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Non, il n’est pas nécessaire d’arrêter de faire des enfants pour sauver le climat
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Commentaires sur Non, il n’est pas nécessaire d’arrêter de faire des enfants pour sauver le climat
- Initiateur de la discussion Ca-mille-pattes
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M
Membre supprimé 364647
Guest
Il faut surtout arrêter de surconsommer. Plus d'enfants dans un pays riche, ça veut aussi dire plus de surconsommation. 
Si on veut être écologique, il faut pouvoir être plus responsable sur notre façon de consommer. Il y a eu quelques efforts ces dernières années (mes supermarchés se décident à, par exemple, vendre à prix réduits des denrées qui vont périmer très prochainement), certaines marques essayent de surfer sur une idée plus écologique, certains consommateurs font plus attention (surtout avec les secondes mains), mais ça reste insuffisant. Je ne place pas le blâme sur les consommateurs, parce que je pense qu'on y est poussé. Quand je vois que, par exemple, on nous vends déjà des plats pour noël deux bons mois à l'avance, sachant qu'en plus ce sont des plats qui contiennent de la viande, comment vous voulez que des gens ne se laissent pas tenter ? Ce sont pourtant des catastrophes en terme de surconsommation et d'écologie. Si vous avez en plus des enfants, ça inclus les calendriers de l'avent qui sont mis en avant, deux mois en avance ou plus, des chocolats, plus de viande à acheter, des vêtements de marque pour pouvoir se fondre dans la masse avec leurs copains, etc etc etc.
Dans les calculs, moi toute seule, actuellement végétarienne, je pollue beaucoup moins qu'une famille avec enfants et omnivore. Donc je ne trouve pas que l'argument "je ne fais pas d'enfant pour la planète ou le climat" soit si faux que ça. Je le vois comme le fait d'être conscient de nos responsabilités.
Si on veut être écologique, il faut pouvoir être plus responsable sur notre façon de consommer. Il y a eu quelques efforts ces dernières années (mes supermarchés se décident à, par exemple, vendre à prix réduits des denrées qui vont périmer très prochainement), certaines marques essayent de surfer sur une idée plus écologique, certains consommateurs font plus attention (surtout avec les secondes mains), mais ça reste insuffisant. Je ne place pas le blâme sur les consommateurs, parce que je pense qu'on y est poussé. Quand je vois que, par exemple, on nous vends déjà des plats pour noël deux bons mois à l'avance, sachant qu'en plus ce sont des plats qui contiennent de la viande, comment vous voulez que des gens ne se laissent pas tenter ? Ce sont pourtant des catastrophes en terme de surconsommation et d'écologie. Si vous avez en plus des enfants, ça inclus les calendriers de l'avent qui sont mis en avant, deux mois en avance ou plus, des chocolats, plus de viande à acheter, des vêtements de marque pour pouvoir se fondre dans la masse avec leurs copains, etc etc etc.Dans les calculs, moi toute seule, actuellement végétarienne, je pollue beaucoup moins qu'une famille avec enfants et omnivore. Donc je ne trouve pas que l'argument "je ne fais pas d'enfant pour la planète ou le climat" soit si faux que ça. Je le vois comme le fait d'être conscient de nos responsabilités.
Hello,
Par rapport à la stabilisation de la population mondiale, il y a une super vidéo d'Osons comprendre (en libre accès sur youtube) "Super population mondiale, l'explosion qui vient" qui donne les clés pour bien comprendre le sujet.
Pour la question, est-ce que c'est écolo ou pas de faire un enfant, je pense que les deux camps ont des arguments intéressants. D'un coté, un enfant qui n'existe pas ne pollue pas, d'un autre est-ce que ce n'est pas dommage de ne laisser que les gens les moins préoccupés de l'environnement engendrer les générations futures? On pourrait dire qu'on en fait moins et qu'on leur apprend à consommer moins et mieux mais c'est pas forcément facile dans un monde d'hyperconsommation...
Par rapport à la stabilisation de la population mondiale, il y a une super vidéo d'Osons comprendre (en libre accès sur youtube) "Super population mondiale, l'explosion qui vient" qui donne les clés pour bien comprendre le sujet.
