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Alors, j'ai pas tout lu, je me suis arrêté au message de @Léonne. qui décidément me fait toujours rire (désolé, c'est nerveux, grosse journée, la fatigue toussa).
Bref, tu me fais rire parce qu'en écrivant mon message ou je décris les égoïste prétentieux blabla, j'avais pas du tout tes messages en têtes mais d'autres bien plus specistes que j'ai pu lire ailleurs. J'ai plus survolé tes messages qu'autre choses et répondait en général, d'où que je ne t'ai pas mentionné d'ailleurs.
Si tu t'es sentie insulté, c'était pas intentionnellement dirigé contre toi. J'avais pas spécialement envie de partir sur ce point mais vu que tu deviens toi même insultante... J'ai envie de clarifier la chose.
Il se trouve que tu traite de folle ou d'antisociale des gens comme moi, en effet étant antspeciste et contre l'expérimentation animale, je suis cohérente (du moins dans les limites de mes connaissances) avec moi même et refuse les traitements médicamenteux.
Et bon... Je sais pas qu'elle sont tes connaissances en psychopatho mais j'ai un master en psycho alors ton speech sur le "c'est pas validiste" tu peux le reprendre parce que tu te ridiculise.
Je veux bien laisser pisser et respecter ton specisme mais y'a des conneries à pas faire.
Bref, à te lire, j'ai surtout l'impression que t'as pas capté le principe de mon antispecisme que je vis d'ailleurs toute seule dans mon coin sans faire chier personne ni militer. J'ai pas besoin d'auteur pour réfléchir et avoir des valeurs, j'ai pas besoin de suivre un courant pour avoir une morale merci bien, les auteurs antspeciste que tu cites ne sont pas des auteurs de lois qu'on a l'obligation de suivre. On adhère ou pas à leur théorie.
Maintenant dire qu'une vie a pour moi autant de valeur qu'une autre quelque soit sa forme ne veut pas dire qu'un chat gagne face à un humain (ça c'est ma misanthropie qui le pense, mais gess what ? Je sais faire la différence ! Dingue non ?). Ça veut juste dire que moralement, dans mon système de valeur, l'un n'est pas au dessus de l'autre, point barre.
Je m'arrête là parce que tu me fais monter en pression et j'ai pas envie d'être insultante intentionnellement cette fois.
Alors, j'ai pas tout lu, je me suis arrêté au message de @Léonne. qui décidément me fait toujours rire (désolé, c'est nerveux, grosse journée, la fatigue toussa).
Bref, tu me fais rire parce qu'en écrivant mon message ou je décris les égoïste prétentieux blabla, j'avais pas du tout tes messages en têtes mais d'autres bien plus specistes que j'ai pu lire ailleurs. J'ai plus survolé tes messages qu'autre choses et répondait en général, d'où que je ne t'ai pas mentionné d'ailleurs.
Si tu t'es sentie insulté, c'était pas intentionnellement dirigé contre toi. J'avais pas spécialement envie de partir sur ce point mais vu que tu deviens toi même insultante... J'ai envie de clarifier la chose.
Il se trouve que tu traite de folle ou d'antisociale des gens comme moi, en effet étant antspeciste et contre l'expérimentation animale, je suis cohérente (du moins dans les limites de mes connaissances) avec moi même et refuse les traitements médicamenteux.
Et bon... Je sais pas qu'elle sont tes connaissances en psychopatho mais j'ai un master en psycho alors ton speech sur le "c'est pas validiste" tu peux le reprendre parce que tu te ridiculise.
Je veux bien laisser pisser et respecter ton specisme mais y'a des conneries à pas faire.
Bref, à te lire, j'ai surtout l'impression que t'as pas capté le principe de mon antispecisme que je vis d'ailleurs toute seule dans mon coin sans faire chier personne ni militer. J'ai pas besoin d'auteur pour réfléchir et avoir des valeurs, j'ai pas besoin de suivre un courant pour avoir une morale merci bien, les auteurs antspeciste que tu cites ne sont pas des auteurs de lois qu'on a l'obligation de suivre. On adhère ou pas à leur théorie.
