Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article :
Dès 2022, les consultations chez le psy seront remboursées. Mais à quel prix ?
Dès 2022, les consultations chez le psy seront remboursées. Mais à quel prix ?
Dès 2022, les consultations chez le psy seront remboursées. Mais à quel prix ?
- Initiateur de la discussion Audrey Couppé de Kermadec
- Date de début
Je me permets, même si je ne suis pas sûre que ce soit le meilleur endroit, pour dire que vraiment, le rouge me défonce les yeux. J'ai eu du mal à lire l'article, déjà les petite touches de couleurs vives peuvent être assez violentes, mais là, les gros carrés de couleurs rouges vif avec le noir gras dessus, ça rend la lecture vraiment très difficile je trouve 
Je suis pas sure d’avoir compris l’histoire des 30 euros et du dépassement d’honoraires. Si un psy aujourd’hui facture sa séance 60 euros, avec ce nouveau dispositif il est obligé par l’état à passer à 30 ?! Ou bien le patient se fait rembourser 30 et paie les 30 autres de sa poche ?
Si c’est le second cas, je ne comprends pas bien pourquoi les psys seraient contre. Ça ne change rien pour eux et c’est mieux pour le patient donc … ?
Idem pour l’histoire des 8 séances, si ça ne suffit pas le patient pourra toujours choisir de continuer la thérapie à ses frais ? (Et tous ne pourront pas se le permettre certes, mais comme aujourd’hui donc là non plus je ne comprends pas bien comment on peut trouver que 8 consultations remboursées c’est moins bien que 0)
Mais y a peut être un truc qui m’échappe…
Si c’est le second cas, je ne comprends pas bien pourquoi les psys seraient contre. Ça ne change rien pour eux et c’est mieux pour le patient donc … ?
Idem pour l’histoire des 8 séances, si ça ne suffit pas le patient pourra toujours choisir de continuer la thérapie à ses frais ? (Et tous ne pourront pas se le permettre certes, mais comme aujourd’hui donc là non plus je ne comprends pas bien comment on peut trouver que 8 consultations remboursées c’est moins bien que 0)
Mais y a peut être un truc qui m’échappe…
Je me pose la même question pour les honoraires : ils auront toujours le droit de pratiquer le dépassement d'honoraires donc je ne comprends pas en quoi ça les dérange ?
Ou bien c'est symbolique : en ne remboursant que 30€, ils estiment que l'Etat ne les reconnait pas à leur juste valeur ?
Ou alors ils ont peur que certains psy diminuent leurs tarifs et qu'il y ait davantage de concurrence ?
Ou bien c'est symbolique : en ne remboursant que 30€, ils estiment que l'Etat ne les reconnait pas à leur juste valeur ?
Ou alors ils ont peur que certains psy diminuent leurs tarifs et qu'il y ait davantage de concurrence ?
Ou alors que cela crée des services psy à deux vitesses : une pour les riches pouvant se permettre de payer des dépassements d'honoraires nécessaires à une bonne qualité de soin et une pour les pauvres qui ne pourront payer que des psy travaillant "à la chaine" et proposant des séances de psy lowcost (plus rapide, sans réel suivi d'une fois sur l'autre) ?
Les 30 euros viennent avec une interdiction de dépassement d’honoraire. Emmanuel Macron a estimé « suffisant » les 30 euros par séance, sauf que si mes séances sont à 30 euros sans possibilité de dépasser, eh bien, je vais être payée environ 7 euros de l’heure après le paiement de toutes mes charges. Après 5 années d’études et des formations constantes, c’est d’une violence…
Pour ce qui est de la question de la prescription médicale, ce n’est pas tant à mon sens le fait que le médecin doive délivrer une ordonnance, c’est que cela implique que je ne suis pas en mesure de pouvoir proposer une thérapie par moi même (et en fait, si) et qu’en fait, en lisant le compte rendu des Assises, Macron propose uniquement pour les troubles dépressifs et anxieux, quid des violences, des traumatismes, du burn out, et autres pathologies (tocs…)? Cela hiérarchiser la santé mentale avec des médecins déjà overbookes et des psychiatres inexistants (et pas parce qu’ils travaillent pas).
c’est de la poudre aux yeux…
encore une fois j’en ai parlé pas mal sur les articles psys, on veut être remboursés, on voudrait que tout soit ouvert, mais pas n’importe comment, et ni au détriment du patient, ni à notre détriment.
venir faire poser l’échec du système public sur les libéraux c’est encore noyer le poisson dans l’eau. Venir nous culpabiliser parce qu’on refuse de brader nos prix, de nous assoir sur notre code de déontologie et qu’on refuse de faire des thérapies à la chaîne ça témoigne vraiment de ce qu’on pense de la santé mentale en ce moment…
Pour ce qui est de la question de la prescription médicale, ce n’est pas tant à mon sens le fait que le médecin doive délivrer une ordonnance, c’est que cela implique que je ne suis pas en mesure de pouvoir proposer une thérapie par moi même (et en fait, si) et qu’en fait, en lisant le compte rendu des Assises, Macron propose uniquement pour les troubles dépressifs et anxieux, quid des violences, des traumatismes, du burn out, et autres pathologies (tocs…)? Cela hiérarchiser la santé mentale avec des médecins déjà overbookes et des psychiatres inexistants (et pas parce qu’ils travaillent pas).
