@Bloem Honnêtement je n'arrive même pas à lire tes messages en entier tant je les trouve triggering et que ca me fout la nausée.
Ce serait cool d'arrêter d'expliquer en long large et en travers ce que les femmes devraient faire ou non pour ne pas se faire agresser et violer, et comment elles devraient apprendre à dire non parce que ce n'est pas si difficile ...
Cool pour toi. Si on se taisait en ce qui concerne les autres.
Je suis complètement d'accord avec ce passage de l'article:
Il n’y a pas besoin d’avoir le CV d’Harvey Weinstein pour faire partie du problème. Cette fois où ils ont gavé leur copine pour avoir un rapport alors qu’elle n’avait pas vraiment envie, cette fois où ils ont insisté lourdement auprès d’une meuf en boite, cette fois où ils ont couché avec une pote trop bourrée pour vraiment consentir, cet autre fois où ils ont commenté bruyamment le physique d’une inconnue dans la rue, désolée les gars, mais c’est aussi de l’agression et parfois du viol.
Je ne connais aucun homme capable de reconnaître le comportement problématique de son pote. (alors du sien n'en parlons pas). Au pire il dira qu'il est "un peu lourd" et rien de plus. La différence c'est que si on dit à une femme qu'un gars est "un peu lourd" elle saura qu'elle doit s'en méfier et faire attention à elle ...
Ce que je découvre, c'est que quand les femmes se séparent de mecs, on découvre à quel point ils étaient plus problématiques que ce qu'on en voyait. Insister pour baiser, je crois que c'est limite la norme du couple. Les mecs entre potes qui détaillent les meufs comme des objets idem. Les phrases louuuurdes aux serveuses, les rires gras et entendus, les "rho elle est chiante elle" parce qu'on touche à l'un d'entre eux ...
Un mec préfèrera défendre son honneur à tout prix plutôt que d'admettre ses tords, d'admettre qu'il a blessé une femme y compris celle qu'il kiffe/aime/a épousé. C'est quoi le truc tordu là-dessous ?
A part ca j'ai longtemps cru que je détestais les boites de nuit. Alors qu'en fait j'adore danser. Je réalise que je détestais juste devoir rembarrer un mec (non plutôt le supplier de me laisser tranquille, à force d'amies et d'hommes qui s'interposent) 56 fois par soirée et être sur mes gardes. Ou bien supporter les regards libidineux des autres ou de ceux qui cherchent leur prochaine victime.
Ca me trigger à moitié d'y repenser. Cette impression d'être une proie parce que effectivement, "ici on peut toucher" .... JUSTE NON EN FAIT !
