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je trouve ça très bie' d'informer les victimes sur ce qu'elles pourraient faire et de leur donner des conseils, mais je trouve que cet article ne peut pas être complet sans un rappel que quelle que soit notre attitude, ce sont les harceleurs qui sont en tord,
Je suis tellement surprise par les filles qui disent que c'est culturel et que ça arrive surtout en France, je dois être extrêmement malchanceuse pour ça mais dans tous les pays que j'ai visité/où j'ai vécu c'était pas rare.
J'ai vécu en Suède, ça m'est arrivé quelques fois, au Portugal pareil, Allemagne pareil. Le seul pays où ça m'est pas arrivé c'était l'Irlande (mais j'y suis pas restée longtemps).
Et même en Angleterre ! J'y vais régulièrement chaque année et ça loupe presque jamais, reluquage, commentaires dégueulasses à base de "slut", et tout et tout. Et quand j'en parle à des anglaises elles en sont pas surprises. (résultat je viens de vérifier pour voir si je suis pas folle/malchanceuse et les statistiques officiels c'est qu'une 1 femme sur 5 au-dessus de 16 ans a subi des outrages sexuels en Angleterre et au Pays de Galles . Il y a aussi cet article du guardian.)
Je pense qu'il y a peu d'endroits où le harcèlement de rue n'existe pas malheureusement. Mais la récente prise de conscience générale du problème me laisse espérer, de plus en plus de gens sont mis au courant du problème et se rendent compte que c'est pas normal. J'ai vu le post de Diglee partagé plusieurs fois sur mon mur facebook, et ça c'est super cool!
L'absence de réponse de l'auteur pour sa première mauvaise expérience m'a ramené à ma propre histoire.
Vers mes 18 ans, je prenais le RER D tous les jours pour mon BTS. Comme souvent, ma rame était bondée... Et là, je sens une main sur mes fesses. Je me dis que c'est un mouvement non voulu, résultant de la cohue.
Puis, j'entends un homme à coté vanter mes fesses à son ami. Et là, un second toucher plus "appuyé", bien volontaire! La timide que je suis n'a pas su réagir malheureusement!!!
*met toi une baffe toute seule ma fille, t'es trop bête!*
Ma seule réaction fut de changer de place et de sauter sur une place assise dès l'arrêt suivant (très vite arrivé heureusement). Sans oser lever les yeux du reste du trajet, je sentais leurs regards sur moi. Au moment de partir, j'ai presque courru de la gare jusqu'à ma voiture...
Avec le recul, je me sens bête de ne pas avoir crié ou contesté. Mais on ne refait pas son passé, je me dis seulement que maintenant, je réagirais avec force (j'espère) contre ces actes totallement déplacés.
Je suis tellement surprise par les filles qui disent que c'est culturel et que ça arrive surtout en France, je dois être extrêmement malchanceuse pour ça mais dans tous les pays que j'ai visité/où j'ai vécu c'était pas rare.
J'ai vécu en Suède, ça m'est arrivé quelques fois, au Portugal pareil, Allemagne pareil. Le seul pays où ça m'est pas arrivé c'était l'Irlande (mais j'y suis pas restée longtemps).
Et même en Angleterre ! J'y vais régulièrement chaque année et ça loupe presque jamais, reluquage, commentaires dégueulasses à base de "slut", et tout et tout. Et quand j'en parle à des anglaises elles en sont pas surprises. (résultat je viens de vérifier pour voir si je suis pas folle/malchanceuse et les statistiques officiels c'est qu'une 1 femme sur 5 au-dessus de 16 ans a subi des outrages sexuels en Angleterre et au Pays de Galles . Il y a aussi cet article du guardian.)
Je pense qu'il y a peu d'endroits où le harcèlement de rue n'existe pas malheureusement. Mais la récente prise de conscience générale du problème me laisse espérer, de plus en plus de gens sont mis au courant du problème et se rendent compte que c'est pas normal. J'ai vu le post de Diglee partagé plusieurs fois sur mon mur facebook, et ça c'est super cool!
