@Anandryne
Dans les grandes lignes, oui effectivement la peur d'une tranche de la population est souvent instrumentalisée par les politiques pour gagner des voix facilement. Le discours sécuritaire c'est un classique, et cela fait toujours gueuler en voyant des gens tomber dans le panneau et gaspiller ainsi leur vote.
Par contre ... piouf, tu mélange pas mal de choses et tu prends quand même de gros raccourcis. Mettre sur le dos des dirigeants actuel, la politique coloniale française vielle de plusieurs siècles, même sans les porter dans mon cœur, c'est quand même dur de leur reprocher ça. Ensuite, et même si ça n'excuse rien, la politique coloniale avait surtout pour but de piller les ressources des pays en question et avoir des avants postes un peu partout dans le monde. Les vagues migratoires qui ont suivi ne sont arrivées que bien plus tard, et n'était pas nécessairement désirée par l'état français. L'usage des populations des colonies pour la guerre, la effectivement un peu plus. Mais la France ne tenait pas trop à les voir rester après. Et vu que c’était de la chair à canon, la grande majorité ne s'en est pas sortie
Effectivement les retombées de tout cela à été par la suite instrumentalisée par divers programmes politique. Mais de la à leurs en prêter la paternité, c'est quand même aller loin.
Apres j'avoue avoir décroché de la discussion pendant une bonne quinzaine de page. Du coup je viens juste de survoler en diagonal (donc j'ai pu louper quelques trucs), mais j'y ai surtout retrouvé deux camps: les "anti-flics" et les "anti-personne en particulier". Seconde catégorie à qui, je trouve, on prête de manière assez péremptoire l'adhésion à ce fameux discours sécuritaire. Et je ne compte plus le nombre de post commençants par: "Je condamne les violences et la répression policière, mais [...]". Donc pas des fachos de la pire espèce qui se réjouisse du tabassage de manifestant.
Bref, de manière générale j'ai vraiment l'impression que beaucoup partent du principe que si tu n'es pas avec eux, tu es forcement contre eux. Que si tu n'es pas pro gilet jaune et anti-flic, c'est que tu es du coté du gouvernement et forcement un mouton sans cervelle. Non il est aussi tout à fait possible d’être "neutre", de ne se retrouver dans aucune des actions, d’être par principe plus du coté des manifestant ou des délinquants mais de rester critique vis à vis des dérives de leurs actions, ou à l'inverse de faire partie des forces de l'ordre en voulant faire les choses bien. Pour ramener ça au cul, d’être
non binaire.