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Iseult la rousse
Guest
Je suis atteinte de troubles mentaux assez lourds, pas assez pour que la société me dise d'arrêter de travailler mais épuisants quand même, depuis que j'ai douze ans. Je suis asthmatique depuis que je suis née. Qu'est-ce que tu attends pour venir faire mon ménage et me cuisiner des plats ? Et ma lessive ? Et la vaisselle ? Chercher mes médicaments ? Prendre mes rendez-vous chez les spécialistes ? M'y conduire (je ne conduis pas, en partie à cause de mes troubles) ? Qu'est-ce que tu attends pour me défendre face à mes collègues au boulot ?@Iseult la rousse OU ALORS si chacun choisissait la vie qu’il veut et pouvait EN PLUS compter sur le soutien de ses proches quand il en a besoin, que ce soit dans la parentalité mais aussi la maladie, la séparation, la galère de thune ? Tout le monde pourrait quand même faire ses choix mais EN PLUS tout le monde serait nettement plus confortable. Ou alors c’est une idée à la con et c’est carrément mieux de vivre tout seul, dans son coin et se manger gaiement toutes les grosses poutres que la vie met dans la gueule pendant que nos proches font comme si ils avaient rien vu ?
C’est pas “les parents”, c’est des humains qui ne dorment pas la nuit, ont le corps en morceau, et sont épuisés. Si une personne de ton entourage est dans un tel état physique ou moral, ça me semble pas deconnant de proposer ton aide ? Même si elle est “un peu responsable” de son état ? Ou alors comme c’est des parents, même si c’est des gens qu’on aime on dit non, ou comment ça se passe ?
Moi j’ai un proche qui traverse un truc du genre, parent ou pas, l’idée qui me vient c’est de voir ce que je peux faire, et oui je fais la cuisine, le baby sitting, le ménage. La l’article dit : 88% des parents sont dans le mal, sachez donc que si vous connaissez des gens en post partum ils ont sûrement besoin de tout l’aide qu’ils peuvent trouver et hésitez pas si vous pouvez . Je capte pas du tout les réticences à aider quelqu’un qui galère en fait. Même si c’est “de sa faute”. Qu’on ai pas le temps de cuisiner des lasagnes à ta sœur qui vient d’accoucher je veux bien, mais qu’on critique l’idée je comprend pas.
Fais gaffe, le double discours, ça va se voir.
en soi c'est même pas seulement que t'as pas le temps de cuisiner, c'est que quand tu te dégages du temps tu es fatigué.e mentalement et physiquement et tu as la flemme d'utiliser ce temps uniquement pour des corvées... Donc oui un petit plat ça fait hyper plaisir pour celleux qui en ont envie. Genre nous on a une voisine adorable qui est venue nous apporter une quiche et un (gros) reste de blanquette, on a vraiment apprécié et on ne s'y attendait pas du tout.
). Pour le sommeil je me débrouille donc selon son rythme, et je fais parfois des siestes en journée. Si le petit pleure pour d'autres raisons que la tétée, c'est mon conjoint qui gère (genre les couches etc, y compris la nuit).
il ne suffit pas d'être deux pour effacer la fatigue et le temps passé à gérer un bébé (même si ça divise la charge). Par exemple j'ai dû changer genre 5 couches à tout péter depuis la naissance du petit, mon conjoint de son côté n'a (évidemment) géré aucune tétée de 5h du mat, n'empêche qu'on manque clairement de sommeil tous les deux 