Commentaires sur 3 livres de développement personnel qui m’ont vraiment aidée dans la vie

[Bidru]

De la même façon si tu expliques à un enfant que tu es fatigué, que ta réserve de patience est vide, que tu as vraiment besoin de calme, et que tu lui demandes de ranger son jouet bruyant et de prendre un autre, il sera probablement plus disposé à le faire, que si tu dit "on range ce jouet, point", parce que, le plus souvent, l'humain a à coeur de contribuer au bien être de l'autre. (sans garantie de résultat, hein)

Mmmmmmmmhh Alors dans la théorie why not, dans la pratique, très franchemeeeent

En vérité c'est très dépendant de l'âge de l'enfant et du contexte, mais de ce que je constate au quotidien, une demande ferme et sans appel est le plus souvent nettement plus efficace qu'un long discours. Et de toutes façons, la réalité des faits se situe souvent entre les deux : je commence par demander gentiment, je rappelle la demande, si besoin je négocie et je verbalise en mode "je sais que tu aimes beaucoup ce jouet, mais peut-être on peut le ranger et sortir ce puzzle, si tu veux on le fait tous les deux" et après j'interviens en mode fermeté (et oui, j'use et j'abuse du "je sais que tu es mécontent‧e, mais c'est comme ça, qu'on me jette le premier Fillozat )

Je me permets ce petit raconte ta life pour rappeler que notamment en matière de pédagogie du jeune enfant, les "outils" sont trop souvent énoncés comme des recettes magiques par des personnes qui ne s'occupent pas ou plus de petits enfants au quotidien. Elles ont les vertus de poser des jalons sur la considération de l'enfant et de ses besoins (quoi que considérer les besoins d'un enfant, ce soit aussi (souvent) temporiser l'envie immédiate pour créer un cadre de vie global sécurisant et épanouissant) mais ce ne sont pas des lois d'airain (jpp des boomeuses (qui généralement ont élevé leurs enfants il y a trente ans en mode coup de gueule et punitions au coin ) qui me refont le couplet du "rhalala tu sais il ne faut pas dire ne fait pas parce-que-l'enfant-ne-comprend-pas-la-négation-si-je-te-dis-ne-pense-pas-à-un-éléphant-rose ), très loin de là.

(pardon, ce petit couplet sponso par la daronne dont l'enfant de 2,5 ans a littéralement pété les plombs entre 23h et 1h du mat hier soir, et qui après 1h30 de balades dans l'appart et de paroles rassurantes a compris la mort dans l'âme que la seule solution serait de le recoucher et le laisser hurler jusqu'à endormissement vraiment, je mets au défi quiconque de gérer par la CNV et l'éducation bienveillante ce genre de situation)

 

[Sylvestrum]

@Bidru je ne voulais pas avoir l'air de dire que ça marchait d'office, et que ça rendait tout facile. Sorry si ça t'a semblé être comme ça, parce que c'est pas l'idée. Je me doute bien qu'au quotidien, ça marche différemment de la "théorie". Et surtout, qu'on fait ce qu'on peut, et que c'est très bine comme ça.
et que bien souvent, la fatigue (la nôtre ou celle des petits) rend tous ces principes théoriques complètement... illusoire

Des fois, tu peux facilement "imposer", et il y a clairement des choses qui ne sont pas à discuter avec l'enfant, aussi.

Mais parfois, on a besoin de la coopération de l'enfant. Je me rappelle de ma nièce, qui est passée par une phase où... elle sifflait. Avec sa bouche, pas un sifflet. Donc il n'y avait pas de jouet à planquer, et il fallait sa coopération pour mettre fin au bruit, d'une façon ou d'une autre.
Ou simplement, à mesure que l'enfant grandit, il peut apprendre à faire des choix, à comprendre des raisonnements qui amènent à des décisions. Toutes les décisions de la vie de l'enfant ne lui seront pas "imposées" de la même façon et avec la même fermeté que le "Si, maintenant c'est la sieste, Hop, au lit!"

