Perso je suis à 1000% pour le suicide assisté tel qu'il est en Suisse ou en Belgique, parce que effectivement vivre avec des douleurs chroniques H24 à en devenir folle et qui n'arrivent pas à être soulagé par des antidouleurs, en effet c'est pas une vie (quand même un truc comme regarder la télé dans son lit avec une tonne de morphine dans le sang devient insoutenable, et qu'il n'y a pas d'espoir que ça s'arrange, bon, perso je considère que ne pas avoir le choix relève de la torture).
Après quand je vois dans ce fil certaines personnes qui expliquent dans quels cas, elles, elles y auraient recours, ça pique un peu quand même
On peut très bien être incapable de bouger, avoir une sonde, mais ne pas ressentir de douleurs et trouver que la vie vaut la peine d'être vécu quand même, alors c'est sûr qu'on aura pas la même vie que quelqu'un qui est capable de se lever, mais on peut aussi trouver de l'intérêt à son quotidien, même quand celui-ci se résume à parler à ses proches et à regarder les Reines du shopping toutes la journée (et ça permet d'avoir des projets comme savoir qui va gagner la finale de la semaine ou se moquer tel candidat de Koh Lanta).
Idem pour les médicaments, on peut prendre de la morphine tout les jours depuis une très longue durée, en baver niveau douleur et vivre sa vie quand même hein
(j'avoue ça me vexe un peu de lire ça, même si je comprends que chaque cas et différent et qu'on a pas tous la même sensibilité, quand on vit finalement cette situation y'a moyen de changer d'avis).
Comme dit plus haut ça en dit comme même long sur la vision de la maladie qu'on a en tant que société.
Par contre se blinder de morphinique et souffrir quand même le martyr sans même une seconde pour souffler perso oui je considère que c'est pas une vie et si cette période avait dû durer bah là oui la question du suicide assisté se serait posée (comme d'autres ne se la poserai pas forcement mais évidemment l'important est de laisser le choix aux personnes qui se retrouvent dans cette situation.
Du coup j'ai beau être pour les discours autour de ce sujet me gène parfois, surtout que les gens projettent souvent toutes leurs peurs de la vieillesse et de la maladie, peurs qui ne sont pas toujours fondées) et je vois bien les dérives que ça peut entrainer (y'a déjà peut de gens capables de faire des efforts pour les plus vulnérables de notre société, on l'a bien vu pendant le covid, donc je comprends les reticences), même si je sais bien que les participantes ici ne validerait bien sûr pas les dérives possibles.
Après quand je vois dans ce fil certaines personnes qui expliquent dans quels cas, elles, elles y auraient recours, ça pique un peu quand même

On peut très bien être incapable de bouger, avoir une sonde, mais ne pas ressentir de douleurs et trouver que la vie vaut la peine d'être vécu quand même, alors c'est sûr qu'on aura pas la même vie que quelqu'un qui est capable de se lever, mais on peut aussi trouver de l'intérêt à son quotidien, même quand celui-ci se résume à parler à ses proches et à regarder les Reines du shopping toutes la journée (et ça permet d'avoir des projets comme savoir qui va gagner la finale de la semaine ou se moquer tel candidat de Koh Lanta).
Idem pour les médicaments, on peut prendre de la morphine tout les jours depuis une très longue durée, en baver niveau douleur et vivre sa vie quand même hein

Comme dit plus haut ça en dit comme même long sur la vision de la maladie qu'on a en tant que société.
Par contre se blinder de morphinique et souffrir quand même le martyr sans même une seconde pour souffler perso oui je considère que c'est pas une vie et si cette période avait dû durer bah là oui la question du suicide assisté se serait posée (comme d'autres ne se la poserai pas forcement mais évidemment l'important est de laisser le choix aux personnes qui se retrouvent dans cette situation.
Du coup j'ai beau être pour les discours autour de ce sujet me gène parfois, surtout que les gens projettent souvent toutes leurs peurs de la vieillesse et de la maladie, peurs qui ne sont pas toujours fondées) et je vois bien les dérives que ça peut entrainer (y'a déjà peut de gens capables de faire des efforts pour les plus vulnérables de notre société, on l'a bien vu pendant le covid, donc je comprends les reticences), même si je sais bien que les participantes ici ne validerait bien sûr pas les dérives possibles.
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