Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Dis-moi ce que l'Union européenne a changé dans ta vie !
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Dis-moi ce que l'Union européenne a changé dans ta vie !
- Initiateur de la discussion Oceane
- Date de début
Ah Ah. Ah. La question qui fâche.
L'Union européenne (à ne pas confondre avec l'Europe, ce serait moche) m'a permis de me construire en sachant un truc très important :
- que le vote du peuple ne valait pas grand-chose, et que la démocratie était un vain mot dans la France des années 2000. Ça c'est très important, merci pour ça. J'avais pas l'âge de voter à l'époque, mais sans doute aurais-je fait comme 55% de la population française : en 2005, les Français et les Néerlandais avaient voté "non" au traité de Lisbonne.
Et qu'est-ce qui s'est passé, moins de 3 ans après ? Le parlement a ratifié le traité européen, remballé sous une autre étiquette, sans changements autres que symboliques.
- accessoirement, qu'il fallait me méfier des éditorialistes, qui, pour certains, semblent avoir un respect tout relatif pour l'avis des autres citoyens (je mets en lien le dossier d'Acrimed, qui regroupe les articles qu'iels ont fait à l'époque à propos du traitement médiatique du truc, suivant l'évolution du débat dans les médias, avant et après référendum). J'ai d'autant plus de respect pour les journalistes qui font leur job correctement. Merci à elleux, iels sont indispensables, pas à la démocratie (puisqu'elle est bien mal en point), mais à la vie publique tout court.
- enfin, que le PS n'est pas un parti de gauche. La gauche, en principe (et la droite non plus, en principe, d'ailleurs), n'est pas censée s'asseoir sur le vote du peuple.
L'Union européenne (à ne pas confondre avec l'Europe, ce serait moche) m'a permis de me construire en sachant un truc très important :
- que le vote du peuple ne valait pas grand-chose, et que la démocratie était un vain mot dans la France des années 2000. Ça c'est très important, merci pour ça. J'avais pas l'âge de voter à l'époque, mais sans doute aurais-je fait comme 55% de la population française : en 2005, les Français et les Néerlandais avaient voté "non" au traité de Lisbonne.
Et qu'est-ce qui s'est passé, moins de 3 ans après ? Le parlement a ratifié le traité européen, remballé sous une autre étiquette, sans changements autres que symboliques.
- accessoirement, qu'il fallait me méfier des éditorialistes, qui, pour certains, semblent avoir un respect tout relatif pour l'avis des autres citoyens (je mets en lien le dossier d'Acrimed, qui regroupe les articles qu'iels ont fait à l'époque à propos du traitement médiatique du truc, suivant l'évolution du débat dans les médias, avant et après référendum). J'ai d'autant plus de respect pour les journalistes qui font leur job correctement. Merci à elleux, iels sont indispensables, pas à la démocratie (puisqu'elle est bien mal en point), mais à la vie publique tout court.
- enfin, que le PS n'est pas un parti de gauche. La gauche, en principe (et la droite non plus, en principe, d'ailleurs), n'est pas censée s'asseoir sur le vote du peuple.
Ce que ça a changé pour moi:
-Des lois liberticides qui peuvent s'appliquer d'un seul coup à plusieurs pays.
-Un pouvoir accru pour les lobbies, qui peuvent filer des pots de vins à des politicards bien plus puissants.
-Un doigt d'honneur supplémentaire à la démocratie de la part de dirigeants qui n'en ont plus que jamais rien à foutre de l'avis de la population.
C'est tout ce qui me vient à l'esprit pour le moment.
-Des lois liberticides qui peuvent s'appliquer d'un seul coup à plusieurs pays.
-Un pouvoir accru pour les lobbies, qui peuvent filer des pots de vins à des politicards bien plus puissants.
-Un doigt d'honneur supplémentaire à la démocratie de la part de dirigeants qui n'en ont plus que jamais rien à foutre de l'avis de la population.
C'est tout ce qui me vient à l'esprit pour le moment.
L'union européenne m'a permis d'étudier un an avec Erasmus (et je pense que c'est là où j'ai vraiment commencé à me sentir européenne), c'était super enrichissant (même si pas "la meilleure expérience de toute ma vie" 
).
Elle me permet de voyager beaucoup plus facilement, de découvrir de nouvelles cultures (d'avoir eu des entrées gratuites dans des musées étrangers).
D'avoir un plus fort sentiment de "communauté" avec ces autres pays.
