@Esmé. Je suis d'accord avec toi sur le fond, mais je n'ai pas trouvé cette phrase choquante dans l'article.
Pour moi, écrire "L'auteur encourt une peine de tant, si l'on estime que l'incapacité de travail n'excédera pas huit jours.", ce n'est pas la même chose qu'écrire "Le président bénéficiera de huit jours d'incapacité de travail à la suite de ce coup."
Les peines sont échelonnées en fonction de la gravité des coups et de leurs conséquences sur la personne. Huit jours, c'est juste un seuil. Si c'est huit jours ou moins, c'est telle peine, si c'est plus de huit jours, c'est une peine plus grave. Si c'est mutilation ou infirmité permanente, c'est une peine encore plus grave, etc. Ça ne veut pas du tout dire que le président va arrêter de travailler pendant huit jours.
Cela étant dit, il y a une erreur dans l'article, la peine donnée est celle pour une ITT de plus de huit jours. Et il y a effectivement une peine plus légère si la victime n'a subi "Aucune lésion ou blessure" et on peut se demander pourquoi ce n'est pas celle-ci que le journaliste mentionne, parce que je ne pense pas que ça lui ait laissé une lésion. Mais vraiment, selon moi il n'est pas du tout en train d'écrire qu'Emmanuel Macron bénéficiera d'un arrêt de huit jours pour une gifle.
Edit : Mon dernier paragraphe est faux, la peine doit être majorée par le fait que le président est reconnu comme une personne dépositaire de l'autorité publique, j'ai regardé les peines pour agression sur une personne lambda.
Edit 2 : Ayant trouvé les bonnes infos, je corrige ma bêtise : la peine est correcte et dans le cas des violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, il n'y a pas de peine plus légère, c'est la même pour aucune incapacité de travail et pour une incapacité inférieure ou égale à huit jours. Ce qui explique tout.
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