Ca c'est fou. Parce que j'ai la même expérience que les autres et tu es la première que je lis à dire ça.
Je ne dis pas que ça n'existe pas dans les autre pays, parce que tu peux capter des regards insistants ou des remarques déplacées, mais j'ai toujours trouvé que c'était beaucoup moins prégnant qu'en France.
En plusieurs mois en Allemagne aucun problème, en une soirée en France plusieurs altercations. Et les seuls problemes que j'ai connu dans ce pays était avec des Français... Je ne sais pas à quoi ça tient, je ne pense pas que nous soyons le pays le plus machiste d'Europe pourtant, mais je trouve ça vraiment très présent en France.
Je suis tellement surprise par les filles qui disent que c'est culturel et que ça arrive surtout en France, je dois être extrêmement malchanceuse pour ça mais dans tous les pays que j'ai visité/où j'ai vécu c'était pas rare.
J'ai vécu en Suède, ça m'est arrivé quelques fois, au Portugal pareil, Allemagne pareil. Le seul pays où ça m'est pas arrivé c'était l'Irlande (mais j'y suis pas restée longtemps).
Et même en Angleterre ! J'y vais régulièrement chaque année et ça loupe presque jamais, reluquage, commentaires dégueulasses à base de "slut", et tout et tout. Et quand j'en parle à des anglaises elles en sont pas surprises. (résultat je viens de vérifier pour voir si je suis pas folle/malchanceuse et les statistiques officiels c'est qu'une 1 femme sur 5 au-dessus de 16 ans a subi des outrages sexuels en Angleterre et au Pays de Galles . Il y a aussi cet article du guardian.)
Je pense qu'il y a peu d'endroits où le harcèlement de rue n'existe pas malheureusement. Mais la récente prise de conscience générale du problème me laisse espérer, de plus en plus de gens sont mis au courant du problème et se rendent compte que c'est pas normal. J'ai vu le post de Diglee partagé plusieurs fois sur mon mur facebook, et ça c'est super cool!
Ca c'est fou. Parce que j'ai la même expérience que les autres et tu es la première que je lis à dire ça.
Je ne dis pas que ça n'existe pas dans les autre pays, parce que tu peux capter des regards insistants ou des remarques déplacées, mais j'ai toujours trouvé que c'était beaucoup moins prégnant qu'en France.
En plusieurs mois en Allemagne aucun problème, en une soirée en France plusieurs altercations. Et les seuls problemes que j'ai connu dans ce pays était avec des Français... Je ne sais pas à quoi ça tient, je ne pense pas que nous soyons le pays le plus machiste d'Europe pourtant, mais je trouve ça vraiment très présent en France.
Oui, c'est pour ça que j'ai décidé de laisser un commentaire sur cet article pour voir si j'étais vraiment la seule à avoir une expérience pareille. Résultat je me sens un peu coupable, j'ai l'impression que j'agis peut-être d'une façon bizarre à l'étranger qui fait qu'on me harcèle ...
La seule chose qui me ""rassure"" c'est que quand je cherche des témoignages sur le net, ça semble bien être un truc fréquent à peu près partout.
Sur le thème du harcèlement de rue, il y a cette vidéo aussi qui a peut être déjà tournée sur le forum je ne sais pas mais je m'y suis vraiment reconnue.
Merci pour ton partage Aesma, je suis la co-réalisatrice de cette vidéo. Ce sujet nous tenait énormément à coeur, nous avons mis plus de trois mois à préparer cet épisode, nous avions très peur de diaboliser la gent masculine et voulions être au plus juste, dans la tête d'une meuf lambda. Dresser un constat au plus proche de la réalité, pour que les mecs nous comprennent sans pour autant se sentir diffamés.
Le plus triste, c'est ce qu'il s'est produit sur le tournage, nous nous étions pourtant bien entourées d'hommes, parce qu'avec tout le matériel et le fait de tourner en extérieur toute la nuit, nous avions peur d'être emmerdées par des mecs... Et ça n'a pas raté, j'ai été traité de pute et sifflée plusieurs fois, des gars qui assistaient au tournage inopinément sont venus me dire pendant la séquence taxi/pute que j'aurais dû m'habiller différemment, que c'était pas crédible (qu'en gros c'était normal que le vieux dans la voiture me prennent pour une pute)... etc.
