@Sneglia Clairement, les cours de modèle vivant ont je pense joué sur mon rapport peu sexualisé au corps...
Après je sais pas si ça aide à l'acceptation de soi, parce qu'on se voit à travers un miroir déformant, et la société nous martèle tellement tout le temps le même type de corps que j'ai encore des réflexes grossophobes, même en luttant contre. Mais je pense que ça fait du bien, et ça banalise les différentes silouhettes, les différentes morphologies. Je trouve les corps beaux, en particulier quand je les dessine. Pour moi, le modèle vivant, c'est prendre quelques heures pour tomber amoureux.se, parce que ce poignet est superbe, cet angle est gracieux, et les courbes sont si douces à dessiner, y a quelque chose de très intime qui se créé, avec des gens que je vois nu.es pour quelques heures, et que je ne reconnaitrais pas dans la rue.
(Aussi, les premiers hommes nus que j'ai vu c'était en dessinant, et même si ça n'empêche pas d'être manche la première fois qu'on se retrouve au lit avec quelqu'un, y a un côté... Moins intimidant ? Parce que ça va, j'en ai déjà dessiné des kilomètres...

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