Pour la question, est-ce que c'est écolo ou pas de faire un enfant, je pense que les deux camps ont des arguments intéressants. D'un coté, un enfant qui n'existe pas ne pollue pas, d'un autre est-ce que ce n'est pas dommage de ne laisser que les gens les moins préoccupés de l'environnement engendrer les générations futures? On pourrait dire qu'on en fait moins et qu'on leur apprend à consommer moins et mieux mais c'est pas forcément facile dans un monde d'hyperconsommation...
M
Membre supprimé 364647
Guest
Oui, surtout quand le gamin va voir ses copains ou ses copines qui ne seront pas forcément les plus écolo, je pense que ça doit être très difficile de constamment dire non à un gamin qui veut se fondre dans la masse ou est trop jeune pour bien comprendre les enjeux quand il est envieux parce que untel a ceci ou cela et pas lui. Le problème de cet argument selon moi ne prends pas en compte la réalité de tous les jours.
Je sais d'ailleurs à quel point une scolarité peut être difficile quand on ne se fond pas dans la masse. Aurais-je vraiment envie de pondre un gamin pour qu'il subisse ça à son tour, juste parce que je lui inculque des valeurs qui sont très en décalage avec notre société actuelle ? Pas trop...
Franchement, je n'en peux plus de la minimisation du problème de la surpopulation. A chaque fois c'est le même argument qui revient : "mais c'est pas ça le problème, c'est la surconsommation !" Oui, certes, mais vous ne voyez pas le lien de cause à effet ?
Plus de gens sur Terre = on produit plus = on consomme plus = on pollue plus et créé plus de déchets.
Evidemment que nourrir, loger, habiller et divertir 2 milliards d'individus ça n'a pas du tout le même impact (et ne demande pas les mêmes ressources) que nourrir, loger, habiller et divertir 8 milliards d'individus. Est-ce qu'on se rend compte du gigantisme de ce chiffre ? Quand je vois déjà le nombre de déchets que je produis à moi toute seule (et je suis loin d'être la pire, puisque sensibilisée à l'écologie), ça me fout vraiment la trouille.
Et dire "il suffit de ne pas surconsommer", c'est ignorer totalement qu'on vit dans un monde ultra capitaliste, qui dégueule de produits inutiles, de fringues de fast-fashion, de babioles dont la moitié au moins sera invendue et jetée, de bouffe industrielle à la production ultra-polluante, etc etc. Madmoizelle nous dit que le problème réside dans la surconsommation, tout en nous bombardant de pubs pour des calendriers de l'avent remplis de babioles en plastique. Vous la voyez, la grosse contradiction ? C'est très difficile d'arriver à une consommation raisonnée dans un monde comme le nôtre, à moins vraiment de se couper du monde et d'adopter un mode de vie non conventionnel. OU d'avoir de la thune et de pouvoir se permettre d'acheter uniquement des objets éco-conçus et produits en France (mais encore faut-il avoir une conscience écologique)
Comme les générations actuelles, les générations suivantes ne consommeront pas moins, elles auront une bagnole, prendront l'avion, mangeront trop de viande, produiront des déchets plastiques, achèteront des fringues chez Zara, et j'en passe. Ca ne sera pas mieux : ce sera pareil, voire pire. Donc SI : il est nécessaire d'agir sur la démographie si on veut avoir une chance de s'en sortir. Ce n'est pas le seul levier. Changer de système économique est aussi indispensable, parce que ce n'est plus possible d'avoir un modèle basé uniquement sur la croissance. Dans un monde où les ressources sont finies, ça n'a aucun sens.
Plus de gens sur Terre = on produit plus = on consomme plus = on pollue plus et créé plus de déchets.
Evidemment que nourrir, loger, habiller et divertir 2 milliards d'individus ça n'a pas du tout le même impact (et ne demande pas les mêmes ressources) que nourrir, loger, habiller et divertir 8 milliards d'individus. Est-ce qu'on se rend compte du gigantisme de ce chiffre ? Quand je vois déjà le nombre de déchets que je produis à moi toute seule (et je suis loin d'être la pire, puisque sensibilisée à l'écologie), ça me fout vraiment la trouille.
