Peut-être aussi qu'elle a changé depuis le moment où elle a commencé à écrire Harry Potter, et qu'elle est devenue plus conservatrice avec l'âge ? Peut-être aussi qu'elle est conservatrice sur certains points et pas sur d'autres ?
Pour moi la morale de Harry Potter c'est quand même que ce sont nos choix, nos actes qui nous définissent et non notre famille, notre naissance ou notre condition. L'oppression des nés-moldus, des moldus, des loups-garous, des elfes est montrée comme injuste - j'ai toujours vu le fait que les elfes soient contents de leur condition d'esclaves comme le fait qu'ils sont victimes d'une sorte de lavage de cerveau. Les tentatives maladroites d'Hermione pour les libérer à sa manière et contre leur gré sont plutôt une question intéressante à aborder dans un livre pour ados je trouve, et contrebalancées par Dobby qui acquiert et conserve sa liberté presque par lui-même et qui est valorisé pour ça.
Je trouve que c'est facile de s'identifier à Hermione et de l'imaginer s'insurger à raison contre les oppressions transphobes et lutter pour les droits des personnes trans.
Il y a clairement un conservatisme dans les bouquins sur le mariage hétéro, les enfants, mais en remettant dans le contexte je ne trouve pas que ce soit pire que les autres romans jeunesse des années 90 (mais je me trompe peut-être ?).
Enfin c'est une oeuvre complexe qui laisse beaucoup la place à l'interprétation, mais même en la lisant avec un regard d'adulte je ne trouve pas que ce soit une œuvre particulièrement conservatrice pour son époque (contrairement par exemple, même pour son époque, à Narnia). Ça n'empêche que Rowling vrille complètement. Mais simplement, je comprends que ça étonne, surtout sur la question de l'égalité des droits de personnes opprimées pour ce qu'elles sont, puisque pour moi c'est un des enjeux principaux des livres qu'elle a écrits.
Pour moi la morale de Harry Potter c'est quand même que ce sont nos choix, nos actes qui nous définissent et non notre famille, notre naissance ou notre condition. L'oppression des nés-moldus, des moldus, des loups-garous, des elfes est montrée comme injuste - j'ai toujours vu le fait que les elfes soient contents de leur condition d'esclaves comme le fait qu'ils sont victimes d'une sorte de lavage de cerveau. Les tentatives maladroites d'Hermione pour les libérer à sa manière et contre leur gré sont plutôt une question intéressante à aborder dans un livre pour ados je trouve, et contrebalancées par Dobby qui acquiert et conserve sa liberté presque par lui-même et qui est valorisé pour ça.
Je trouve que c'est facile de s'identifier à Hermione et de l'imaginer s'insurger à raison contre les oppressions transphobes et lutter pour les droits des personnes trans.
Il y a clairement un conservatisme dans les bouquins sur le mariage hétéro, les enfants, mais en remettant dans le contexte je ne trouve pas que ce soit pire que les autres romans jeunesse des années 90 (mais je me trompe peut-être ?).
Enfin c'est une oeuvre complexe qui laisse beaucoup la place à l'interprétation, mais même en la lisant avec un regard d'adulte je ne trouve pas que ce soit une œuvre particulièrement conservatrice pour son époque (contrairement par exemple, même pour son époque, à Narnia). Ça n'empêche que Rowling vrille complètement. Mais simplement, je comprends que ça étonne, surtout sur la question de l'égalité des droits de personnes opprimées pour ce qu'elles sont, puisque pour moi c'est un des enjeux principaux des livres qu'elle a écrits.