Maintenant dire qu'une vie a pour moi autant de valeur qu'une autre quelque soit sa forme ne veut pas dire qu'un chat gagne face à un humain (ça c'est ma misanthropie qui le pense, mais gess what ? Je sais faire la différence ! Dingue non ?). Ça veut juste dire que moralement, dans mon système de valeur, l'un n'est pas au dessus de l'autre, point barre.
Je m'arrête là parce que tu me fais monter en pression et j'ai pas envie d'être insultante intentionnellement cette fois.
@Léonne. La paille, la poutre. J'ai reconnu avoir été insultante non intentionnellement vu que tu n'étais pas visé. Mais toi apparemment tu n'arrive pas à voir ta propre insulte et ton validisme (et dieu sait que je déteste partir sur ces terrains des isme...).
Tu dis qu'on est folle ou antisociale si on refuse les medicaments, c'est insultant en plus d'être faut.
Au passage, je ne t'ai jamais demandé ce que tu pensais de moi. J'ai posé une seule question : quels arguments pour qu'on ne place pas la vie des animaux non humains et humains au même niveau. Rien d'autres donc ton analyse a la mord moi le noeud sur ma haine de moi même...
Bref, vraiment tu m'as saoulée, je BL. Au plaisir de ne plus te lire.
J'hallucine Je n'ai jamais dit qu'on était folle ou asociale si on refusait les médicaments. Ni d'ailleurs si on était antispeciste, je parlais uniquement du cas où on mettait la vie d'un animal au niveau de la vie d'un être humain en vrai et pas seulement sur internet ou autour d'un thé quand on philosophe sur le monde. J'ai ensuite édité pour préciser que plusieurs troubles pouvaient expliquer ce symptôme , sans préciser plus.
Il suffit d'ailleurs de relire la conversation mais j'imagine que ce n'est pas très agréable d'être prise au piège de ses propres mots (qui restent).
En tout cas, ça confirme ce que je pensais sur qui est psy et qui ne l'est pas (non pas que ce soit un argument d'autorité mais puisque Arsinoée m'attaquait sur mon soi disant manque de niveau...)
Perso je trouve tout à fait concevable que sa copine lui impose cette règle. Sachant qu'interdire "juste" la viande c'est pas non plus une épreuve insurmontable franchement si l'idée était de bannir tous les produits d'origine animal (le lait, le beurre, les oeufs, les pulls en laine de mamie, le sac en cuir que tu t'étais offert pour ton anniv etc) je comprendrais que ça puisse sembler hyper drastique mais là on parle juste de viande dans un frigo. Ça fait des années qu'on répète qu'il ne faut pas manger de la viande à tous les repas, c'est hyper simple de faire sans et hyper simple d'en trouver en-dehors de la maison.
Elle n'impose aucun régime alimentaire à sa meuf (vu qu'à priori elle peut bien faire ce qu'elle veut en-dehors de la maison) et en fait ça me semble juste la base du respect. Le mec de ma soeur a des allergies hyper handicapantes (le gluten et l'oeuf entre autres) et c'est un enfer pour lui de se nourrir, d'autant que de base il adore manger du coup ma soeur n'achète que très rarement des produits qui en contiennent pour éviter de le frustrer. Je pense que y a aussi une part d'habitude et elle surcompense dés qu'elle ne mange pas chez elle.
Si on prenait d'autres exemples, je déteste les films d'épouvantes ça me met hyper mal à l'aise et il est pas question qu'on regarde ça ensemble avec l'humain, même si on partage le même canapé, il peut regarder ça quand je suis pas là ou éventuellement avec un casque mais j'ai pas envie d'avoir le son ou les images à portée parce que c'est un gros nope.
Je voyais une autre personne faire un lien avec la cigarette. Je ne supporte tellement pas ça que je dois prendre une douche après chaque contact prolongé pour me débarrasser de l'odeur. C'est pas un truc vital à ta survie et en fait il est hors de question qu'une personne fume chez moi ou même à la fenêtre, et ça me semble être une règle hyper légitime, qui ne fait de mal à personne.
Dans l'absolu, je suis plutôt ok pour dire que se passer de viande dans un réfrigérateur n'est pas le bout du monde, mais je maintiens que ça se discute en amont et que l'omnivore qui refuse de faire cet effort, ben, désolé mais c'est son droit.
Il est tout aussi chez lui que le végé (mais du coup, autant ne pas emménager ensemble.)