Et dire "il suffit de ne pas surconsommer", c'est ignorer totalement qu'on vit dans un monde ultra capitaliste, qui dégueule de produits inutiles, de fringues de fast-fashion, de babioles dont la moitié au moins sera invendue et jetée, de bouffe industrielle à la production ultra-polluante, etc etc. Madmoizelle nous dit que le problème réside dans la surconsommation, tout en nous bombardant de pubs pour des calendriers de l'avent remplis de babioles en plastique. Vous la voyez, la grosse contradiction ? C'est très difficile d'arriver à une consommation raisonnée dans un monde comme le nôtre, à moins vraiment de se couper du monde et d'adopter un mode de vie non conventionnel. OU d'avoir de la thune et de pouvoir se permettre d'acheter uniquement des objets éco-conçus et produits en France (mais encore faut-il avoir une conscience écologique)
Comme les générations actuelles, les générations suivantes ne consommeront pas moins, elles auront une bagnole, prendront l'avion, mangeront trop de viande, produiront des déchets plastiques, achèteront des fringues chez Zara, et j'en passe. Ca ne sera pas mieux : ce sera pareil, voire pire. Donc SI : il est nécessaire d'agir sur la démographie si on veut avoir une chance de s'en sortir. Ce n'est pas le seul levier. Changer de système économique est aussi indispensable, parce que ce n'est plus possible d'avoir un modèle basé uniquement sur la croissance. Dans un monde où les ressources sont finies, ça n'a aucun sens.
?? Je ne comprends pas trop l'article. OK les pays riches polluent plus que les pays pauvres. Wow. On enfonce bien des portes ouvertes là. Et c'est bien justement pour cette raison que des adultes de pays riches décident de ne pas avoir d'enfants, parce qu'il savent bien qu'un enfant français aura un impact non négligeable.
C'est aussi évident qu'un enfant va consommer (à moins d'engendrer Tarzan, mais ça reste une minorité d'enfants). Va bien falloir l'habiller, le loger, le chauffer, le nourrir cet enfant.
Enfin, je suis à peu près persuadée que le livre est un petit peu plus subtil que ce résumé dans l'article…
Après certes, ne pas faire d'enfants ne donne pas un passe-droit pour prendre l'avion 50 fois par an. Ou en faire ne transforme pas les parents en monstres égoïstes et pollueurs.
Mais enfin, rationnellement parlant, je ne vois pas comment on peut dire que ne pas faire d'enfants n'est pas une des solutions possibles pour réduire notre empreinte carbone.
(Après tout est bon à prendre pour traiter l'éco-anxiété, et si ce livre peut aider à déculpabiliser (ou faire relativiser) des parents ou des personnes qui souhaitent avoir des enfants mais qui angoissent de leur impact, tant mieux
)
C'est aussi évident qu'un enfant va consommer (à moins d'engendrer Tarzan, mais ça reste une minorité d'enfants). Va bien falloir l'habiller, le loger, le chauffer, le nourrir cet enfant.
Enfin, je suis à peu près persuadée que le livre est un petit peu plus subtil que ce résumé dans l'article…
Après certes, ne pas faire d'enfants ne donne pas un passe-droit pour prendre l'avion 50 fois par an. Ou en faire ne transforme pas les parents en monstres égoïstes et pollueurs.
Mais enfin, rationnellement parlant, je ne vois pas comment on peut dire que ne pas faire d'enfants n'est pas une des solutions possibles pour réduire notre empreinte carbone.
(Après tout est bon à prendre pour traiter l'éco-anxiété, et si ce livre peut aider à déculpabiliser (ou faire relativiser) des parents ou des personnes qui souhaitent avoir des enfants mais qui angoissent de leur impact, tant mieux
)
Mais si on arrive pas déjà à obliger les gens à réduire leurs déchets, ou même à les trier pour certains, comment on va les obliger à faire moins d'enfants?
Moi c'est surtout ça qui me fait peur. De la mesure prise pour vraiment obliger les personnes. Du risque pour les femmes.
On a une équation simple en principe:
nombre de personne x consommation par personne = catastrophe
Ça concerne surtout les pays riches.
Même si on fessait moins d'enfant on finirait par avoir un manque de main d’œuvre qui appellerait à l'immigration donc à un apport de nouvelles personnes.
Le nombre de personne ne diminuera pas en France ou dans les pays riches, même si on y fait moins d'enfant.
Je ne nie pas le problème de surpopulation. Mais c'est les pays pauvres qui ont un taux de natalité élevé. Si on veut vraiment faire quelque chose contre ça on peut:
- améliorer leurs conditions de vie
- favoriser l’accès aux études des filles car statistiquement celles qui font plus d'étude ont moins d'enfants
Moi c'est surtout ça qui me fait peur. De la mesure prise pour vraiment obliger les personnes. Du risque pour les femmes.
