Ce que j'ai lu sur le CNV concernait surtout les enfants et la pédagogie. Ça m'a beaucoup plu vu que ça correspond à un besoin que j'avais de réfléchir à la manière parfois "abrupte" avec laquelle les adultes s'adressent aux enfants. Ça me semble important lorsqu'on est régulièrement (ou même ponctuellement) en présence d'enfants d'être capable de leur parler sans finir par les dénigrer ou nier leurs émotions parce-qu'on ressort malgré nous les même phrases qu'on a entendu étant enfant.
Éviter les phrases: Tu + (reproche) ex: "T'es nulle." "T'es méchant" "T'es pas sage" souvent suivi ou précédé par un ordre.
Et utiliser plutôt des phrases comme: Je (émotions, sentation...) lorsque tu fais ça (comportement).
Juste un exemple qui a fonctionné pour moi: "Bichon-d-amour*, j'ai très mal à la tête quand tu fais du bruit en jouant. Est-ce que tu arriverais à jouer sans trop faire de bruit?"
Ça peut paraitre bête mais ça évite le jugement sur l'enfant qui peut conduire finalement à une mauvaise estime de soit. La triste vérité c'est qu'un enfant qui entend trop souvent un même reproche, venant d'adultes, va finir par intérioriser que c'est vrai, qu'il est comme ça, et son comportement va se coller à l'image qu'on lui a donné.
C'est moins parler comme un robot que de réfléchir à la forme et à travailler un peu la formulation.
J'ai trouvé pleins d'astuces qui ne servent pas qu'avec les enfants mais peuvent être utile avec d'autres publics comme éviter de dire "ne fais pas ça" et "remplacer par "fais ça". C'est le même principe que l'éléphant rose. Lorsqu'on nous dit "ne pensez pas à un éléphant rose" on l'imagine tout de même. Et ça permet à la personne en face de savoir ce qu'on veut.
Par exemple "ne crie pas" pour un enfant de 4 ans ça peut paraitre clair mais en réalité ça ne lui dit pas ce qu'il doit faire, il ne va pas forcément penser au fait qu'il peut chuchoter.
J'ai plusieurs souvenirs d'adultes qui disaient "ne crie pas" "ne fais pas de bruit" et où les enfants arrêtaient de bouger ou de parler, littéralement, mais dès qu'ils reprenaient il criaient à nouveau, faisaient du bruit...
Bref, la CNV, je vois ça plus comme un outil, une aide pour avoir une communication efficase que un "prêt-à-penser".
*le prénom a (heureusement!) était changé
Éviter les phrases: Tu + (reproche) ex: "T'es nulle." "T'es méchant" "T'es pas sage" souvent suivi ou précédé par un ordre.
Et utiliser plutôt des phrases comme: Je (émotions, sentation...) lorsque tu fais ça (comportement).
Juste un exemple qui a fonctionné pour moi: "Bichon-d-amour*, j'ai très mal à la tête quand tu fais du bruit en jouant. Est-ce que tu arriverais à jouer sans trop faire de bruit?"
Ça peut paraitre bête mais ça évite le jugement sur l'enfant qui peut conduire finalement à une mauvaise estime de soit. La triste vérité c'est qu'un enfant qui entend trop souvent un même reproche, venant d'adultes, va finir par intérioriser que c'est vrai, qu'il est comme ça, et son comportement va se coller à l'image qu'on lui a donné.
C'est moins parler comme un robot que de réfléchir à la forme et à travailler un peu la formulation.
J'ai trouvé pleins d'astuces qui ne servent pas qu'avec les enfants mais peuvent être utile avec d'autres publics comme éviter de dire "ne fais pas ça" et "remplacer par "fais ça". C'est le même principe que l'éléphant rose. Lorsqu'on nous dit "ne pensez pas à un éléphant rose" on l'imagine tout de même. Et ça permet à la personne en face de savoir ce qu'on veut.
Par exemple "ne crie pas" pour un enfant de 4 ans ça peut paraitre clair mais en réalité ça ne lui dit pas ce qu'il doit faire, il ne va pas forcément penser au fait qu'il peut chuchoter.
J'ai plusieurs souvenirs d'adultes qui disaient "ne crie pas" "ne fais pas de bruit" et où les enfants arrêtaient de bouger ou de parler, littéralement, mais dès qu'ils reprenaient il criaient à nouveau, faisaient du bruit...
Bref, la CNV, je vois ça plus comme un outil, une aide pour avoir une communication efficase que un "prêt-à-penser".
*le prénom a (heureusement!) était changé