DP mais toutes les injonctions à la maternité et à la parentalité bienveillante, la sacralisation de l'enfance, etc. ce ne sont que des discours visant à manipuler les masses et plus spécifiquement à contrôler la vie et le corps des femmes. Derrière, les moyens mis en œuvre pour protéger et soigner TOUS les enfants de façon effective sont très insuffisants, donc c'est pas aux enfants que bénéficient en premier lieu toutes ces idées.
Pour prendre un cas extrême, aux Etat-Unis l'avortement a été supprimé dans divers états, avec la volonté affichée de "protéger la vie", de ne pas "tuer" des enfants en devenir, de sauver des êtres vulnérables et sans défense, etc. Globalement, le prétexte avancé, c'est de protéger les "enfants" (quand bien même dans les faits il ne s'agit que d'amas de cellules), donc on peut le voir comme un cas extrême de sacralisation de l'enfance et de la maternité. Là où voit que ce ne sont que des prétextes, c'est quand on se rend compte qu'en parallèle, les inégalités sont criantes aux Etat-Unis, que des enfants grandissent dans la misère, et que les mêmes courants politiques anti-IVG sont aussi contre la mise en place d'un système de sécurité sociale universel qui permettrait ne serait-ce qu'un accès gratuit aux soins (plus généralement ils ne sont pas spécialement favorables aux politiques sociales). Donc finalement, les précieux petits enfants "dons du ciel" qu'ils "sauvent de la mort" en empêchant leur mère d'avorter, ils se foutent de savoir dans quelles conditions ils grandiront, voire ils s'arrangent pour entraver les initiatives qui iraient dans le sens de plus de solidarité et d'équité sociale et donc d'une meilleure prise en charge des plus défavorisés. En somme, si vraiment les enfants étaient à ce point au cœur de leurs priorités, je crois que ceux qui les sacralisent sur le papier traduiraient beaucoup plus leurs idées en actes.
Donc bref. Tout ça pour dire qu'entre les discours dominants et les faits, il y a un fossé et limite, j'ai l'impression que plus la sacralisation de l'enfance et l'injonction à la maternité sont fortes, moins ça se traduit en actes de soutien et de protection derrière.
Pour prendre un cas extrême, aux Etat-Unis l'avortement a été supprimé dans divers états, avec la volonté affichée de "protéger la vie", de ne pas "tuer" des enfants en devenir, de sauver des êtres vulnérables et sans défense, etc. Globalement, le prétexte avancé, c'est de protéger les "enfants" (quand bien même dans les faits il ne s'agit que d'amas de cellules), donc on peut le voir comme un cas extrême de sacralisation de l'enfance et de la maternité. Là où voit que ce ne sont que des prétextes, c'est quand on se rend compte qu'en parallèle, les inégalités sont criantes aux Etat-Unis, que des enfants grandissent dans la misère, et que les mêmes courants politiques anti-IVG sont aussi contre la mise en place d'un système de sécurité sociale universel qui permettrait ne serait-ce qu'un accès gratuit aux soins (plus généralement ils ne sont pas spécialement favorables aux politiques sociales). Donc finalement, les précieux petits enfants "dons du ciel" qu'ils "sauvent de la mort" en empêchant leur mère d'avorter, ils se foutent de savoir dans quelles conditions ils grandiront, voire ils s'arrangent pour entraver les initiatives qui iraient dans le sens de plus de solidarité et d'équité sociale et donc d'une meilleure prise en charge des plus défavorisés. En somme, si vraiment les enfants étaient à ce point au cœur de leurs priorités, je crois que ceux qui les sacralisent sur le papier traduiraient beaucoup plus leurs idées en actes.
Donc bref. Tout ça pour dire qu'entre les discours dominants et les faits, il y a un fossé et limite, j'ai l'impression que plus la sacralisation de l'enfance et l'injonction à la maternité sont fortes, moins ça se traduit en actes de soutien et de protection derrière.