D'envisager plus facilement un futur dans un autre pays, ou du moins quelques années de boulot.
Ouais je suis pro UE.
). Elle me permet de voyager beaucoup plus facilement, de découvrir de nouvelles cultures (d'avoir eu des entrées gratuites dans des musées étrangers
).D'avoir un plus fort sentiment de "communauté" avec ces autres pays.
D'envisager plus facilement un futur dans un autre pays, ou du moins quelques années de boulot.
Ouais je suis pro UE.
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Moi aussi, mais seulement en théorie. Parce que dans la pratique, ça avait du potentiel, mais nous en avons tellement fait de la merde que c'est devenu plus un boulet qu'autre chose.Ouais je suis pro UE.
Nous ?
Plutôt les politiques qui, comme tu l'as très bien expliqué plus haut, se torchent le derrière avec les intérêts et opinions du peuple...
L'UE a été construite pour des raisons purement économiques, et c'est un tapis rouge pour les lobbys.
Alors oui, y'a des trucs sympas genre Erasmus, et sur le papier l'idée est chouette, mais ce serait comme dire que c'est chouette de trouver des fringues à 3 euros à Primark en oubliant tout ce que ça implique derrière... L'Union Européene d'aujourd'hui en pratique, quand on regarde avec une vue d'ensemble, c'est juste terrifiant...
@DarkVador-au-sauna On est d'accord, aller dans d'autres pays, c'est cool.
Mais quand même, il faut remettre les choses en perspective : la mobilité étudiante a toujours existé, depuis le Moyen Âge. Les apprentis compagnons se formaient à un métier, prenait leur baluchon et allaient apprendre dans différentes villes (je crois qu'on disait faire son tour de France ? Et à l'époque, la France, c'était pour eux une sorte d'Europe : des langues différentes, des systèmes de mesures différents, des seigneurs, bref, c'était changer de pays que de faire un tour de France. On mettait plus d'une semaine pour aller de Paris à Nantes). Sans être spécialement riches.
Et on pourrait tout à fait mettre en place un programme de mobilité étudiante avec bourses, mais avec un autre système que le système de l'UE. Ça s'appelle Erasmus aujourd'hui, mais ce n'est qu'une forme d'un truc ancien, et sans doute ça continuera plus tard avec un nouveau nom.
On pourrait aussi dire que l'UE d'Erasmus et des voyages, elle ne fonctionne que pour les genTes qui ont les moyens de voyager. C'est-à-dire pas les pauvres (44% des Français ne partent pas en vacances en 2018, quasiment la moitié, et sans doute majoritairement les jeunes ! (le Figaro choisit de voir le verre à moitié plein, et se félicite que 66% soient partis, en oubliant au passage le gros tiers qui ne bouge pas et le fait que les vacances sont raccourcies pour des questions de budget)), alors partir en voyage à l'étranger ou bien aller faire des études à l'étranger, n'en parlons pas).
Mais quand même, il faut remettre les choses en perspective : la mobilité étudiante a toujours existé, depuis le Moyen Âge. Les apprentis compagnons se formaient à un métier, prenait leur baluchon et allaient apprendre dans différentes villes (je crois qu'on disait faire son tour de France ? Et à l'époque, la France, c'était pour eux une sorte d'Europe : des langues différentes, des systèmes de mesures différents, des seigneurs, bref, c'était changer de pays que de faire un tour de France. On mettait plus d'une semaine pour aller de Paris à Nantes). Sans être spécialement riches.
Et on pourrait tout à fait mettre en place un programme de mobilité étudiante avec bourses, mais avec un autre système que le système de l'UE. Ça s'appelle Erasmus aujourd'hui, mais ce n'est qu'une forme d'un truc ancien, et sans doute ça continuera plus tard avec un nouveau nom.
On pourrait aussi dire que l'UE d'Erasmus et des voyages, elle ne fonctionne que pour les genTes qui ont les moyens de voyager. C'est-à-dire pas les pauvres (44% des Français ne partent pas en vacances en 2018, quasiment la moitié, et sans doute majoritairement les jeunes ! (le Figaro choisit de voir le verre à moitié plein, et se félicite que 66% soient partis, en oubliant au passage le gros tiers qui ne bouge pas et le fait que les vacances sont raccourcies pour des questions de budget)), alors partir en voyage à l'étranger ou bien aller faire des études à l'étranger, n'en parlons pas).