Par contre, je te rejoins moins sur l'évidence de celui qui doit se restreindre pour le confort de l'autre.
Exemple qui m'est propre (et donc, relatif) : Je t'assure que je déteste l'odeur de clope à un point que tu ne peux même pas imaginer, ça me fout une nausée pas possible.
Bah pour autant, mes deux parents fument (beaucoup, beaucoup,) et je suis retournée vivre chez eux le temps de préparer mon concours. J'ai eu beau taper une crise (à 25 ans, oui,) ils ont continué à cloper partout dans la maison.
Cela a beau ne pas être "vital", au regard de leur addiction, je ne vois même pas comment il serait possible pour eux de faire sans. C'est moche, mais c'est comme ça. (Dans leur cas, je ne parle pas juste d'une clope "de confort" que les gens fument parfois en société hein, mais vraiment d'un habitude qu'ils ne perdront jamais.)
Je ne dis pas ça pour sous entendre "moi j'ai pu supporter, à vous, amis végétariens de supporter la viande animale dans votre frigo" mais juste expliquer que je ne pense pas qu'on puisse simplement résoudre le problème en considérant que c'est celui qui a la moins bonne habitude alimentaire/ de santé qui doit céder.
Ce serait trop simple, et tout le monde ne part pas avec le même historique (habitudes alimentaires, connaissances culinaires, allergies, intolérance, goûts...)
Pour finir, je trouve que ton argument sur le film d'horreur ne fonctionne pas trop... Un film est un hobby, c'est facile de ne pas l'imposer à l'autre (il suffit de le regarder en l'absence de l'autre,) alors qu'un réfrigérateur est un outil commun au couple et que son contenant comprend forcément les habitudes de chacune.
Et c'est ceux qui pensent le contraire qui ne sont que des égocentriques pretentieux qui ne se sentent plus pisser juste parce qu'ils pensent avoir des "propres de l'homme" (y'a pas grand chose de propre à l'humanité, à part la connerie).
Ça voudrait dire que ce courant est dangereux et ses tenants devraient s'exclure de la société puisqu'ils en refusent une règle fondamentale: la survie de ses membres.
soit vous posez à la déconstruction mais dans les faits ça ne suit pas et vous préférez être sauvée, prendre des médicaments et manger du sucre pourtant régulièrement testés sur animaux (oui oui), soit vous êtes cliniquement folles ou antisociales
@Léonne. Mais tu fais exactement ce que tu reproches aux autres de faire. Logiquement tu devrais te signaler toi-même si tu tiens à être cohérente.
Au passage: t'es pas antispéciste. S'il-te-plait, arrête de parler à la place des antispécistes. Arrête de sous-entendre qu'il y en aurait des bons et des mauvais.
En théorie, l'être-humain reste un animal comme les autres. Pourquoi on lui donnerais une valeur supérieure? Il n'est pas particulièrement utile aux autres espèces ou aux écosystèmes.
C'est différent d'attribuer une valeur à l'échelle individuelle (ex: pour moi, ma mère compte plus que les autres) que d'attribuer une valeur à une échelle globale ("Les animaux ne sont pas destiné à souffrir pour le plaisir des humains. Ils ne naissent pas avec un destin tracé: être mangé par nous, nous tenir compagnie, faire des spectacles. On leur invente des destins, on distingue les animaux "de compagnie" aux animaux "d'élevage" pour se donner bonne conscience." D'ailleurs c'est pour ça que certains pensent que tuer des animaux d'élevage c'est ok alors que tuer des animaux sauvages c'est horrible, et si tu tues un animal de compagnie t'es un monstre. Alors qu'un lapin, qu'il soit sauvage, d'élevage ou de compagnie il souffre de la même manière si on le maltraite et le tue.)
C'est à force de se dire "moi, moi d'abord, y a que moi qui compte" qu'on court vers l'extinction de notre espèce. On se préoccupe plus de notre confort matériel que de la survie de notre propre espèce. On oublie que c'est notre mode de vie qui provoque la 6è extinction et notre espèce n'y survivra pas. Enfin peut-être qu'Elon Musk et compagnie si. D'où coup, si on utilise le même référentiel d'"espèce" (utilisé pour justifier l'exploitation animale) peut-importe que des milliards de personnes meurent du moment que 5 gus vivent et que l'espèce perdure.
