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@Sylvestrum Non non, c'était pas du second degré. Et quand je parle de boycott, je parle de ne plus se mettre en couple avec eux.
Commentaires sur J’en veux à mes potes de contribuer à détruire la planète en faisant des enfants : ai-je tort ?
- Initiateur de la discussion Chère Daronne
- Date de début
Je suis CF, et je ne souhaite pas d'enfants car je pense souffrir énormément du manque de temps pour moi-même, du repos et du silence si j'en avais. Ceux de mes voisins me fatiguent déjà bien assez au quotidien.
Ceci-dit, je n'ai rien contre à ce que les gens fassent des enfants. Mais à plusieurs conditions:
- être conscients que c'est un vrai job, et qu'il y a des responsabilités (en gros ne pas faire un gosse pour de mauvaises raisons et ne rien faire pour son éducation)
- l'éduquer à des gestes écologiques (ça ne compensera jamais SheIn, les avions, tutti quanti... mais on peut éviter la logique de dépense dans la fast-fashion, ne pas acheter un pack d'eau chaque semaine, ...)
- le pousser à se diriger vers des métiers d'avenir pour l'écologie (l'énergie par l'hydrogène par exemple? une solution pour décourager les pollueurs en mer? ... etc. ), ou l'aider devenir à être le scientifique qui trouvera un matériau qui remplacera le plastique...?
- l'aider à devenir une personnalité forte qui arrivera à casser les lobbies polluantes d'aujourd'hui? (ou HS par rapport au topic qui traite de l'aspect écologique, mais il peut aussi devenir une future figure politique pour l'égalité hommes/femmes, des salaires, pour une justice plus "juste"...)
Bref, si ces enfants deviennent des citoyens de demain et aider le monde à devenir meilleur, pourquoi serions-nous contre leur conception?
(Bon c'est sûr que ça a l'air mal barré en ce moment car ça me revient souvent aux oreilles de la part des familles autour de moi qui ont un gosse entre 12 et 18 ans sont blasés par le fait qu'ils passent du temps sur Netflix ou sur Tik Tok tout le weekend plutôt que d'aller chercher du pain dans une boulangerie littéralement à 50 mètres de chez eux (et qui refusent d'y aller parce qu'on leur dit non pour prendre la voiture. pour le faire).)
Ceci-dit, je n'ai rien contre à ce que les gens fassent des enfants. Mais à plusieurs conditions:
- être conscients que c'est un vrai job, et qu'il y a des responsabilités (en gros ne pas faire un gosse pour de mauvaises raisons et ne rien faire pour son éducation)
- l'éduquer à des gestes écologiques (ça ne compensera jamais SheIn, les avions, tutti quanti... mais on peut éviter la logique de dépense dans la fast-fashion, ne pas acheter un pack d'eau chaque semaine, ...)
- le pousser à se diriger vers des métiers d'avenir pour l'écologie (l'énergie par l'hydrogène par exemple? une solution pour décourager les pollueurs en mer? ... etc. ), ou l'aider devenir à être le scientifique qui trouvera un matériau qui remplacera le plastique...?
- l'aider à devenir une personnalité forte qui arrivera à casser les lobbies polluantes d'aujourd'hui? (ou HS par rapport au topic qui traite de l'aspect écologique, mais il peut aussi devenir une future figure politique pour l'égalité hommes/femmes, des salaires, pour une justice plus "juste"...)
Bref, si ces enfants deviennent des citoyens de demain et aider le monde à devenir meilleur, pourquoi serions-nous contre leur conception?
(Bon c'est sûr que ça a l'air mal barré en ce moment car ça me revient souvent aux oreilles de la part des familles autour de moi qui ont un gosse entre 12 et 18 ans sont blasés par le fait qu'ils passent du temps sur Netflix ou sur Tik Tok tout le weekend plutôt que d'aller chercher du pain dans une boulangerie littéralement à 50 mètres de chez eux (et qui refusent d'y aller parce qu'on leur dit non pour prendre la voiture. pour le faire).)
