@Am-Stram-Graù Oui, c'est exactement ça, la trouille de rencontrer des gens nouveaux. Moi j'ai grandi avec un beau-père qui prenait un malin plaisir à me répéter que j'étais trop laide, que personne ne m'aimerait jamais si je mangeais autant ou que j'étais trop bizarre, trop exigeante, trop froide, trop ceci, pas assez cela, y'avait toujours un truc, et même si cette personne est maintenant sortie de ma vie, je crois que le pire, c'est encore de me dire que pendant toutes ces années, ma mère n'a soit rien vu, soit préféré faire comme si de rien était. J'ai la chance aujourd'hui d'avoir des amis qui me valorisent et me font sentir que je suis exceptionnelle à leurs yeux (un truc normal en fait, ils le sont aussi à mes yeux, et pour moi c'est exactement la définition de l'amitié : des personnes qui sont exceptionnelles à mes yeux, bref). Les bizarreries chez moi qui ont fait qu'on s'est moqué de moi pendant des années font que maintenant, les gens me respectent et me prennent au sérieux. Ca a un prix, évidemment.
) et je n'ai pas de réponse
) Mon père était remarquablement absent, et mon autre frère avait honte. Je le comprends, il entrait dans l'adolescence, période s'il en est ou on veut surtout pas sortir du moule... 
, ça devait être très spécial et fascinant ! Et je dis pas spécial dans un sens positif hein 
. 
?
En ressortant des crises que j'ai pu faire enfant (les plus violentes donc) 
