Moi j'ai beaucoup de mal à comprendre les commentaires négatifs. Je trouve l'article très bien écrit et clair :
- il part d'un constat fait par une étude externe sur un nombre relativement important de personnes : les parents (pères et mères) sont fatigués mentalement et physiquement en post-partum
- il indique que sur ce constat "L’étude insiste sur la nécessité
d’accompagner les nouveaux parents."
- il ouvre des pistes sur le fait qu'on peut se sentir empathique face à cet épuisement de nos proches si on le souhaite ou le peut, sans jugement. la conclusion c'est "Si vous avez dans votre entourage des personnes qui vivent ce moment vertigineux, n’hésitez pas, si vous le pouvez, à apporter votre aide, à la hauteur de moyens et de vos capacités.", on fait difficilement moins directif... c'est une suggestion, c'est un parent qui dit, moi ça m'aiderait, point.
J'ai plusieurs amis qui ont eu un enfant récemment, et je me dis que j'ai bien fait de demander des nouvelles d'eux plutôt que du bébé seulement et de leur demander de manière ouverte s'ils ont besoin de qqch.
Je pense que contrairement à des situations ou on a besoin d'aide (maladie / dépression / difficultés diverses) où l'aide qu'on peut apporter à un proche peut être plus naturellement proposée (si le proche est réceptif à l'aide) le cas du post-partum peut être vu comme un : ils vont être fatigué mais "ça va" et non comme un possible épuisement total ce qu'il peut être aussi. je ne vois pas le problème de le rappeler.
on peut aussi avoir un autre article sur "ma meilleur amie est en dépression, que puis-je faire pour la soutenir", ça serait intéressant, ça n'invalide pas qu'on peut apporter son aide à quelqu'un qu'on aime pour tout plein d'autres raisons...
Je n'ai pas d'enfants, mais je ne me retrouve pas du tout dans cette vision que je lis souvent ici que "les parents se croient tout permis / pensent qu'ils méritent plus d'aides que les autres alors qu'ils l'ont bien cherché etc. ce n'est pas du tout le contenu de l'article, pas du tout ce que je vis au quotidien... je ne comprends pas que l'on se sente 'agressé' par ce type d'article et ça me dépasse un peu. on doit avoir des expériences très différentes.
j'ai l'impression en tant que personne sans enfant d'être énormément privilégiée pour tout un tas de choses (notamment la flexibilité de partir en vacances quand je veux, moins de contraintes par rapport aux grèves diverses, souple dans mes horaires etc...) et je n'ai jamais eu personne remettre en cause mon ressenti / ma fatigue à ce prétexte. ça me semble tellement ahurissant que quelqu'un fasse ça.