@Sophie L je ne comprends pas mieux
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@Sylvestrum je me permets de te répondre parce que je suis assez du type à dire qu'il faut boycotter les mecs/arrêter de se mettre en couple avec, alors que je suis moi même en couple avec un cismec et très heureuse, et en fait dans mon cas c'est juste qu'il y a un "not all men" implicite dans la phrase (comme chaque fois qu'on parle des hommes en tant que groupe en fait), mais dire "boycottons les mecs" c'est plus rapide et une meilleure punchline énervée que "boycottons les mecs, sauf bien sûr si ils ont pu montrer qu'ils sont des mecs super, auquel cas, go ma poule". Le bonus, c'est que quand c'est dit dans un groupe qui inclut des mecs cis, tu peux tout de suite voir lesquels sont super, parce que c'est ceux qui ne commencent pas à s'indigner en mode "not all men" (parce qu'ils ont bien compris). (Bien entendu on parle de dire ça dans un contexte qui s'y prête, par exemple quand on parle d'une énième fois où un mec médiocre a rendu la vie d'une de nos copines bien plus pourrie parce qu'il n'arrive pas à se gérer comme un adulte et qu'elle se tape la charge mentale et émotionnelle en plus de la charge domestique, ou quand quelqu'un parle d'un de ses potes qui s'en foutrait si le droit à l'avortement était restreint, etc.).
Je ne pense pas que c'est une injonction pour les femmes hétéros à larguer leurs mecs si elles sont tout à fait heureuses et satisfaites dans leur relation, les contextes dans lequel "faut boycotter les cismecs" et "DUMP HIM" sont utilisés autour de moi, c'est vraiment quand on est face à des nazes.
Je ne pense pas que c'est une injonction pour les femmes hétéros à larguer leurs mecs si elles sont tout à fait heureuses et satisfaites dans leur relation, les contextes dans lequel "faut boycotter les cismecs" et "DUMP HIM" sont utilisés autour de moi, c'est vraiment quand on est face à des nazes.
@A Kane
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@Pélagique
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Mais tant mieux pour toi, si tu t'y retrouves dans ce mode de vie, as you like.
Moi j'ai passé un cap. Je ne crois pas du tout au couple hétéro, qu'il soit sain (ou faussement sain) ou malsain.
Je n'invite pas à un changement d'orientation sexuelle, ça ne marche pas comme ça.
Juste à ne plus entrer dans un mode de vie de couple.
@Sylvestrum
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@Toasted_Almond Ca me paraît assez normal, et même sain. Tous les ados passent par des phases de ce genre. De manière plus ou moins marquée, évidemment, mais c'est un phénomène par lequel on est tous passés, ce moment où nos intérêts rentrent en contradiction avec ce que nos parents/les adultes au sens large attendent de nous, où on intègre nos propres codes sociaux, nos propres préoccupations, quitte à ce que ça clashe parfois avec les parents. C'est Tik Tok aujourd'hui, mais 20 ans plus tôt c'était MSN et les jeux vidéos, avant ça la télé, le hard rock, les BD, enfin n'importe quoi qui se heurte à la culture dans laquelle on a grandi, le moment où on s'éloigne du foyer et des valeurs familiales.
Ca ne préjuge absolument pas du genre d'adulte que ces ados deviendront, et heureusement.
Ca peut paraître HS mais je trouve que ça contribue à ce phénomène de voir en la génération suivante la sauveuse de l'humanité et surtout celle qui rattrapera nos erreurs + celles de ceux qui sont venus avant nous. Les enfants et les adolescents n'existent pas pour porter nos espoirs, ils existent avant tout pour eux et pour goûter à la vie comme on a pu le faire avant eux. On leur met un très lourd poids sur les épaules en leur confiant la sauvegarde du lendemain. Certains feront sans doute beaucoup de bien, d'autres beaucoup de mal, et la plupart feront comme nous, c'est à dire qu'ils mèneront leur barque en essayant de faire au mieux et de se débrouiller avec les cartes qui leur ont été données.