On a une équation simple en principe:
nombre de personne x consommation par personne = catastrophe
Ça concerne surtout les pays riches.
Même si on fessait moins d'enfant on finirait par avoir un manque de main d’œuvre qui appellerait à l'immigration donc à un apport de nouvelles personnes.
Le nombre de personne ne diminuera pas en France ou dans les pays riches, même si on y fait moins d'enfant.
Je ne nie pas le problème de surpopulation. Mais c'est les pays pauvres qui ont un taux de natalité élevé. Si on veut vraiment faire quelque chose contre ça on peut:
- améliorer leurs conditions de vie
- favoriser l’accès aux études des filles car statistiquement celles qui font plus d'étude ont moins d'enfants
Dernière édition :
@Hazel_P 8 millards, pas 8 millions. Et si on se met d'accord sur le fait que c'est 8 milliards de magnifiques humain.es tous plus aimables les uns que les autres, on peut débattre des conséquences de la surpopulation 
? J'avoue que j'ai pas compris ton commentaire
? J'avoue que j'ai pas compris ton commentaire
@Anechka 8 milliards en effet, je suis fatiguée 
Ce que je veux dire, c'est que j'ai l'impression de lire beaucoup de mépris quand on parle de surpopulation. Comme si les êtres humains étaient des cafards nuisibles et qu'on voudrait à tout prix réduire leur nombre. Donc je rappelle juste qu'on parle d'êtres humains.
Ce que je veux dire, c'est que j'ai l'impression de lire beaucoup de mépris quand on parle de surpopulation. Comme si les êtres humains étaient des cafards nuisibles et qu'on voudrait à tout prix réduire leur nombre. Donc je rappelle juste qu'on parle d'êtres humains.
J'ai lu ça dans un article sur France Info, j'ai trouvé ça très parlant. Le soucis, c'est vraiment nos sociétés riches. C'est vraiment un paradoxe pour moi. Il paraît logique que le plus de personnes possible accèdent à un niveau de vie, d'éducation, de santé, suffisant. Cela correspond donc à un enrichissement. D'ailleurs, c'est prouvé, quand les femmes sont plus éduquées et plus riches, elles font moins d'enfants. Et pourtant, si les populations pauvres s'enrichissent, la planète est définitivement perdue. Même à l'échelle de notre pays, si on demande à quelqu'un ce qu'il ferait avec plus d'argent, j'imagine que les gens répondront "s'acheter une maison individuelle, s'acheter une voiture, partir en voyage". Ce qui correspond à des comportements insoutenables d'un point de vue climatique.
Pour moi, il y a plusieurs variables à l'équation, la population en est une, la consommation en est une autre. Je crois qu'on n'a plus trop le temps de se demander "sur quelle variable allons-nous jouer ?" Il faut jouer sur toutes les variables en même temps.
Faire moins d'enfant est d'autant plus bénéfique pour la réduction de la pollution et des GES qu'on appartient aux pays riches justement... il serait plus juste de dire "ca sert a rien de demander aux populations des pays pauvres de faire moins d'enfants, c'est d'abord la responsabilité des pays occidentaux de limiter leur population."
Pour autant, la limitation brutale des naissances n'est pas forcement une bonne chose à moyen terme, car au bout d'un moment on se trouve avec une trop forte proportion de personnes âgée. Viser une stabilité de la populatio est un but plus réaliste, et en plus c'est ce à quoi les sociétés tendent à arriver avec l'education des femmes, l'égalité salariale, matrimoniale, foncière, l'accès aux droits reproductifs.
Incroyable : un des leviers c'est le feminisme !
Faire moins d'enfant est d'autant plus bénéfique pour la réduction de la pollution et des GES qu'on appartient aux pays riches justement... il serait plus juste de dire "ca sert a rien de demander aux populations des pays pauvres de faire moins d'enfants, c'est d'abord la responsabilité des pays occidentaux de limiter leur population."
Pour autant, la limitation brutale des naissances n'est pas forcement une bonne chose à moyen terme, car au bout d'un moment on se trouve avec une trop forte proportion de personnes âgée. Viser une stabilité de la populatio est un but plus réaliste, et en plus c'est ce à quoi les sociétés tendent à arriver avec l'education des femmes, l'égalité salariale, matrimoniale, foncière, l'accès aux droits reproductifs.
Incroyable : un des leviers c'est le feminisme !