en maths. Et l'humiliation quotidienne, l'impuissance face aux mauvaises notes, la mise en échec répétée, ce n'est pas réservé au cours de sport : certains élèves le vivent dans TOUTES les matières, de manière violente, systématique et là aussi injuste (malgré la bonne volonté des profs, j'ai pas la solution miracle malheureusement). D'ailleurs je pense à certains de mes élèves qui galèrent dans toutes les matières sauf en sport, et je trouve ça cool qu'ils soient valorisés par l'école au moins sur un point. Ce qui ne justifie évidemment pas l'humiliation d'autres élèves, ou les pratiques dégradantes citées dans l'article : on n'a pas besoin d'humilier quelqu'un pour en valoriser un autre.
Mais disons que pour moi ces questions relèvent d'une problématique globale sur l'école et notre système scolaire souvent injuste et cruel ; ça n'est pas l'apanage des cours de sport.
 

RainyMood

Ne pas citer mes messages, thx :) "She/iel"
1 Mai 2014
11 924
107 896
6 114
Les cours d'EPS, c'était l'horreur pour moi, je me considérais comme nulle en sport et je passe les humiliations et etc...

Maintenant que je fais du training (muscu-cardio), ça me plait beaucoup. Simplement parce qu'il n'y a aucune pression (notes) et le programme que je me suis fait est adapté à mes capacités.

Le problème avec les cours d'EPS, c'est que les profs balancent un programme et tout le monde doit y rentrer dedans. Donc, tu y arrive tant mieux (donc bonnes notes) et si tu y arrive pas, tu es feignant (donc mauvaises notes). C'est comme essayer de rentrer un carré dans un trou en forme de triangle.
Tu peux pas demander à quelqu'un qui n'a jamais couru de taper un sprint ou faire 10 tours de stade.
Tu peux pas demander à une personne en surpoids de taper un sprint ou de courir parce que c'est dangereux.
Tu peux pas demander à un élève qui a un handicap vestibulaire de faire la roue ou une cabriole ou le poirier.
Tu peux pas demander à un élève tout frêle et pas sportif de jouer au rugby.
etc...

Donc il y a les capacités des élèves à prendre en compte...
Puis la pédagogie, le but dans le sport c'est de toujours s'encourager, pas de se descendre à base de moqueries et d'agressivité.

Si tu cherche à faire du sport, le mieux c'est à l'extérieur.
 
7 Février 2016
617
3 211
3 094
J'ai longtemps été nulle en sport mais arrivée au lycée ça a changé. En seconde, en demi-fond, il ne fallait pas courir vite mais respecter son programme de course (individuel donc). Résultat, avec ma VMA à 10km/h, j'ai réussi à avoir 17/20, soit une meilleure note que le mec hyper sportif qui faisait du rugby en haut niveau depuis huit ans :) (les autres élèves ont d'ailleurs cru que je mentais, j'ai du leur montrer mon bulletin pour qu'ils me croient).
En première et terminale j'ai changé de lycée à cause de mes problèmes de santé et je suis tombée dans une classe de 10 et 16 élèves mais on était que 6 à faire EPS pendant les deux années. Je me suis découvert une véritable passion pour le badminton que j'ai continué à la fac jusqu'à ce que je sois en arrêt pour blessure. Qu'on soit fort ou nul, on se soutenait tous, on s'entraidait et ça faisait du bien. Au second trimestre de ma première, on a fait du basket. Le gymnase (À peine plus grand qu'un terrain de badminton) résonnait beaucoup, et avec le ballon, j'enchainais les crises de panique. Mais la prof a fait avec et me faisait analyser le jeu des équipes pour que je puisse quand même participer au cours.
Pendant ces deux dernières années de lycée, le seul moment où on a été classés par niveau de jeu, c'était pour le bac de badminton. Sinon nous étions toujours mélangés. Après, je pense que le fait qu'on soit un tout petit groupe a joué dans notre bonne entente et notre entraide...
 
5 Décembre 2012
946
2 473
4 874
@Mijou Je suis curieuse de savoir quel sport tu enseignes... J'ai essayé de lire tous les commentaires mais je n'ai pas vu passer l'info:hesite:.
En tout cas j'ai les mêmes mauvaises expériences que la plupart d'entre vous:erf:.
Exception notable en CM1 on avait une instit qui faisait les exercices d'échauffement et même courait je crois avec nous. Mais je crois bien que je garde pas un mauvais souvenir car j'adorais cette instit et elle m'aimait bien aussi (1ère de la classe:rolleyes:, j'ai eu la meilleure moyenne générale (19:surprised:) de toute ma vie en CM1).