En pratique, en situation de danger, on se privilégie toujours: d'abord soi et ses proches puis les autres.
Pour reprendre ton exemple de "qui sauve t-on?": si on a deux enfants qui doivent être réanimés, on sera tous d'accord pour dire que leur vie à chacun à autant de valeur l'une que l'autre.
Seulement si l'un est mon enfant et l'autre non, c'est mon enfant que je vais chercher à sauver en priorité.
Même les antispécistes, en situation de crise vont d'abord chercher à se sauver eux, leurs proches puis leurs congénères humains. Et c'est pas un truc réservé aux végans de retourner dans un incendie pour sauver son chien. On peut trouver que c'est aberrant de chercher à mettre d'abord ses animaux de compagnie à l'abri avant d'aller aider ses voisins. Ou de prendre le risque de mourir pour sauver un animal. Mais en réalité ça n'a aucun rapport avec la valeur de la vie humaine en soit. Puis à force de vouloir mettre une valeur différente à chaque vie on risque de finir à tirer vers l'eugénisme: "La vieille de 90 ans, pas besoin d'essayer de la sauver, elle a vécu sa vie mais le chien sauveteur lui, il est utile et il peut encore sauver pleins de vie".
Je vois pas pourquoi il faudrait s'"amuser" à faire du "triage théorique" alors qu'on part d'une situation où pour le monde peut vivre. On vit très bien ne mangeant pas de viande. C'est pas un impératif de survie pour l'être humain.
En pratique, si une personne est malade elle va recevoir des soins, des traitements. Et elle a le droit de refuser un traitement. Ça peut être hyper blessant d'être dans cette situation et de lire que cela ferait de nous des "antisociales" ou "cliniquement folles". (Et tu mets sur le même plan des médicaments et du sucre (!?). Les gens qui mangent pas de sucres sont "antisocial"??)
Puis, si tu accordes tellement de valeur à la vie humaine, je comprend pas pourquoi tu manges de la viande:
Ça peut-être culpabilisant de lire ça mais à un moment faut pas venir dire que les antispécistes sont dangereux, antisociaux, fous et qu'il faudrait les interner. Surtout quand ses propres actions sont discutables.
Faut pas venir faire la morale aux antispécistes sur la valeur de la vie humaine si on privilégie son poulet rôti à la santé et la vie des aborigènes. Et si on préfère gaspiller des tonnes d'eau pour avoir du steak au lieu de partager avec ceux qui meurent de soif.
(Je laisse de côté les arguments écologiques volontairement. Si on est végé/vegan pour ne pas créer de la souffrance on n'est pas obligé se justifier par des arguments écologiques. Même si c'est un gros plus de ces modes d'alimentation/de consommation.)
Est-ce qu'on est obligé d'aller aussi loin et d'en venir à s'insulter? Alors que la situation de départ ne porte même pas sur le véganisme mais sur un couple dont chacune à un mode de vie auquel elle tient.
Amanda a le droit d'avoir de la viande dans son frigo. Sa copine a le droit de ne pas avoir de viande dans son frigo.
C'est pas la question de savoir si c'est l'une qui a raison ou l'autre. Simplement elles pourront pas toute les deux avoir ce qu'elles désirent. A un moment il faudra bien que l'une des deux cède.
C'est un couple qui a décidé de s'installer ensemble. Ça s'est pas fait du jour au lendemain. Elles ont du partager pas mal de repas ensemble. Je doute qu'Amanda est invité sa copine chez elle pour qu'elle la voit manger un steak. Et je suis pas sure que sa copine lui ait cuisiné de la viande lorsqu'elle l'invitait.
Mais ce compromis qui fonctionnait lorsqu'elles ne vivaient pas ensemble (Amanda mangeait de la viande lorsqu'elle ne voyait pas sa copine) ne fonctionne plus maintenant.
Ce qui me dérange c'est le jugement facile sur sa copine alors qu'elle a pas caché son mode de consommation. C'est pas une surprise que les vegans n'achètent pas de viande et n'en conservent pas dans leur frigo.
Pour prendre un autre exemple si dans un couple l'un veut une télé et l'autre pas, les deux sont aussi légitimes que l'autre. C'est pas parce-que je veux une télé dans mon salon que je peux l'imposer à ma compagne en mode "Ça te fait chier? Bah tant pis, je suis chez moi".
