Vraie question parce que ça m'intrigue. Comment fais-tu coincider cette opinion (tu respectes le fait ques les autres aient des valeurs différentes des tiennes) et ton message précédent où tu qualifies ces personnes de " égocentriques pretentieux qui ne se sentent plus pisser juste parce qu'ils pensent avoir des "propres de l'homme" ?La différence c'est que je respecte que tu ai des valeurs différentes des miennes.
Sinon j'ai cru voir passer un message qui parlait du fait que les végétaux sentent des trucs (le cri de la carotte)
J'en profite pour placer ici qu'à mon humble avis, vendre le végétarisme uniquement sous l'angle de la souffrance animale est risqué de se tirer une balle dans le pied à terme. Parce qu'il est de plus en plus établi que certaines espèces végétales ont des comportements complexes qui pourraient être assimilés à du ressenti.
Par exemple, certaines espèces d'arbres, quand ils sont broutés par des herbibores, changent la composition de leurs feuilles instantanément pour les rendre amères. Cela veut-il dire qu'il y a de la souffrance ? On ne sait pas.
Mais à mon sens, pour parler de souffrance du vivant, faire une distinction animal/végétal est moins pertinent que faire une distinction espèce complexe/simple
J'ai moins de scrupule de manger une moule que d'abattre un arbre.
Je disais précédemment que je cuisine végé/végan depuis 12 ans mais que je mange de la viande si on m'en prépare.
Je refuse toutefois les bébés mammifères. Et les poulpes. Parce qu'ils sont extrêmement intelligents et que comme ce ne sont pas des mammifères, peu de gens ont cette vision d'eux. Donc j'ai pas envie d'en manger et j'en profite pour chanter leurs louanges quand on me demande pourquoi
Bref tout ça pour dire que l'argument écologique est plus pertinent à mes yeux.
Et pour l'aspect souffrance animale, je pense qu'il y a d'autres choses à faire en // de réduire drastiquement notre consommation (comme permettre l'élevage à domicile)
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