Mais surtout à un moment, j'étais seule sur mon vélo à attendre la voiture de tournage. Je me sentais en sécurité parce que toute mon équipe n'était pas loin, à 200 mètres et que surtout j'étais concentrée sur mon boulot. Et puis un mec m'a traité de salope, comme ça gratuitement...
D'ordinaire je baisse les yeux (comme dans la vidéo), mais là, vu le propos que nous abordions et encore une fois parce que non loin de là il y avait mon équipe, je lui ai répondu (un peu sur le même ton que la dernière séquence, que nous venions juste de tourner)... Sauf que le mec s'est supra vénère, et m'a fondu dessus, j'ai réalisé qu'en fait mon équipe n'était pas si proche, et heureusement que j'étais à vélo car j'ai pu m'échapper in extremis sous une volée de nom d'oiseau... Et j'ai eu super peur, ça m'a sciée les pattes.
Pour moi la seule solution, ce sont les cours d'auto-défense, c'est décidé je m'inscris... J'ai peur des armes et autres bombes lacrymo (qui peuvent se retourner contre nous), et quand on est seule face à eux, à moins de savoir se battre ou de courir vite, je ne conseillerai pas une prise de parole. Dans cet épisode, on peut considérer que mon personnage a eu beaucoup de bol avec le dernier mec rencontré... Tout est inspiré de mon vécu et de celui de mes copines. Mais en vrai aujourd'hui, je ne suis pas sûre que j'oserai encore réagir comme ça. Je réalise aujourd'hui que tant que je ne me sentirai pas "armée" avec des notions d'auto défense, je serai condamnée à fixer le trottoir.
Ces cours devraient être délivrés dès le lycée, comme le brevet de secouriste (mais bon ça c'est un autre débat...)
Bref, excuse moi, je fais de long discours et parle beaucoup de moi, c'est que ce sujet m'interpelle énormément. Je me réjouis que l'on parle de plus en plus du harcèlement de rue. Les actions menées par Diglee, Stop Harcèlement de Rue, Crocodile, Colère nom :féminin, madmoizelle & tant d'autres m'enthousiasment et je suis très touchée que notre témoignage t'ai séduite.
Fin bref c'est cool. Je croise les doigts pour que nos rues soient de plus en plus accueillantes à l'avenir.
La réaction n'était peut-être pas très safe mais franchement qu'est-ce qu'il l'est...? Bravo mademoiselle
On ne peut que se lamenter et s'indigner devant ce mouvement de violence omniprésent, oppressant et devenue banal qui s'est installé. Est-ce qu'on a merdé à un moment ou est-ce juste l'air du temps, en 2011 Antoine Helbert pour Citizen K écrivait "la jeune femme [...] est le lubrifiant nécessaire à la société de consommation" et quand on fait le compte bien vrai. Le gel douche c'est unisexe, alors pourquoi c'était toujours des femmes qu'on met en scène? Quel besoin y a-t-il d'une fille en bikini à côté d'une voiture pour la vendre? L'armée de fille en plastique et bikini qui adule le rappeur dans son clip est-elle nécessaire? Je veux dire, le mec est si mauvais qu'il a besoin de ça pour l'aider à vendre ou j'ai loupé un métro?
Question métro, j'ai lu par curiosité certaine des réactions de mec après l'incident de Jack Parker, j'ai toujours eu du mal à faire confiance au mec, pour moi schématiquement ils en ont qu'après une chose mon derrière (ou celui de n'importe qu'elle fille, je me souviens encore d'un camarade de classe qui à l'argument ta meuf est moche avait répondu avec class "un trou reste un trou"). Mais après lu ces réponses misogynes, primaires, je me demande franchement si j'ai tord. A quel moment notre société dite évoluée à laisser s'installer cette idée que c'est normal de violer une fille parce qu'elle porte une jupe/short/leggings ? Est-ce que lorsqu'une femme dit non ça a moins de poids que si c'est un mec qui le dit? D'où vient cette étrange réaction que certains ont quand il s'agit de harcèlement, viol and co selon laquelle on est des putain de féministe arriéré et Drama queen.
