@Locke ET LE DRAMA : une histoire d'amour interdite entre deux grandes familles d'industriels qui s'opposent en affaires. Les deux héritiers se retrouvent sur un balcon lors d'une énième fête entre gentes de la haute. Ils partagent une cigarette et se mettent à parler. Ils se connaissent un peu car la mère de Richard, l'anglais, a été la première épouse de Louis, le père de Philippe. Le divorce s'est mal passé mais c'était longtemps avant la naissance des deux hommes.
Ils se découvrent plein de points communs : la pression d'être un héritier, l'envie d'ailleurs et pleins de questionnements sur leur vie, leur nature, ce que leur ont transmis leurs parents.
Petit à petit, ils se rapprochent et, durant une sortie dans un club privé, ils partagent un moment d'égarement.
GASP. Et s'annonce un lourd projet qui déterminera l'avenir des deux sociétés. L'opposition des Capet et des Plantagenet va atteindre son pic ! Qu'en sera-t-il pour nos deux jeunes hommes troublés et hésitants ? HEIN ??? (Someone write this plz)
@Locke
Et quand Philippe se rend compte que Dick (appelons-le comme ça il est anglais) est un peu trop à fond dans le projet et qu'il pense plus qu'à ça alors que son but à lui c'était d'étendre l'entreprise, il va toquer à la porte du petit frère Jean, grand perdant dans l'héritage familial.
"Il est presque une heure du matin. Encore une fois, Jean n'arrive pas à trouver le sommeil, soucieux de son avenir et de sa place dans la famille. Abandonnant ses projets de sommeil, il va dans la cuisine pour se faire un thé, laissant son bel amant endormi dans son lit.
Alors qu'il allume la bouilloire, quelqu'un frappe à la porte. Qu'elle n'est pas sa surprise quand en regardant par le Judas, ce n'est autre que Philippe qui attend devant qu'on lui ouvre. Avec sa chemise blanche ouverte au niveau du col et ses cheveux en bataille, Jean comprend enfin ce que son frère lui trouve.
Il lui ouvre la porte, laissant l'individu entrer dans son deux pièces :
"Qu'est-ce tu fais là à une heure pareille ? demande Jean, interloqué.
-Je crois que ton frère devient fou... lui répond Philippe en fondant en larme."
Incapable de se retenir, Jean prend Philippe dans ses bras et le mène dans la cuisine.
"Tu veux boire quelque chose ? Un thé ? Une tisane ? Un café ?
-Juste de l'eau s'il te plaît, rétorque le pauvre bougre.
-Raconte-moi tout, intervient le plus jeune tout en servant le verre d'eau. Il s'est passé quelque chose ?
-Dick... Pardon, Richard est de plus en plus obsédé par notre projet, il ne parle plus que de ça, je l'ai même entendu en parler dans son sommeil. J'en peux plus, ça bouffe tout, on fait plus rien ensemble, c'est limite il m'engueule quand je parle d'autre chose. dit Philippe en sanglotant."
Ne sachant pas quoi répondre, Jean serre son beau-frère dans ses bras en lui caressant la tête. Ils restent comme ça pendant un moment avant que Philippe reprenne :
"Tu devrais reprendre le flambeau avant que ça se barre en couille. T'as les capacités, et puis ça serait ta chance pour gagner ta place dans l'héritage.
-Tu le penses sincèrement ? rétorque Jean, un peu amèrement.
-Ouais.
-Je vous dérange pas j'espère ? intervient soudainement le jeune homme sans nom qui était censé dormir.
-T'es là depuis longtemps, lui demande Jean.
-Nan, j'étais allé pisser et j'ai vu de la lumière. Bref, je ferais mieux de m'en aller." Sur ces mots, l'inconnu repart dans la chambre, et en ressort habillé après cinq minutes et claque la porte après cinq autres.
"Merci de ton soutien, confié Philippe avant de se lever. Je devrais rentrer, Richard va encore m'emmerder avec sa parano s'il s'apperçoit que je suis pas là.
-C'est quand tu veux, lui répond Jean en le raccompagnant à la porte."
Et sans réfléchir, il l'embrasse timidement. "
Qu'est-ce que j'ai fais ?
