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Mon meilleur pote est accusé d'agression sexuelle, et ça me fout un sacré coup
Mon meilleur pote est accusé d'agression sexuelle, et ça me fout un sacré coup
à cette conclusion (soulignement ajouté) :Je ne sais pas du tout ce qui s’est passé ce soir-là
S’il voulait bien se remettre en question, ton pote pourrait considérer cette agression comme le point de départ d’une réflexion personnelle et systémique sur son comportement.
Personnellement, je ne te critiquerai jamais pour ne pas avoir osé ouvrir ta bouche ou lourder le pote agresseur, puisque le responsable de cette agression ce n’est pas toi, c’est lui.
Si la "démonstration" repose sur le seul "argument" statistique (ci-après), ça ouvre un champ des possibles qui me rend assez perplexe.Est-ce que ça vaut le coup de rester dans un groupe qui condamne les agressées et protège un agresseur ?
Statistiquement, il est donc très probable que ta copine ait bien été agressée par ton pote.
J’ai envie de croire la fille, mais mon pote m’assure qu’il n’a rien fait d’autre que flirter avec elle en club alors qu’il était ivre et qu’elle s’est monté la tête, car elle était bourrée aussi.

LA question qui m'angoisse profondément. D'où le fait que je sois un tantinet reloue avec mon fils de 4 ans sur le consentement et "le corps des autres leur appartient" et "les bisous/calins ça doit faire plaisir au deux, si l'autre veut pas ou si toi tu veux pas, pas de bisous/calins". Et d'appliquer ça avec nous : il nous touche pas si on veut pas.Ça me fait penser que je me demande qu'elle serait la réponse si la question c'était : mon fils est accusé d'avoir agressé la fille d'un de mes ami".
" Je pense qu'on vit dans une sociéte où le consentement est mal enseigné, mal compris, et je pense qu'on peut mal interpréter des signes, croire que l'autre kiffe autant que nous et en fait non. Sans compter qu'il y a toute une part de sidération qui entre en jeux, de peur des conséquences si on dit non, de peur d'être relou.e ou méchant.e, de péter l'ambiance, bref, y a plein de moments où le consentement est une zone grise et floue dans laquelle on évolue comme on peut.
), et doit agir en conséquence. C'est à dire reconnaitre les faits, demander à la jeune fille comment il peut lui apporter réparation, et faire en sorte de ne pas recommencer. La personne qui témoigne peut l'accompagner dans cette démarche, si elle le souhaite, mais les actions ont des conséquences. Etre féministe ou allié.e, c'est pas uniquement quand c'est facile et de loin. C'est aussi quand ça tape bien trop près de chez nous et qu'on se retrouve dans des situations merdiques.