A propos des "femmes médecins qui arrêtent de travailler": honnêtement quand je discute avec mes internes, je suis tombée plus fréquemment sur un homme qui me disait qu'il voulait travailler moins ou pas du tout qu'une femme (pour le dernier, son rêve c'est d'être cuistot une partie de sa vie).
Je pense que c'est plutôt un changement de génération qu'un problème de féminisation. Plus personne ne veut travailler 80h/semaine, et c'est tant mieux! Ça fera des gens moins aigris en fin de carrière (et donc moins de patients qui s'en prendront plein la tronche), qui auront plus de temps pour tenir leurs connaissances à jour et accessoirement moins de familles de médecin abandonnées à leur triste sort.
Il faut bien se rendre compte que l'ancien système que tout le monde semble regretter si fort ne fonctionnait que parce que chaque médecin avait une femme qui s'occupait de ses enfants et de la maison à sa place.
Désormais beaucoup de jeunes médecins, et parmi eux pas mal d'hommes, refusent de tout sacrifier pour le travail, je trouve ça naturel et j'en ferai partie.