En soit le dégout, ou pas, de la viande c'est pas le plus important.
Pour partir d'un exemple: je consomme quasi vgl chez moi. A part un peu de gruyère et une boite d’œuf tous les deux mois tout est vgl.
Et j'ai pas particulièrement de dégout pour la viande. Faut pas que je pense à son origine quoi.
Mais j'ai remarqué qu'à toujours faire des compromis et à acheter/cuisiner de la viande pour les autres, je suis vite en difficulté pour faire respecter mes valeurs. "Machine j'ai cuisiné les légumes avec du jus de viande, c'est pas grave?"ou "J'ai fait de la viande mais tu peux manger les pommes de terre et les salsifis" ou "J'espère que tu vas faire de la viande, moi je suis pas végétarien" j'en ai eu pleins. (Parce-que maintenant, manger un repas sans viande=être végétarien...). Perso j'aimerais bien être complètement végétalienne mais au quotidien c'est déjà compliqué de faire respecter son végétarisme alors être vegan n'en parlons pas. C'est compliqué partout: dans les lieux communs, au restaurant, en famille, avec ses amis, au travail. Ça signifie souvent de pas manger équilibré (ou éviter des lieux et être super organisée).
Pour certain:
Lorsque j'invite: je suis pas sympa si j'achète pas de saucisson. Je suis un tyran si je refuse qu'on ramène du saucisson. Alors que je suis chez moi.
Je dis rien face à l'alimentation "viando-centrée" quand je suis chez les autres mais il faudrait encore que je la subisse chez moi? Comme, lorsqu'on m'a invité, on m'a fait "cadeau" d'un plat que je peux manger, il faudrait que je rende la pareil en proposant de la viande? Sauf qu'un plat vgr/vgl c'est pas contraire au régime "omni", et que ne pas être fan d'un plat proposé, ça m'arrive aussi. Je fais attention aux allergies et aux goûts mais si quelqu'un veut manger du saucisson il peut le faire ailleurs que chez moi.
Mettre de la viande dans le frigo ça pose la question des conséquences pour le respect des valeurs de la copine d'Amanda.
Parce-qu'une fois qu'il y aura de la viande dans son frigo il faudra toujours qu'elle se justifie. Après ça sera les amis et la famille qui voudront de la viande au repas car après tout "elle en a dans son frigo et sa copine en mange donc elle pourrait faire un effort quoi". Ça peut vite tourner en coup de pression pour qu'elle achète de la viande, ou participe à l'achat via le compte commun. Alors qu'être vegan ça signifie ne pas acheter de produits issus de l'exploitation animale.
Honnêtement si c'est pour que la copine d'Amanda cuisine le lundi et qu'elles mangent toutes les deux équilibré alors que le lendemain ça sera Amanda qui cuisine et que sa copine finisse avec des odeurs désagréables et un plat pas équilibré ça sera pas juste non plus.
Peut-être que le refus de sa copine s'explique par la peur de finir lésée au final.
Pour finir, c'est peu probable de trouver des vegans qui ne soient pas aussi antispécistes. Des végétaliens à la rigueur.
Il y a des végétaliens qui le sont pour leur santé ou par soucis de l'environnement ou parce-qu'ils aiment pas la viande.
Mais des vegans, qui sont vigilants au quotidien dans leur consommation, qui achètent des chaussures sans colle d'origine animale, des cosmétiques non testés sur les animaux, qui évitent les zoo, qui font chier leur médecin pour connaitre l'origine de leur médication et s'il n'existe pas d'alternative...
La vérité c'est qu'Amanda pourra toujours consommer facilement de la viande à l'extérieur. Alors que sa copine aura toujours du mal à consommer végan.
Je dis pas qu'Amanda doit céder. Juste que les deux ont des revendications légitimes et qu'elles devraient essayer d'en parler calmement (plus calmement que moi j'espère).
Les êtres humains ont :
- une conscience (ou la possibilité d'en avoir une, aka les personnes dans le coma ou les nouveaux-nés)
- des droits humains
- et aussi des devoirs.