Ca ne préjuge absolument pas du genre d'adulte que ces ados deviendront, et heureusement.
Ca peut paraître HS mais je trouve que ça contribue à ce phénomène de voir en la génération suivante la sauveuse de l'humanité et surtout celle qui rattrapera nos erreurs + celles de ceux qui sont venus avant nous. Les enfants et les adolescents n'existent pas pour porter nos espoirs, ils existent avant tout pour eux et pour goûter à la vie comme on a pu le faire avant eux. On leur met un très lourd poids sur les épaules en leur confiant la sauvegarde du lendemain. Certains feront sans doute beaucoup de bien, d'autres beaucoup de mal, et la plupart feront comme nous, c'est à dire qu'ils mèneront leur barque en essayant de faire au mieux et de se débrouiller avec les cartes qui leur ont été données.
@Toasted_Almond J'allais dire la même chose que @Clèves , comme toute ma classe je passais une bonne partie de mon temps à envoyer des wizz sur MSN, ou sur Facebook à m'inscrire sur tous les groupes qui passaient, à jouer aux mini-jeux qui envoyaient des notifs et à mettre à jour mon statut pour me plaindre du prof de physique qui était méchant (l'heure de gloire de FB à la fin des années 2000 quoi), je dépensais mon argent de poche en fast fashion, et bon je suis devenue une adulte préoccupée par l'environnement, qui fait même un métier en lien, essaie d'utiliser les réseaux sociaux à bon escient, tout ça tout ça.
Et pourtant j'étais très loin de faire partie des "cool kids", bien au contraire - j'étais le prototype de première de classe avec un appareil dentaire très voyant - mais du coup c'était justement une question de survie pour moi: Les réseaux sociaux me permettaient d'avoir une "vitrine" personnelle sur laquelle je singeais plus ou moins les jeunes mieux intégrés, pour m'intégrer moi aussi. Si mes photos ou mes statuts ressemblaient à ceux du voisin, alors je faisais partie du groupe. Une fois l'ordinateur éteint j'étais assez seule. Pareil pour les vêtements: Pouvoir dire que j'avais hâte de faire du shopping samedi dans telle boutique que tout le monde adorait, et que d'ailleurs j'avais trouvé mon T-shirt là-bas, c'était un signe d'appartenance. Mine de rien je trouve qu'on oublie vite qu'il y a aussi une grosse question de survie sociale à cet âge-là, et que c'est une partie finalement assez normale du développement: On apprend à savoir qui on est en dehors du cercle familial restreint, et cet apprentissage on le fait à tâtons et souvent en observant les pairs du même âge, et parfois aussi en opposition à sa famille (perso j'ai pas envoyé valser toutes les belles valeurs de mes parents pour y revenir ensuite, mais il a beaucoup de gens pour qui c'est le cas). Ca ne présume pas forcément des préoccupations ensuite !
Et pourtant j'étais très loin de faire partie des "cool kids", bien au contraire - j'étais le prototype de première de classe avec un appareil dentaire très voyant - mais du coup c'était justement une question de survie pour moi: Les réseaux sociaux me permettaient d'avoir une "vitrine" personnelle sur laquelle je singeais plus ou moins les jeunes mieux intégrés, pour m'intégrer moi aussi. Si mes photos ou mes statuts ressemblaient à ceux du voisin, alors je faisais partie du groupe. Une fois l'ordinateur éteint j'étais assez seule. Pareil pour les vêtements: Pouvoir dire que j'avais hâte de faire du shopping samedi dans telle boutique que tout le monde adorait, et que d'ailleurs j'avais trouvé mon T-shirt là-bas, c'était un signe d'appartenance. Mine de rien je trouve qu'on oublie vite qu'il y a aussi une grosse question de survie sociale à cet âge-là, et que c'est une partie finalement assez normale du développement: On apprend à savoir qui on est en dehors du cercle familial restreint, et cet apprentissage on le fait à tâtons et souvent en observant les pairs du même âge, et parfois aussi en opposition à sa famille (perso j'ai pas envoyé valser toutes les belles valeurs de mes parents pour y revenir ensuite, mais il a beaucoup de gens pour qui c'est le cas). Ca ne présume pas forcément des préoccupations ensuite !