Je me pose des questions aussi sur la formation des profs d'EPS, en STAPS actuellement les étudiants apprennent le fonctionnement du corps tout ça, mais était-ce le cas il y a 20 ans ? Car vu vos témoignages franchement certains étaient des dangers pour les enfants!
Et j'ai une question comment se fait-il que les profs de sport ne fassent quasi jamais les exo (au moins pour montrer) avec les élèves ? Ils sont censé aimer le sport et se permettent de critiquer/humilier les élèves mais eux y arriveraient-ils seulement ?!:moqueur:
 
  • Big up !
Réactions : pixelMaster

H.P.Lovecraft

bigorneau des grandes marées
30 Septembre 2018
185
1 673
1 214
36
A lire vos commentaires, je réalise que j'ai du avoir beaucoup de chances, car j'ai gardé un excellent souvenir des cours d'EPS... Mais peut être pas pour les bonnes raisons :sweatdrop:

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

Même si je songe à mes années d'EPS avec affection et nostalgie, j'admet que du coup, je n'y ai rien appris, et d'un point de vue purement "scolaire", c'était vraiment une perte de temps dans un agenda déjà surchargé d'heures de cours.

Je suis partisan de la mise en option des cours d'EPS, que seuls les élèves qui veulent vraiment en faire y est accès. Mais pour les autres, laissons les donc faire la sieste à la maison, c'est quand même vachement plus confortable que les matelas-mousse de la gym :rire:
 
  • Big up !
Réactions : pixelMaster
20 Mai 2014
64
528
2 944
Les cours d'EPS... A plus de 30 ans, j'en ai encore des frissons.
Je crois que j'ai tout vécu.
J'ai eu la prof de collège qui était obsédée par le hand, la gym et l'athlé, (je n'avais aucune endurance, aucune coordination, je ne voyais pas les balles et estimais mal les distances, et ma souplesse, n'en parlons pas...), et qui nous mettait en compétition permanente avec des petites nanas sportives qui nous humiliaient dès qu'elle avait le dos tourné.
J'ai eu le prof de collège qui m'aimait pas beaucoup parce que j'avais clairement abandonné son cours par désespoir : on était une classe de 8 filles pour 20 garçons, et avec mes deux potes, on était peut-être les seules à pas faire option sport. Et là il a trouvé sympa de nous faire faire du rugby mixte (avec des mecs en option rugby qui avoisinaient les 80 kg), je me suis même retrouvée écrasée entre deux gros balèzes pour un ballon. Il y a aussi eu la fois où il a voulu me mettre avec les 4 filles qui me détestaient et me harcelaient, et comme j'ai pas voulu et que je les ai traitées de "bécasses", il est venu me parler à la fin pour me dire qu'il fallait que je fasse des efforts pour m'intégrer.
Il y a eu les cours de muscu dont les perfs attendues étaient basées sur le poids (super adaptée à moi donc, compte tenu de mon surpoids de l'époque...).
Il y a eu les cours de gym où je me suis pétée le cou en faisant une roulade et angoissait dès qu'on me demandait d'en refaire une.
Il y a eu le prof de lycée qui se foutait de moi jusqu'au conseil de classe après lequel il m'a dit "ah mais finalement t'as des bonnes notes en fait. Par contre les vrais surdoués ils sont bons aussi en sport hein...".
Et les humiliations permanentes de mes camarades où le harcèlement scolaire pouvait se faire en toute impunité, histoire de me rappeler que j'étais grosse et nulle (et on me détestait pour avoir de bonnes notes aussi...).
Bref, la joie totale.
Par contre maintenant, je ne fais toujours pas de sport, mais je marche avec mon chien, je fais des travaux, et je me suis musclée comme jamais, j'ai appris à aimer faire un effort.
Alors l'EPS, on survit, c'est dur, mais on survit, faut juste serrer les dents.
 

Les Immanquables du forum

Participe au magazine !
Une info qu'on devrait traiter sur madmoiZelle ?
 
Nouvelle ou perdue ?
Pas de panique, on t'aime déjà !

La charte de respect du forum
Le guide technique &
le guide culturel du forum
Viens te présenter !
Un problème technique ?
Topic d'entraide sur l'orthographe et la grammaire
 
La chefferie vous informe
Les annonces de l'équipe concernant le forum et madmoiZelle
Rendre visite à madmoiZelle
Le médiateur du forum
Soutiens madmoiZelle financièrement
Topic dédié à la pub sur mad
Si vous aimez madmoiZelle, désactivez AdBlock !

Les immanquables
Les topics de blabla
En ce moment... !

Mode - Beauté - Ciné - Musique - Séries - Littérature - Jeux Vidéo - Etudes - Ecriture - Cuisine - People - Télévision

Envie de rencontrer des MadZ ?
Viens trouver le forum de ta ville !

Mode
Le pire de la mode
Ces vêtements qui te font envie
Ta tenue du jour
La tenue qui plaît
Tes derniers achats de fringues

Beauté
Astuces,bons plans économies & dupes
Le topic des vernis
Questions beauté en tout genre
 
Culture
Le meilleur des images du net
L'aide aux devoirs
Tu écoutes quoi ?
Quelle est ta série du moment ?
Quel livre lisez-vous en ce moment ?
Le dernier film que vous avez vu à la maison
Le topic philosophique
 
Société
Topic des gens qui cherchent du travail
Voyager seule : conseils et témoignages
Trucs nuls de la vie d'adulte : CAF, Banque, Mutuelle, Logement etc...
 
Les topics universels
Je ne supporte pas
Je ne comprends pas
Ca me perturbe
Je me demande
J'adore...
Je m'en veux de penser ça mais...

Cupidon
Le topic des amoureuses
Le topic des polyamoureuses
Les Célibattantes