@just_in_case Oui il y a de l'anthropomorphisme, on est toujours plus sensible à ce qui nous ressemble. Mais ça n'empêche en rien l'empathie pour ce qui est très différent de nous quand on se renseigne et apprend à déconstruire notre rapport au monde (ce que propose l'antispécisme notamment). Et ce n'est pas propre aux animaux, ça s'applique aux humains aussi. Par ex, on va être plus sensible aux attentats qui se passent en bas de chez nous que ceux qui se passent à l'autre bout de la planète. Mais en quoi ça invalide la souffrance que je ressens pour ce qui se passe près de chez moi ?
La plupart des chercheurs et éthologues ne sont pas vegans, et leur démarche est purement rationnelle. Et pourtant, il y a un consensus scientifique pour dire que oui les animaux souffrent. Ce n'est pas qu'une affaire de sensibilité et de conviction personnelle, il y a une vrai recherche scientifique là-dessus et la consommation de viande industrielle a un impact sur ce qui se passe au niveau mondial (ex: déforestation de l'Amazonie pour planter du soja pour nourrir le bétail occidental) et sur notre santé.
Manger de la viande, c'est un privilège. Si on est capable de manger autant de viande dans nos sociétés aujourd'hui, c'est parce que y'a des ouvriers qui tuent pour nous des milliards d'animaux à la chaîne chaque année. Ouvriers qui sont souvent issus de l'immigration, ou de classe populaire, travaillant dans des conditions épouvantables, au point que certains développent des traumas. Ce boulot est plutôt bien payé et ne nécessite pas de diplômes particuliers, pourtant il y a une énorme pénurie de main d'œuvre. Et l'Etat subventionne la production de viande via l'argent de nos impôts pour garder des prix abordables, sinon il n'y aurait que les riches qui pourraient se permettre d'en manger régulièrement.
Si j'étais capable de chasser et tuer un animal de mes propres mains, ben peut-être que je mangerais de la viande. Mais j'en suis incapable, alors je trouve ça hypocrite de demander à quelqu'un d'autre de faire le sale boulot à ma place, juste pour un aliment dont je n'ai pas besoin pour survivre et être heureuse. La viande que l'on mange dans les supermarchés et les boucheries n'a rien de "naturelle", c'est un produit transformé pour correspondre au goût du consommateur.
Et non ce n'est pas une course à la pureté (d'ailleurs tous les produits étiquetés vegans ne sont pas forcément éthiques et bon pour la santé et l'environnement). Alors il y a sans doute des vegans qui le sont pour des raisons spirituelles, mais ce n'est pas mon cas. Il y a souvent une raison politique derrière. Et comme on est en démocratie, non le but n'est pas d'interdire aux gens de manger de la viande. Mais le but est que les industriels arrêtent de raconter des mensonges et montrent clairement aux consommateurs comment est produite la viande et ses sous-produits.
Je souhaite une société où il y a plus de transparence sur les produits que l'on consomme, une société où les animaux ne sont pas considérés comme de simples produits jetables. Je trouve ça difficile d'apprendre le respect du vivant dans son ensemble aux enfants, si tu considères le vivant seulement comme un bien de consommation anonyme dont tu as le droit de vie ou de mort.
l'omnivore qui refuse de faire cet effort, ben, désolé mais c'est son droit.
Il est tout aussi chez lui que le végé (mais du coup, autant ne pas emménager ensemble.)
Déjà dans ta phrase tu notes bien "il refuse de faire cet effort" donc c'est bien l'omnivore qui a un souci et si ta relation avec ta meuf est moins importante que celle que tu entretiens avec la viande ben ouais n'emménages pas avec elle. Mais c'est toi la personne problématique dans le lot. Pas elle.
Pour la clope j'avais failli le noter mais en fait je prends une douche à chaque fois que je reviens de chez mes beaux-parents. Iels fument chez elleux parce que oui c'est leur maison par contre avec l'humain on leur a imposé de ne pas fumer dans notre appart parce que c'est chez nous. J'ai déjà vécu avec des personnes qui fument occasionnellement (mon ex coloc, l'humain avant) et en fait je crois que ça n'a même pas été une règle discutée, on ne fume pas dans l'appart. Point. Je ne pourrais absolument pas vivre avec une personne qui fume beaucoup (j'ai déjà arrêté de lire un livre parce qu'il sentait la cigarette - il venait de chez mes BP) et j'ai aussi l'impression que c'est un truc générationnel, c'est tellement normal pour des vieilleux de fumer à l'intérieur alors que c'est tellement logique pour des jeunes que si tu veux fumer c'est dehors. (Je fais peut-être une généralisation mais j'ai l'impression que ça va plutôt dans le bon sens)
Un film est un hobby, c'est facile de ne pas l'imposer à l'autre (il suffit de le regarder en l'absence de l'autre,) alors qu'un réfrigérateur est un outil commun au couple et que son contenant comprend forcément les habitudes de chacune.