@Clèves @Musaraigne
Je ne sais pas trop pourquoi vous vous manifestez pour un morceau de post dont apparemment vous n'avez pas compris ce que je voulais dire en défendant ce que vous étiez dans vos jeunes années.
Ce que je voulais dire dans la seconde partie de ce morceau de post, c'est que certains jeunes d'aujourd'hui ne veulent plus prendre la peine d'aller A PIEDS chercher du pain s'ils n'ont pas la voiture pour le faire, alors que ça prendrait 10 mn à pieds. Donc la question des réseaux sociaux, tout ça... oui OK, c'est un "truc d'ado" je suis d'accord mais ce n'est pas ça dont je voulais parler. La question écologique de ce raisonnement s'y ajoute. Et c'est sur ça que je veux faire la lumière (enfin surtout ce que j'entends de la part des parents autour de moi).
Quand ces parents disent que leurs ados ne veulent même plus prendre 10 mn de leur temps pour aller A PIEDS à une boulangerie, et qu'ils quémandent la voiture pour y aller en échange de leur bonne volonté... ben je me demande où on va...
Et encore je parle d'ados, mais ces parents ont des jeunes qui viennent de passer leur concours en école d'ingé et tout donc ils sont aussi jeunes adultes et sans doute sensibilisés à l'écologie, mais ce n'est pas leur préoccupation!
Donc je ne sais pas si je me suis bien exprimée pour que vous interprétiez que je descendais la construction sociale des jeunes à travers la technologie, parce que ce n'était pas le but.
Alors oui, rien ne préjuge de ce que vont devenir ces ados. Les ados d'aujourd'hui n'ont pas à porter le rôle de demain.
Ce que je dis par rapport au sujet de l'article, c'est que de faire des enfants n'est pas forcément signe de pollution de la planète. Ca PEUT (je le mets en gras pour pas qu'on déforme ce que je dis) être aussi une bonne chose.
Désolée pour la réponse décousue.
Je ne sais pas trop pourquoi vous vous manifestez pour un morceau de post dont apparemment vous n'avez pas compris ce que je voulais dire en défendant ce que vous étiez dans vos jeunes années.
Ce que je voulais dire dans la seconde partie de ce morceau de post, c'est que certains jeunes d'aujourd'hui ne veulent plus prendre la peine d'aller A PIEDS chercher du pain s'ils n'ont pas la voiture pour le faire, alors que ça prendrait 10 mn à pieds. Donc la question des réseaux sociaux, tout ça... oui OK, c'est un "truc d'ado" je suis d'accord mais ce n'est pas ça dont je voulais parler. La question écologique de ce raisonnement s'y ajoute. Et c'est sur ça que je veux faire la lumière (enfin surtout ce que j'entends de la part des parents autour de moi).
Quand ces parents disent que leurs ados ne veulent même plus prendre 10 mn de leur temps pour aller A PIEDS à une boulangerie, et qu'ils quémandent la voiture pour y aller en échange de leur bonne volonté... ben je me demande où on va...
Et encore je parle d'ados, mais ces parents ont des jeunes qui viennent de passer leur concours en école d'ingé et tout donc ils sont aussi jeunes adultes et sans doute sensibilisés à l'écologie, mais ce n'est pas leur préoccupation!
Donc je ne sais pas si je me suis bien exprimée pour que vous interprétiez que je descendais la construction sociale des jeunes à travers la technologie, parce que ce n'était pas le but.
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Alors oui, rien ne préjuge de ce que vont devenir ces ados. Les ados d'aujourd'hui n'ont pas à porter le rôle de demain.
Ce que je dis par rapport au sujet de l'article, c'est que de faire des enfants n'est pas forcément signe de pollution de la planète. Ca PEUT (je le mets en gras pour pas qu'on déforme ce que je dis) être aussi une bonne chose.
Désolée pour la réponse décousue.
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