Petite réflexion sur la "difficulté" des maths:
Ça pourrait aussi s'expliquer par le fait que c'est aussi une matière compliquée à travailler seul si on est en difficulté.
Si on prend l'anglais par exemple: dans une situation où on n'a rien compris à un texte, on sait déjà qu'il y a un soucis de vocabulaire. On peut rechercher le vocabulaire chez soi, puis regarder la formation des phrases, la conjugaison... En relisant le cour on comprend ce qu'on attend de nous en étude de langue ou vocabulaire.
La leçon d'Histoire ou de Géo c'est pareil, à la rigueur si on comprend pas un truc ou deux on peut faire une recherche, ou regarder un docu. Mais pour l'essentiel c'est de la mémorisation.
En math si l'élève est déjà en difficulté il peut apprendre son cour par cœur et réussir les premiers exercices d’application. Mais dès qu'on sort du très basique il va être rattraper par ses difficultés que ça soit du calcul, où l'utilisation de propriétés.
Le par cœur est nécessaire mais pas suffisant en soi. Si on prend les règles de distributivité, par exemple, l'élève qui les apprend par cœur mais ne comprend pas vraiment la logique derrière risque vite d'être limité dans ses calculs (ne pas penser à les utiliser pour résoudre un problème), de s'emmêler les pinceaux dans les règles (ce qui arrive si on mémorise sans que ça fasse sens).
Et contrairement à d'autres matières où, si on passe à côté de la leçon sur le comique ou sur l'antiquité on peut maîtriser le cour d'après, là l'absence de compréhension va se répercuter sur toutes les leçons suivantes.
Il y a un système de pré-requis qui s'accumulent et très vite l'élève risque de ne plus rien comprendre et de ne pas savoir identifier ses difficultés. Donc de ne pas pouvoir les travailler chez lui.
Combien d'élèves se retrouve chez eux avec un exercice de math, ne sachant absolument pas ce qu'ils doivent faire? Combien de fois, un élève demande à un prof de math de réexpliquer quelque chose? Et lorsque le prof lui demande ce qu'il n'a pas compris, l'élève répond "Je n'ai RIEN compris".
C'est pas que c'est compliqué en soi. Juste qu'il a un passage du concret à l’abstraction et que le par cœur suffit pas.
Une piste qui pourrait être intéressante :
Dans d'autres méthodes/curriculum, à l'étranger, ils utilisent la manipulation de matériel jusqu'aux notions de fin collège voir plus. Et pas que pour expliquer la notion 5min et ranger le matériel. Chaque élève a son matériel et il l'utilise pour résoudre les exercices. Ça permet aux élèves qui ne sont pas prêt pour l'abstraction de comprendre tout de même la notion et de résoudre les problèmes. Voire même, ça pourrait aider à passer du concret à l'abstrait : à force de résoudre les problèmes, l'élève finit par se passer du matériel.
Ça pourrait aussi s'expliquer par le fait que c'est aussi une matière compliquée à travailler seul si on est en difficulté.
Si on prend l'anglais par exemple: dans une situation où on n'a rien compris à un texte, on sait déjà qu'il y a un soucis de vocabulaire. On peut rechercher le vocabulaire chez soi, puis regarder la formation des phrases, la conjugaison... En relisant le cour on comprend ce qu'on attend de nous en étude de langue ou vocabulaire.
La leçon d'Histoire ou de Géo c'est pareil, à la rigueur si on comprend pas un truc ou deux on peut faire une recherche, ou regarder un docu. Mais pour l'essentiel c'est de la mémorisation.
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
En math si l'élève est déjà en difficulté il peut apprendre son cour par cœur et réussir les premiers exercices d’application. Mais dès qu'on sort du très basique il va être rattraper par ses difficultés que ça soit du calcul, où l'utilisation de propriétés.
Le par cœur est nécessaire mais pas suffisant en soi. Si on prend les règles de distributivité, par exemple, l'élève qui les apprend par cœur mais ne comprend pas vraiment la logique derrière risque vite d'être limité dans ses calculs (ne pas penser à les utiliser pour résoudre un problème), de s'emmêler les pinceaux dans les règles (ce qui arrive si on mémorise sans que ça fasse sens).
Et contrairement à d'autres matières où, si on passe à côté de la leçon sur le comique ou sur l'antiquité on peut maîtriser le cour d'après, là l'absence de compréhension va se répercuter sur toutes les leçons suivantes.
Il y a un système de pré-requis qui s'accumulent et très vite l'élève risque de ne plus rien comprendre et de ne pas savoir identifier ses difficultés. Donc de ne pas pouvoir les travailler chez lui.
Combien d'élèves se retrouve chez eux avec un exercice de math, ne sachant absolument pas ce qu'ils doivent faire? Combien de fois, un élève demande à un prof de math de réexpliquer quelque chose? Et lorsque le prof lui demande ce qu'il n'a pas compris, l'élève répond "Je n'ai RIEN compris".
C'est pas que c'est compliqué en soi. Juste qu'il a un passage du concret à l’abstraction et que le par cœur suffit pas.
Une piste qui pourrait être intéressante :
Dans d'autres méthodes/curriculum, à l'étranger, ils utilisent la manipulation de matériel jusqu'aux notions de fin collège voir plus. Et pas que pour expliquer la notion 5min et ranger le matériel. Chaque élève a son matériel et il l'utilise pour résoudre les exercices. Ça permet aux élèves qui ne sont pas prêt pour l'abstraction de comprendre tout de même la notion et de résoudre les problèmes. Voire même, ça pourrait aider à passer du concret à l'abstrait : à force de résoudre les problèmes, l'élève finit par se passer du matériel.