@Melpomène. (et je te cite,
@Luthéa, je pense que tu seras d'accord) pour être aidant, il n'y a pas besoin d'être un.e sur-femme, sur-homme, super héros (au contraire, en fait). L'important, c'est d'y aller avec sa sensibilité, avec ses connaissances, théoriques et pratiques, dans tous les domaines concernés par l'aide qu'il faut apporter. Et puis tu n'y vas pas en tant que Melpomène de l'ECM, en tant que jeune femme privée, tu y vas en tant que professionnelle, avec une posture. Evidemment, c'est un métier dans lequel il faut savoir se protéger, prendre ses distances, car tu es ton meilleur outil de travail, et c'est pour ça qu'il est nécessaire de prendre le temps d'aller en supervision, en analyse de la pratique, de discuter avec les collègues, pour pouvoir te poser un peu et savoir que tu n'es pas seule.
Tu sais, il y'a des psychologues (je prends cet exemple parce que c'est mon métier) qui ont eu des dépressions, des troubles anxieux, certains ont des troubles de la personnalité ou de l'humeur (schizophrénie, personnalité limite, personnalité dépressive, bipolarité) et ça n'en fait pas de moins bons professionnels.