@Daredevil.
... Okay.
Donc, hors série, si on aime cet acteur, faut déjà savoir que c'est un grand ponte du nouveau cinéma danois (qui a connu un regain de popularité avec le dogme 95 et Lars Von Trier - go to see Festen et Idioterne, si tu en veux des exemples concrets - mais faut aimer les partouzes inopinées
- oui, j'ai été un peu traumatisé), donc il est apparu dans quasi toutes les grandes productions danoises, plus ou moins de qualité.
Globalement, je conseillerais :
- Adams apples. Une histoire de neo-nazi qui se voit envoyé en réhabilitation dans une église gérée par un prêtre décidé à ne voir que le bien autour de lui, quitte à modifier la réalité. C'est assez dérangeant, très bien filmé, et ça amène à porter un regard pas trop manichéen sur les choses. Ça parle immigrés, racisme, handicap, pédophilie (mais pas du tout sous l'angle attendu), religion, négationisme (un des passages implique un type qui a participé à l'extermination des jui.ve.f.s), le tout avec un ton décalé et comique.
- Jagten (La Chasse). La lente descente aux enfers d'un employé d'une sorte de ... crèche ? lorsque la fille d'un de ses amis l'accuse à tort de l'avoir touchée. Hyper bien fait, très danois (photographie froide, omniprésence de la nature et de la chasse, traitement sans concession de l'enfance, relations humaines dans les petits villages, religion). Pas le plus gai mais un de mes préférés.
- Les bouchers vert : Basiquement une histoire de boucher qui se retrouve accidentellement à cuisiner une viande UN PEU particulière. Décalé, avec des persos vraiment à côté de la plaque et qui réagissent de façon inattendue (voire complètement dérangeante).
- Men and chicken : Des hommes. Et des poules. Rien à dire de plus. Plus barré que tous les autres. Je l'ai vu en fansub, donc c'était encore plus surréaliste, vu que l'autre comprenait encore moins bien le danois que moi et traduisait comme un pied.
-Lumières dansantes : Drogue, flash-backs sur des enfances aussi improbables et jolies que violentes, des mecs qui, suite à des embrouilles de gangs, vont fuir, se retrouver dans un ancien restaurant et, par un concours de circonstances, rénover le dit restaurant. Toujours une ambiance un poil surréaliste, avec des chasseurs, un perso (joué par Mads) qui veut tirer sur tout ce qui bouge et se trimbale avec une armurerie sur lui (et sympathise avec un chasseur en parlant de flingues. C'est toujours rassurant). Une des fusillades est magique.
- La trilogie Pusher : son premier rôle (le mec faisais de la danse, à la base), pour lequel il a dû apprendre à parler de façon
intelligible (so much yaourt dans le danois). Traffic de drogue, toussa.
- A royal affair : Fascinant, historiquement parlant. Il y campe le médecin du roi Christian VII du Danemark qui aurait profité de la folie du type pour passer des réformes inspirée des Lumières pour faire avancer ce pays ultra-conservateur qu'était le Danemark. Ça retrace aussi sa romance avec la jeune femme du roi, délaissée par son époux, mais ça, moi, j'm'en fous.
(Après, je tiens à préciser un truc qui n’apparaît pas dans le film : si le roi était aussi laxiste et imprévisible, c'était certainement dû à son éducation plus qu'à une pseudo déficience mentale : ses parents avaient décidé de l'élever à la dure - dans le froid sans vêtements, battu, toussa - donc une fois arrivé au pouvoir, il a décidé de se réfugier dans son propre univers un peu fou. Et pis il était très content d'être cocu : sa femme le faisait suer et il n'avait pas envie de lui prêter attention lui-même). (Mais est-ce que le médecin était vraiment amoureux ou est-ce qu'il cherchait juste à conforter son pouvoir au sein de la cour ? Aucune idée.)
Y'a aussi tous les trucs plus connus (Casino Royale, doctor Strange, Hannibal -qui est une série QUI NORMALEMENT DEVRAIT REPRENDRE AVEC UNE SAISON 4 EN LIEN AVEC CUBA
) et d'autre qui m'ont moins marqué, donc okay, j'ai pas TOUT listé (je suis pas IMDB), mais en tous cas, ce sont ceux que j'ai préféré.
Je veux apprécier les plats de fêtes ce soir moi ! 
j'ai mangé light ce midi, je me réserve...
Je sais pas quand est-ce que j'en aurai l'occasion, maintenant 