c’est de la poudre aux yeux…
encore une fois j’en ai parlé pas mal sur les articles psys, on veut être remboursés, on voudrait que tout soit ouvert, mais pas n’importe comment, et ni au détriment du patient, ni à notre détriment.
venir faire poser l’échec du système public sur les libéraux c’est encore noyer le poisson dans l’eau. Venir nous culpabiliser parce qu’on refuse de brader nos prix, de nous assoir sur notre code de déontologie et qu’on refuse de faire des thérapies à la chaîne ça témoigne vraiment de ce qu’on pense de la santé mentale en ce moment…
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M
Membre supprimé 338449
Guest
@SalvioHexia @Lyt'chiie Merci pour les explications car je pensais bêtement que c'était des caprices de libéraux. (Désolée 
) Mais là je comprends mieux.
Surtout que c'est une mesure temporaire donc les séance psy sont juste pour les troubles qui ont été développés pendant les confinements et le couvre-feu, et le Covid ? Je me pose sérieusement la question.
) Mais là je comprends mieux.Surtout que c'est une mesure temporaire donc les séance psy sont juste pour les troubles qui ont été développés pendant les confinements et le couvre-feu, et le Covid ? Je me pose sérieusement la question.
@ChatPitre Ya pas à être désolée 
, si les médias et le gouvernement ne laissent pas la parole aux premiers concernés (patients, psychologues) on peut pas vraiment se représenter ce qu’il y a derrière cette démarche. D’autant qu’ils laissent croire qu’on est satisfait mais tellement pas…
C’est surtout pour ramener des voix pour son agenda présidentiel. Et c’est surtout pour montrer encore qu’on vient monétiser la santé mentale. Les centres publics sont censés être là pour tous ceux qui ne peuvent payer une séance en libéral, à l’hôpital les psys se retrouvent avec des 10% de temps de travail et éclates dans 4-5 services parce qu’ils ne veulent pas augmenter le budget. On touche à peine 3000 euros en fin de carrière dans le public, et on explique qu’on est les méchants en libéral parce qu’on peut enfin y gagner un salaire décent. Mais je serais ravie de retourner à l’hôpital, mais les conditions sont invivables…
et en effet ça va concerner uniquement parce qu’il y a le covid et que les gens sont en arrêt maladie pour troubles anxieux et dépressifs et ne relancent pas l’économie. C’est ça qu’ils souhaitent, relancer l’économie, pas que les gens aillent bien.
Le médecin va vraiment vérifier ça avec une spécialité qui n’est pas la sienne, qu’il n’a pas apprise ? Il va vraiment dire au patient « Ah mais si c’est pas Covid on peut pas? Ah désolé, un viol ça rentre pas dans la case du remboursement! »
(pour donner un ordre d’idées, avant qu’il n’y ai plus de psychiatre, ces derniers faisaient en même temps que leurs études de médecine les études pour être psychologue. Ça témoigne de la spécificité de notre travail…)
, si les médias et le gouvernement ne laissent pas la parole aux premiers concernés (patients, psychologues) on peut pas vraiment se représenter ce qu’il y a derrière cette démarche. D’autant qu’ils laissent croire qu’on est satisfait mais tellement pas…C’est surtout pour ramener des voix pour son agenda présidentiel. Et c’est surtout pour montrer encore qu’on vient monétiser la santé mentale. Les centres publics sont censés être là pour tous ceux qui ne peuvent payer une séance en libéral, à l’hôpital les psys se retrouvent avec des 10% de temps de travail et éclates dans 4-5 services parce qu’ils ne veulent pas augmenter le budget. On touche à peine 3000 euros en fin de carrière dans le public, et on explique qu’on est les méchants en libéral parce qu’on peut enfin y gagner un salaire décent. Mais je serais ravie de retourner à l’hôpital, mais les conditions sont invivables…
et en effet ça va concerner uniquement parce qu’il y a le covid et que les gens sont en arrêt maladie pour troubles anxieux et dépressifs et ne relancent pas l’économie. C’est ça qu’ils souhaitent, relancer l’économie, pas que les gens aillent bien.
Le médecin va vraiment vérifier ça avec une spécialité qui n’est pas la sienne, qu’il n’a pas apprise ? Il va vraiment dire au patient « Ah mais si c’est pas Covid on peut pas? Ah désolé, un viol ça rentre pas dans la case du remboursement! »
(pour donner un ordre d’idées, avant qu’il n’y ai plus de psychiatre, ces derniers faisaient en même temps que leurs études de médecine les études pour être psychologue. Ça témoigne de la spécificité de notre travail…)
Je suis effarée par ce que vous nous expliquez @SalvioHexia et @Lyt'chiie ...
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