@lazaretto
En fait c'est pas quelques erreurs qui vont contribué au suicide d'une personne je suis d'accord. C'est pas non plus le refus d'utiliser le point médian. Puisque je le redis mais il y a plusieurs manières d'être inclusif.
Force est de constater que quand je lis "tu as les mêmes droits que les autres" c'est factuellement faux (bon c'est pas toi qui l'a dit). Nous n'existons pas pour la société. Nous existons en tant que femme ou homme. En tant que personne trans non binaires avec des besoins spécifiques non.
De plus je ne vais pas refaire tous les droits que les personnes trans n'ont pas mais : la PMA si changement d'état civil (sans changement d'état civil cela va dépendre des CECOS car certains s'en foutent mais d'autres discriminent), les remboursements de soins gyneco, ivg, etc si changement d'état civil, l'accès à la transition médicale (c'est encore très difficile et on paye toujours beaucoup de notre poche contrairement à ce qu'il se dit alors que l'on contribue tout autant au système de remboursement et que la secu est financée par la TVA qui rapporte énormément), les discriminations dans les entreprises sont monnaies courantes donc même si sur la loi c'est censé être pareil, dans les faits ça ne l'est pas, nous sommes toujours psychiatrisés, etc.
C'est bien beau de dire qu'on a notre place mais en fait si on n'est pas reconnu dans nos identités, nous n'avons pas nos places. C'est surtout ça qui est alarmant. Nous n'existons pas vraiment. C'est pas parce que ma collègue m'a mégenré 2 fois qui va me rendre mal, c'est le cumul du megenrage et de la non reconnaissance de ce que je suis au quotidien car rien n'est fait pour moi. Ca me donne l'impression de ne pas pouvoir exister.
Ce qui me fume encore plus j'ai que j'ai toujours des MP de dizaines de lignes d'explications que j'avais échangé avec Bloem il y a 1 an ou 2 sur la transidentité et que cette personne aujourd'hui se permet de sortir ce genre de discours.
Je n'avais même pas capte que la novlangue ça venait d'Orwell. Mais ça, c'est utilisé dans tous les argumentaires anti trans.
Tu peux exister mais chez toi et si ça me fait pas chier et pas aux yeux de la société. Super. Donc je n'existe pas.
Juste faire disparaître les Monsieur/Madame des démarches administratives ça serait déjà pas mal.
@Esquisse rose
Non mais faut laisser tomber. J'imagine que cette personne va m'accuser d'avoir dit d'aller se faire foutre et d'être malpoli (alors que de base je l'étais mais au bout d'un moment faut arrêter les frais). On a le droit d'être en colère quand on lit pareille conneries issues des argumentaires d'extrême droite (le terme novlangue est vraiment utilisé dans ce sens là, toujours par les mêmes personnes qui parlent de wokisme, etc).
Comme d'autres ont dit, évidemment qu'on se construit pour soi mais quand l'ensemble de la société ne te fait pas de place, tu n'existes pas dans l'inconscient collectif. Aujourd'hui on nous voit comme des caprices.
D'autant qu'à l'oral la majorité des personnes non binaires utilisent comme moi des pronoms binaires pour faciliter notre inclusion. Demander par contre à ce qu'on emploie plus "Madame, Monsieur" c'est si grave ?
Iel est suffisamment simple à utiliser également. On ne parle pas des neo pronoms comme ul, ol, etc. La majorité des non binaires concernés savent très bien que la multiplication des pronoms est trop complexe pour l'instant (on peut l'utiliser en intra communautaire mais dans la société, le iel suffit ou des pronoms binaires).
Et comme tu dis c'est super hypocrite les gens qui disent "mais vous vous définissez pas votre identité alors que moi je vous vois comme une personne". Ba c'est très bien. D'ailleurs le mot personne est de l'inclusif. Mais faut pas être hypocrite à ce point pour penser qu'on ne regarde pas le genre des gens en face de nous, etc, pour s'en faire une idée et le définir. Quand on rencontre quelqu'un, même nous personnes non binaires, on va avoir tendance à donner un genre en fonction de ce que la personne reflète. Après on peut demander les pronoms, écouter comment la personne se genre, etc. Et on a pris l'habitude de dépasser la première impression.
Moi aussi il y a 5 ans ça me faisait chier d'utiliser le neutre hein. Magique avec un tdah et une grosse dyslexie je m'y suis fait.
Bref lire certains propos me dégoûte toujours au plus haut point mais je suis réaliste. Ces personnes là qui sont irrespectueuses ne changeront pas d'avis. On compose avec elleux malheureusement et c'est comme ça. Et clairement ce ne sont pas des allié.es même dans le féminisme car ces personnes ont déjà eu de propos racistes, misogynes, à défendre certains auteurs de violences conjugales and co.
La meilleure méthode est d'ignorer tout simplement.