@grenouilleau Juste pour rebondir sur Erasmus et les étudiants qui n'auraient pas les moyens, je suis perplexe 
Le séjour Erasmus va avec des bourses (la bourse erasmus plus certaines régionales, avec ou sans conditions de revenus), qui sont aussi cumulable avec la bourse sur critères sociaux, si tu ajoute le fait que parmi les destinations possibles il y en a beaucoup dans lesquelles le coût de la vie est (beaucoup) moins élevé qu'en France, j'ai du mal à concevoir que le séjour Erasmus soit inaccessible à quiconque a déjà les moyens d'être étudiant
(Pour le reste je n'ai vraiment pas assez de connaissances sur le sujet pour m'exprimer)
Le séjour Erasmus va avec des bourses (la bourse erasmus plus certaines régionales, avec ou sans conditions de revenus), qui sont aussi cumulable avec la bourse sur critères sociaux, si tu ajoute le fait que parmi les destinations possibles il y en a beaucoup dans lesquelles le coût de la vie est (beaucoup) moins élevé qu'en France, j'ai du mal à concevoir que le séjour Erasmus soit inaccessible à quiconque a déjà les moyens d'être étudiant
(Pour le reste je n'ai vraiment pas assez de connaissances sur le sujet pour m'exprimer)
Perso je vois ça comme une chance supplémentaire de faire respecter des lois importantes dans tous les pays ressortissants. C'est pas tout rose je le sais bien, n'empêche que pour faire partie de l'UE faut pas être une dictature par exemple. Bon, ça reste pas ouf et ça ssauverapas un pays mais je préfère être positive sur ce coup.
Sinon, je me souviens d'une queue d'enfer en voiture pour aller en Espagne quand j'étais petite. Passer la frontière c'était vraiment un événement. D'ailleurs c'est la seule fois où on l'a fait avant 2000, ça avait traumatisé ma famille. Pouvoir payer avec la même monnaie partout aussi c'est d'un pratique !
Grâce/a cause de l'UE, on perds vraiment la notion de frontière, la première fois que j'en suis sortie pour des vacances (Le Japon quand j'avais 22 ans) j'étais vraiment sur le cul de toutes les démarches et tout ce a quoi je devais faire attention. Alors que si je vais en Europe, bon faut changer de langue, c'est rigolo du coût mais c'est tout. Et encore ya même des pays qui parle français.
Sinon, je me souviens d'une queue d'enfer en voiture pour aller en Espagne quand j'étais petite. Passer la frontière c'était vraiment un événement. D'ailleurs c'est la seule fois où on l'a fait avant 2000, ça avait traumatisé ma famille. Pouvoir payer avec la même monnaie partout aussi c'est d'un pratique !
Grâce/a cause de l'UE, on perds vraiment la notion de frontière, la première fois que j'en suis sortie pour des vacances (Le Japon quand j'avais 22 ans) j'étais vraiment sur le cul de toutes les démarches et tout ce a quoi je devais faire attention. Alors que si je vais en Europe, bon faut changer de langue, c'est rigolo du coût mais c'est tout. Et encore ya même des pays qui parle français.
Ça, c'est la théorie. Parce que dans les faits, il y a plein de dictatures officieuses qui enfreignent sans vergognes les droits humains et la plus élémentaire notion de démocratie. Exemple pris au hasard: La France.
Je suis d'accord, miais il faut relativiser tout de même, c'était pas hyper pénalisant non plus, tu t'arrangeais, tu faisais un stock de liquidités pour éviter d'avoir trop de change à faire. Mais gamine, je suis partie en Italie, en Angleterre, en Allemagne avec l'école, le changement de monnaie n'a jamais été un souci.
(et puis avec l'EURO, bonjour l'augmentation des prix tiens! Ca a bien flambé.)
J'habite au Japon, et je trouve le que le changement de monnaie c'est un grosse plaie.
Moui alors qu'on se le dise, notre gouvernement et ses choix me rendent vraiment malade. Mais de la a dire que nous en sommes en dictature faut peut être pas exagérer. La liste de nos droits reste malgré tout plus importante que celle de nos interdits.
Comme j'ai dit plus haut, ce n'est pas tout rose. l'Europe permet d'uniformiser de bonnes pratiques comme des mauvaises, j'en ai conscience. Il y a des tonnes et des tonnes de choses qui me révolte a ce sujet. Mais la tout de suite je choisi simplement de voir le bon côté et de me concentrer sur le bon.
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