Il y a quelque jours je cherchais pour un design des images de filles et de garçons, j'ai donc lancé les recherches sur google avec les termes "girl" et "boy" est-ce que quelqu'un quelque part peut m'expliquer pourquoi sur la page fille je suis tombé direct sur du porno soft (ou pas d'ailleurs) et celle des mecs des photo de petit garçons?
Merci pour ce témoignage que j'ai trouvé très émouvant et vivant, je tremblais en finissant de lire l'article!
Ayant été plusieurs fois dérangées par des types dans les transports en commun et jamais su comment réagir, j'ai trouvé ta réaction très courageuse. Il faut oser et ensuite tenir le coup, je comprend que tu ailles craqué après.
Le problème c'est que c'est toujours aux victimes de se justifier ! Il y a pas longtemps je me suis battue avec ma mère et ma grand-mère au restaurant qui, voyant une jeune femme avec une jupe très courte passer, on toutes les deux insinué que c'était une incitation au viol!
Je les ai aussitôt remises en place et leur ai demandé pourquoi une fille peut se promener en bikini à la plage ou à la piscine sans que cela soit un problème mais par contre une mini jupe dans la rue deviendrait une incitation au viol ? Les hommes ne sont pas des animaux en chaleur non ?
Dommage que j'ai moins de répartie face aux machos mais j'ai au moins réussi à faire prendre conscience à ma mère de la bêtise de sa réflexion, c'est toujours ça de pris...
Je dois dire merci à Madmoizelle et à ses contributrices. Cela doit faire maintenant 9 mois, grâce à ce site, que je suis sensibilisée au harcèlement de rue, une malheureuse banalité. Et Diglee le présente bien, on a tellement l'habitude de vivre avec... qu'on ne se rend pas compte à quel point c'est choquant.
Juste avant cette prise de conscience, je suis sortie avec un garçon propre sur lui, gentil, et pas macho.
Mais il avait ce discours, qui avec le recul me donne envie de me donner des baffes et de lui verser un saut d'eau sur la tête, tellement ce qu'il disait était aberrant et que je trouve ne pas avoir assez réagis.
Il faisait ses études dans une école assez sélecte, où les filles toutes bien habillées en jupe et petits hauts étaient "des tentations ambulantes" selon ses propres termes.
Qu'il fallait comprendre les hommes, ces pauvres choses, de devoir résister à ces corps qui se dévoilaient devant eux à outrance, et qu'il fallait les cachés pour leur bien-être (ironie inside).
Je ne savais pas encore, je n'avais pas encore cette prise de conscience et les arguments fermes qui doivent condamnés promptement ces propos juste horrifiques. Je discutais avec lui sur ce sujet pour lui faire changer d'avis, mais de façon trop "molle" je réalise.
Nous avons le droit de nous habiller comme nous le souhaitons. Je considère moi même qu'une jupe courte peut être vulgaire mais c'est juste un avis esthétique et que je garde pour moi et que je ne me permettrai pas de faire partager à la personne en question.
Et quand bien même une personne s'habille selon des critères que je trouve "vulgaire", qu'elle dévoile les 3/4 de sont corps parce qu'elle en a envie, qu'elle a envie d'attirer les regards, ce n'est en rien une invitation aux remarques et aux gestes déplacés, aux attouchements, au manque de respect, à l'agression !
Comme toujours, le consentement est la clé. Nous n'avons pas à culpabiliser parce que quelqu'un a eu un comportement déplacé parce que nous avons mis une jupe courte. Ce n'est pas une invitation, il n'y a pas de consentement. Le fautif, c'est cette personne extérieure. Vous n'avez rien fait de mal. Point.