En fait c'est pas quelques erreurs qui vont contribué au suicide d'une personne je suis d'accord. C'est pas non plus le refus d'utiliser le point médian. Puisque je le redis mais il y a plusieurs manières d'être inclusif.
Force est de constater que quand je lis "tu as les mêmes droits que les autres" c'est factuellement faux (bon c'est pas toi qui l'a dit). Nous n'existons pas pour la société. Nous existons en tant que femme ou homme. En tant que personne trans non binaires avec des besoins spécifiques non.
De plus je ne vais pas refaire tous les droits que les personnes trans n'ont pas mais : la PMA si changement d'état civil (sans changement d'état civil cela va dépendre des CECOS car certains s'en foutent mais d'autres discriminent), les remboursements de soins gyneco, ivg, etc si changement d'état civil, l'accès à la transition médicale (c'est encore très difficile et on paye toujours beaucoup de notre poche contrairement à ce qu'il se dit alors que l'on contribue tout autant au système de remboursement et que la secu est financée par la TVA qui rapporte énormément), les discriminations dans les entreprises sont monnaies courantes donc même si sur la loi c'est censé être pareil, dans les faits ça ne l'est pas, nous sommes toujours psychiatrisés, etc.
C'est bien beau de dire qu'on a notre place mais en fait si on n'est pas reconnu dans nos identités, nous n'avons pas nos places. C'est surtout ça qui est alarmant. Nous n'existons pas vraiment. C'est pas parce que ma collègue m'a mégenré 2 fois qui va me rendre mal, c'est le cumul du megenrage et de la non reconnaissance de ce que je suis au quotidien car rien n'est fait pour moi. Ca me donne l'impression de ne pas pouvoir exister.
Ce qui me fume encore plus j'ai que j'ai toujours des MP de dizaines de lignes d'explications que j'avais échangé avec Bloem il y a 1 an ou 2 sur la transidentité et que cette personne aujourd'hui se permet de sortir ce genre de discours.
Je n'avais même pas capte que la novlangue ça venait d'Orwell. Mais ça, c'est utilisé dans tous les argumentaires anti trans.
Tu peux exister mais chez toi et si ça me fait pas chier et pas aux yeux de la société. Super. Donc je n'existe pas.
Juste faire disparaître les Monsieur/Madame des démarches administratives ça serait déjà pas mal.
@Esquisse rose
Non mais faut laisser tomber. J'imagine que cette personne va m'accuser d'avoir dit d'aller se faire foutre et d'être malpoli (alors que de base je l'étais mais au bout d'un moment faut arrêter les frais). On a le droit d'être en colère quand on lit pareille conneries issues des argumentaires d'extrême droite (le terme novlangue est vraiment utilisé dans ce sens là, toujours par les mêmes personnes qui parlent de wokisme, etc).
Comme d'autres ont dit, évidemment qu'on se construit pour soi mais quand l'ensemble de la société ne te fait pas de place, tu n'existes pas dans l'inconscient collectif. Aujourd'hui on nous voit comme des caprices.
D'autant qu'à l'oral la majorité des personnes non binaires utilisent comme moi des pronoms binaires pour faciliter notre inclusion. Demander par contre à ce qu'on emploie plus "Madame, Monsieur" c'est si grave ?
Iel est suffisamment simple à utiliser également. On ne parle pas des neo pronoms comme ul, ol, etc. La majorité des non binaires concernés savent très bien que la multiplication des pronoms est trop complexe pour l'instant (on peut l'utiliser en intra communautaire mais dans la société, le iel suffit ou des pronoms binaires).
Et comme tu dis c'est super hypocrite les gens qui disent "mais vous vous définissez pas votre identité alors que moi je vous vois comme une personne". Ba c'est très bien. D'ailleurs le mot personne est de l'inclusif. Mais faut pas être hypocrite à ce point pour penser qu'on ne regarde pas le genre des gens en face de nous, etc, pour s'en faire une idée et le définir. Quand on rencontre quelqu'un, même nous personnes non binaires, on va avoir tendance à donner un genre en fonction de ce que la personne reflète. Après on peut demander les pronoms, écouter comment la personne se genre, etc. Et on a pris l'habitude de dépasser la première impression.
Moi aussi il y a 5 ans ça me faisait chier d'utiliser le neutre hein. Magique avec un tdah et une grosse dyslexie je m'y suis fait.
Bref lire certains propos me dégoûte toujours au plus haut point mais je suis réaliste. Ces personnes là qui sont irrespectueuses ne changeront pas d'avis. On compose avec elleux malheureusement et c'est comme ça. Et clairement ce ne sont pas des allié.es même dans le féminisme car ces personnes ont déjà eu de propos racistes, misogynes, à défendre certains auteurs de violences conjugales and co.
La meilleure méthode est d'ignorer tout simplement.