Parce que manger de la viande c'est pas un hobby ? Regarder des films d'horreur c'est pas une habitude ? La télévision n'est pas un outil commun au couple ?
Et pour revenir + spécifiquement sur la viande, tu parlais de végé, dans cette affaire la meuf n'est pas végétarienne mais bien végan. Pour moi ça fait une grande différence aussi. C'est très facile de prendre des habitudes végétariennes avec un minimum de volonté, c'est super chiant d'être végan. Ça représente une charge hyper importante puisque qu'il faut préparer tous ses repas, ses snacks etc, c'est mission impossible de manger à l'extérieur ou alors c'est au péril de manger des trucs tristes à souhait et surtout c'est porter un stigmate assez fort. Les végans ne le sont pas pour la fame, pour maigrir, pour des raisons médicales, c'est le résultat de convictions personnelles fortes et c'est un choix politique assumé. C'est pas juste pour faire chier le monde.
Sachant la pression qu'elle s'inflige à elle-même pour son régime alimentaire, réclamer de ne pas voir de la viande dans leur frigo (c'est aussi chez elle, le lieu où elle est supposée se reposer, être dans un environnement safe) ça me semble le moindre des sacrifices. Est-ce que la personne en face a réellement besoin d'avoir un steak dans son frigo pour se sentir à l'aise dans son lieu de vie ? Si oui faut se poser des questions, si non pensez bien que pour une personne vegan c'est un méga trigger.
Quel rapport avec les TCA ? J'ai dit et je le répète dans ce message que faire un repas sans viande c'est facile et que c'est aussi très facile de se faire des repas carnés en-dehors de la maison (ce que j'oppose au véganisme, c'est beaucoup + complexe de se faire un repas vegan qu'un repas carné ou juste végé, et à moins de tomber sur un lieu veggie-friendly c'est très complexe de manger vegan en-dehors de la maison).
Tu m’as l’air de simplifier à l’extrême. Une énorme partie de notre rapport à l’alimentation est culturel, familial, émotionnel. Il n’est pas si simple que ça en terme de volonté d´arrêter un produit qui a peut être été un pilier de ton alimentation pendant des années.
Beaucoup de gens ne savent pas non plus par quoi remplacer la viande voire n’aiment carrément pas les légumineuses.. donc pour manger équilibrer bonne chance.
Ce qui est donc problématique ici c’est l’absence de discussion en amont. Designer l’omnivore comme problématique, je vois pas l’intérêt. Il y a pas toujours d’un côté des gens qui ont raison et d’autres qui ont tort, parfois c’est juste une incompatibilité, tout simplement.
Déjà dans ta phrase tu notes bien "il refuse de faire cet effort" donc c'est bien l'omnivore qui a un souci et si ta relation avec ta meuf est moins importante que celle que tu entretiens avec la viande ben ouais n'emménages pas avec elle. Mais c'est toi la personne problématique dans le lot. Pas elle.
On peut avoir la même chose dans l'autre sens : "si la copine d'Amanda n'est pas capable de faire l'effort d'avoir de la viande dans son frigo pour sa relation c'est elle la personne problématique". Donc je ne comprends pas trop la prise de parti.
Pour moi l'asymétrie elle est dans le fait que soit une personne, la copine d'Amanda, doit supporter la vue et l'odeur de certains aliments, soit l'autre, Amanda, doit changer les aliments qu'elle mange. De mon point de vue ça n'est pas la même chose. Mais je ne suis pas vegan et ne me rends peut-être pas compte.
Et ça a été dit 1000 fois mais s'il n'y a pas d'entente entre elles il n'y a pas de solution.
Est-ce que la personne en face a réellement besoin d'avoir un steak dans son frigo pour se sentir à l'aise dans son lieu de vie ? Si oui faut se poser des questions, si non pensez bien que pour une personne vegan c'est un méga trigger.