Salut les petits citrons
Ma soirée d'hier et cette nuit ont été affreuses. Je suis claquée, mes yeux sont écarquillés parce que si je fais autrement, ils se fermeront tout seuls et je ne suis pas sûre qu'ils s'ouvrent à nouveau.
Ma maman a dû aller aux urgences parce que son dos s'est bloqué sur son lieu de travail. Il était 15h. Moi au boulot, impossible de faire quoi que ce soit pour elle, je finis ma journée jusqu'à 18h en me disant que de toute façon, elle est pas sortie avant 22, 23h.
Que j'ai été optimiste... elle est sortie il était 5h du matin. Ceci n'est pas une critique à l'encontre des hôpitaux, j'ai toujours été très bien soignée/traitée les deux fois où j'y suis allée (opération du genou qui a nécessité 5h d'opération et infection rénale qui a été prise en charge au top) et lorsqu'on s'est finalement occupé d'elle, ça a été très efficacement et avec beaucoup de bienveillance, mais j'ai du mal à comprendre qu'on laisse quelqu'un souffrir entre 16h (disons) et 2h du matin (heure à laquelle on l'a prise en charge) sans même lui adresser un mot. On a mis 3 heures à venir l'aider à aller aux toilettes (impossible de le faire seule à cause de son dos). Je suis psy du travail, je suis on ne peut plus consciente de l'horreur des conditions de travail dans la fonction publique hospitalière, et ça me désole, mais les personnes qui vont se faire soigner n'y sont pour rien. Bref, je suis sur les dents ce matin, j'ai les larmes aux yeux de façon constante, et je crois bien que si mes intérimaires me font suer aujourd'hui, ils vont le sentir passer.
(je viens d'avoir un vertige, alors que je suis assise... Tout va bien, hein)
Oh et : j'ai mille mots de mon nouveau texte, bientôt des trucs à lire pour
@Mémé K. Trombolline.