Je peux comprendre la difficulté d'interpréter des signes (et encore plus s'il y a de l'alcool), c'est vrai que c'est pas forcément évident, et donc je peux comprendre qu'un rire gêné ne soit pas du tout perçu comme ça par d'autres.
Ceci étant dit, je dirais que "dans le doute, il faut s'abstenir". Encore plus s'il n'y a eu aucun début de relation avant, et qu'une personne "tente sa chance" "sans prévenir".
Effectivement on pourrait penser que la femme (ou l'homme) peut dire stop si ça va trop loin, mais force est de constater que certaines personnes n'en sont pas capables - notamment les victimes de trauma, qui par exemple pourraient avoir peur que l'homme devienne violent si elle dit non - et donc "prennent sur elles" machinalement, sans même que l'autre ne s'en rendent compte.
Pour l'homme, sourire = ok, mais parfois pour la femme, sourire = survie.
L'homme ne le sait peut-être pas, il n'est peut-être pas comme ça, mais c'est quand-même un risque.
C'est intéressant car ça montre le côté culturel de ce type d'actes (l'homme entreprenant etc... [et pareil dans le sens inverse, "les hommes aiment ça, donc y'a pas d'agression"]), et le fait qu'il soit effectivement possible que certains hommes pensent être "de bonne foi".
Le problème, dans ce cas, relève en partie de ce côté "entreprenant", qui vient de l'éducation et de la culture, qui ne respecte pas le consentement notamment de potentielles victimes.
Ça veut dire que c'est un problème d'éducation à la victimologie et à une meilleure prise en compte du vécu et du témoignage des victimes - même des professionnels ne sont pas suffisamment bien formés sur ça.
C'est aussi un problème de stéréotypes et d'éducation, notamment sexuelle. Ou que faire/ne pas faire pour "amorcer une relation" avec quelqu'un de manière safe.
Peut-être que c'est cette notion de "être entreprenant" qu'il faut réviser, du coup.
Aussi, je comprends que certains hommes "ne comprennent pas" si toute notre culture n'a rien inculqué à ce sujet (ce qui ne les dédouane pas de leurs actes, mais au moins ça peut permettre à certains d'entre eux de comprendre afin de ne plus recommencer).
C'est toute l'éducation et le rapport à l'autre qui est à revoir. Certaines choses qui semblaient acceptables avant ne le sont plus maintenant (et de plus en plus de gens essaient de le faire savoir).
D'où la nécessité de cours d'éducation sexuelle à l'école, de mon point de vue.
Et clarifier certaines choses sur les approches. Entre le "quand c'est non c'est oui" qu'on a inculqué et qu'il faut déconstruire, et "quand c'est oui, parfois c'est non" pour des cas de traumas, je comprends qu'une personne lambda s'y perd, et il y aurait peut-être besoin d'une formation de base à ce sujet.
Je dirais donc :
- en cas de doute, ne rien faire.
- s'il n'y a eu aucune relation avant, ne rien faire.
- si la personne semble fragile, ne rien faire.
- effectivement, en cas d'agression (volontaire ou non), la victime avérée ne doit jamais être considérée comme responsable.
Par conséquent, je pense effectivement que c'est aux personnes qui entreprennent de faire attention car la personne en face peut être fragile. C'est aussi une chose qui devrait être enseignée dans les écoles...
Ceci étant dit, je dirais que "dans le doute, il faut s'abstenir". Encore plus s'il n'y a eu aucun début de relation avant, et qu'une personne "tente sa chance" "sans prévenir".
Effectivement on pourrait penser que la femme (ou l'homme) peut dire stop si ça va trop loin, mais force est de constater que certaines personnes n'en sont pas capables - notamment les victimes de trauma, qui par exemple pourraient avoir peur que l'homme devienne violent si elle dit non - et donc "prennent sur elles" machinalement, sans même que l'autre ne s'en rendent compte.
Pour l'homme, sourire = ok, mais parfois pour la femme, sourire = survie.
L'homme ne le sait peut-être pas, il n'est peut-être pas comme ça, mais c'est quand-même un risque.
C'est intéressant car ça montre le côté culturel de ce type d'actes (l'homme entreprenant etc... [et pareil dans le sens inverse, "les hommes aiment ça, donc y'a pas d'agression"]), et le fait qu'il soit effectivement possible que certains hommes pensent être "de bonne foi".
Le problème, dans ce cas, relève en partie de ce côté "entreprenant", qui vient de l'éducation et de la culture, qui ne respecte pas le consentement notamment de potentielles victimes.
Ça veut dire que c'est un problème d'éducation à la victimologie et à une meilleure prise en compte du vécu et du témoignage des victimes - même des professionnels ne sont pas suffisamment bien formés sur ça.
C'est aussi un problème de stéréotypes et d'éducation, notamment sexuelle. Ou que faire/ne pas faire pour "amorcer une relation" avec quelqu'un de manière safe.
Peut-être que c'est cette notion de "être entreprenant" qu'il faut réviser, du coup.
Aussi, je comprends que certains hommes "ne comprennent pas" si toute notre culture n'a rien inculqué à ce sujet (ce qui ne les dédouane pas de leurs actes, mais au moins ça peut permettre à certains d'entre eux de comprendre afin de ne plus recommencer).
C'est toute l'éducation et le rapport à l'autre qui est à revoir. Certaines choses qui semblaient acceptables avant ne le sont plus maintenant (et de plus en plus de gens essaient de le faire savoir).
D'où la nécessité de cours d'éducation sexuelle à l'école, de mon point de vue.
Et clarifier certaines choses sur les approches. Entre le "quand c'est non c'est oui" qu'on a inculqué et qu'il faut déconstruire, et "quand c'est oui, parfois c'est non" pour des cas de traumas, je comprends qu'une personne lambda s'y perd, et il y aurait peut-être besoin d'une formation de base à ce sujet.
Je dirais donc :
- en cas de doute, ne rien faire.
- s'il n'y a eu aucune relation avant, ne rien faire.
- si la personne semble fragile, ne rien faire.
- effectivement, en cas d'agression (volontaire ou non), la victime avérée ne doit jamais être considérée comme responsable.
Par conséquent, je pense effectivement que c'est aux personnes qui entreprennent de faire attention car la personne en face peut être fragile. C'est aussi une chose qui devrait être enseignée dans les écoles...