À la fin de notre relation, j'ai transmis à ce cher jeune homme un lien de madmoizelle qui présentait le harcèlement de rue. Il a trouvé ça intéressant mais je ne saurai pas s'il a réalisé au final sa bêtise n'ayant plus de nouvelles de lui.
Tout ça pour dire qu'il faut continuer à en parler, à répéter les mêmes messages pour que cette prise de conscience s'étende aussi pour la gente féminine que masculine.
Cet article me fait vraiment réaliser que toutes nanas se fait emmerder de la même façon, c'est vraiment dur qu'on soit beaucoup à s'être déjà remise en question avant de sortir "c'est pas trop aguicheur? Ce décolleté et pas trop grand?"
Ça fait même pas 1 an que je suis sur Paris et avant je n'avais jamais été interpellée ou agressée. C'est vrai que maintenant ça fait partie du quotidien. Et plus je vis ce genre de situation plus je suis choquée. Surtout par ce qui m'est arrivé y'a deux semaines.
J'étais dans le métro avec un pote et je sens une bonne vielle main me tatter le cul, ni une ni deux je me retourne pour pousser (un peu violemment) la personne derrière moi en gueulant "t’enlève ta main de mon cul tout de suite". Et qu'est ce que je vois, la "personne" qui ma tripoté était un gamin entre 10 et 12 ans avec ses potes... La suite c'est toujours la même je tiens tête avec mon pote, les gamins jouent les caïds etc...
Mais bordel ils avaient encore des dents de lait!!! J'comprends toujours pas ce qui c'est vraiment passé dans la tête de ce mioche et encore moins où avait-ils eu l'idée de faire ça.
Je ne veux pas généraliser mais j'ai peur que ce type de comportement commence tôt.
J'ai considéré cet épisode plus important dans mon constat triste de certains comportements que je vois ou subis, même si je ne veux pas dramatiser ces situations...
Le mec parlait à toute vitesse, pas moyen d'en placer une, "jt'offre une cigarette", "t'as pas un briquet", "je sais que ton copain va arriver", "ça me rend triste de te voir toute seule là" ...
Et puis au bout d'un moment, je lui ai lâché le plus naturellement du monde : "Mais ... je m'en fous." Le mec s'est arrêté de parlé, surpris. J'me suis dit que c'était risqué de dire ça (alors qu'en temps normal, y a AUCUNE RAISON d'avoir peur !).
L'abruti continue : "De quoi ?",
"Ben, j'm'en fous de ce que tu me dis là, que tu viennes me voir, tout ça, tout ça. J'men fous."
"Ouaaiiis mais genre tu crois que jviens te draguer, mais des meufs j'en ai à la pelle, je les jarte comme des peluches sur mofneanieancdkcjn ..." dit-il en s'en allant.
C'est une technique qui marche plutôt bien je pense ! Moi-même je rentrais avec trois amies la nuit, je me prends des remarques d'un vieux lubrique et je lui lance : "Je m'en fiche, je veux pas savoir ton avis !" Je l'avais jamais fait.
Ça les surprend. Plus qu'une insulte ou un doigt, d'ailleurs, car il est facile de répondre par une insulte et d'hausser encore le ton. Mais quand on se défend de manière ferme et claire, sans être malpolie, qu'on regarde droit dans les yeux et qu'on dit "Arrête" je crois que c'est assez efficace. Après tout est relatif, et ça demande énormément de self control d'avoir une répartie concise comme ça. Moi-même je suis toujours à deux doigts de sortir un "Ta gueule sale con" bien fort, mais je crois que c'est pas la solution.
Merci Diglee pour ton témoignage, le passage lorsque tu te défends et que toutes les femmes t'applaudissent, j'en ai pleuré !
Nous avons enregistré une émission de radio spéciale #harcèlementderue avec le témoignage de Diglee et en invité Cécile, du collectif Stop Harcèlement de Rue.
Vous pouvez écouter le podcast sur notre webradio Piiaf (Émission CHICKS):http://piiaf.com/radio/chicks/article/chicks-18-le-harcelement-de-rue