Enfin, j'ai en tête que si l'enfant comprend (en partie) pourquoi on lui demande ça, ça peut augmenter les chances qu'il applique la décision plus durablement

Ta remarque est très pertinente, et pour l'instant, la CNV, je ne la pratique pas avec des enfants, par manque d'enfant dans mon entourage proche. Ton point de vue de parent est donc tout à fait le bienvenu, et il souligne l'aspect purement théorique de ce que je dis. Comme tu dis "en principe oui; en pratique... heu?"

Courage avec le petit monstre

 

[Bidru]

@Sylvestrum aucun souci, tes encouragements me font beaucoup de bien, sache-le


Concernant l'éducation, je suis train d'apprendre à mes dépends que parfois, y'a pas de "bonne solution" ou encore moins de solution miracle. Juste des fois il faut aller au moins pire, laisser passer la tempête et admettre que parfois (pas si souvent à mon sens) la parentalité est un bon seau de caca, qu'on y peut pas grand-chose et qu'on est un parent approximatif et faillible, et que c'est okay (remplacez "parentalité" par "vie" et "parent" par "être humain" et vous aurez la 4° de couv' de mon prochain bouquin de développement personnel, en vente au prix de 7,90 € à la Fnac

 

[Sylvestrum]

@Endless ces gens qui ont peur de tout... J'en avais jamais entendu parler, mais ça a l'air écrit pour moi je vais tenter de mettre la main sur un exemplaire, ça pourrait être intéressant!


Edit: en googlant ce titre, je vois qu'il existe un livre appelé "ces gens qui ont peur d'avoir peur", ça m'intrigue, donc je clique...



Je suis un peu étonnée: "peur d'avoir peur", j'ai eu ça pendant longtemps (ça m'arrive encore mais dans une mesure moindre et plus gérable). Tous les professionnels de la santé que j'ai vu (plusieurs médecins généralistes, un psychiatre, deux psychologues) m'ont TOUS parlé de troubles anxieux. Plusieurs d'entre eux m'ont dit que le principal trait du trouble anxieux, c'est la peur d'avoir peur.
Du coup je me demande: qu'est ce que l'hypersensibilité vient faire là-dedans?

(j'avoue que je ne sais pas vraiment comment est définie l'hypersensibilité, j'avais justement vu une vidéo qui expliquait que ce n'était pas évident à définir clairement, et qu'il s'agissait peut-être plutôt d'un spectre )

Des fois ça m'intrigue, et je me pose la question: est-ce que l'hypersensibilité n'est pas un joli mot à la mode dans lequel pourraient se reconnaître (entre autres) des gens souffrant de pathologies sévères (dépression, anxiété généralisée)? Est-ce que du coup il n'y a pas une certaine probabilité que ces gens cherchent des réponses dans le développement personnel, au détriment des suivis médicaux et psychologique?

J'en sais rien, je dis pas que c'est le cas, je dis que c'est un questionnement qui m'habite

 

[Endless]

@Sylvestrum : Je ne garantis pas du tout la qualité de ce livre, moi même il faudrait que je le relise (tant de choses se sont passées en 10 ans !).

Voici le sommaire, si tu veux avoir un aperçu plus clair :

• Spoiler

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J'ai un peu de mal avec l'idée de "style de peurs", de mémoire je crois que je ne me retrouvais pas dans un cadre précis. Idem pour la métamorphose : j'ai du mal à y croire .
Par contre les outils pour verbaliser, et passer à l'action m'ont fait du bien. Je ne voudrais pas que tu achètes un bouquin bidon à cause de moi ...
(J'ai donné mon exemplaire à un proche il y a fort longtemps, donc impossible de le feuilleter, mais je songe souvent à le racheter)

Spoiler: Hypersensibilité

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[Sylvestrum]

@Endless j'entends bien la prudence que tu y mets, t'inquiète

 

[Rocksteady]

Spoiler: horreur

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[Fille du Feu]

c'est L'instant présent de J'ai-laflemmedechercher (ou vivre l'instant présent, c'est un arbre sur la couverture).

Est ce que c'est "Le pouvoir du moment présent" d'Eckart Tolle ?

Spoiler: Si c'est bien ça :

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